Samedi après-midi, il fait beau, les oiseaux chantent et les chiens aboient… Tout comme leur maîtresse…

- Skadi ! Ici ! Tout de suite !
- Momo, arrête de crier, tu gênes les voisins, lui reprocha calmement son père.
- Mais Skadi est en train de manger mon oreiller !!!
- Ce n’est pas comme ça que tu vas le récupérer, soupira-t-il.

La jeune femme courrait depuis dix bonnes minutes après le Husky qui trouvait cela amusant. C’est alors que la chienne sentit la douce odeur d’une friandise que la mère de Momo lui tendait comme appât. Doucement, l’animal s’approcha puis lâcha l’oreiller avant de manger le biscuit qu’on lui tendait.

- Oh non, tu n’en auras pas d’autres, prévint la mère de la jeune femme qui récupérait son oreiller plein de bave. Oh, tu n’as plus qu’à le laver maintenant…
- J’avais deviné, soupira la jeune femme en partant vers la machine à laver avant de poser l’oreiller quelque part. Tu t’en occupes, hein maman ?
- J’ai compris, mais tu promènes Gaïa. Et vu que tu es feignante, ne reviens pas avant une heure.
- C’est trop long ça ! Je vais jamais pouvoir m’occuper une heure avec Gaïa, se plaignit Momo.
- Mais si, tu n’as qu’à rencontrer des gens ma chérie…

C’est en soupirant qu’elle alla voir le Labrador au pelage beige avant de lui attacher la laisse à son collier, d’enfiler ses ballerines et de prendre une balle pour jouer avec le chien.

- Si je reviens pas dans deux heures c’est que j’aurais suivi ton conseil…
- Parfait alors. Amuse-toi bien !
- Fais attention avec Gaïa surtout, l’avertit son père.
- Je sais, à plus tard !

Elle referma la porte puis marcha tranquillement dans les rues de son quartier. Elle se laissa guider par la chienne qui était pleine d’énergie et qui tirait sur la laisse avec force.

-D’accord Gaïa, on va au parc.

Elle savait que c’était le seul endroit pour que l’animal puisse se dépenser et elle pourrait jouer avec elle avec la balle. Elles arrivèrent calmement puis Momo retira la laisse du cou de Gaïa, la laissant gambader dans l’herbe. La jeune maîtresse s’amusa à courir avec son chien, à lui lancer la balle que le Labrador lui ramenait, la queue remuant de bonheur.
Momo s’arrêta pour s’asseoir en plein dans l’herbe, fatiguée. Elle aperçut plus loin une personne aux cheveux rouges, promenant un chien noir. Plus elle regardait le jeune homme, plus elle avait l’impression de l’avoir déjà vu. Mais où ? Elle le regarda quelques instants avant que Gaïa ne demande son attention, voulant prendre la balle que Momo lançait en l’air avant de la rattraper, empêchant le chien de l’avoir. Ce qui fit rire la jeune maîtresse.
Elle regarda son animal, lançant la balle lorsqu’une grosse masse noire sauta dessus pour l’attraper avant de s’écraser sur Momo qui cria de surprise.

- Aaaaaah !

Elle tomba en arrière, les pattes avant du chien inconnu sur sa poitrine, la clouant au sol. Elle n’arrivait pas à se relever, le chien étant trop lourd. Elle espéra que quelqu’un l’aide.

Ce matin la, Castiel se réveilla sans réveille qui lui gueulait au oreilles. C'était le weekends alors autant en profiter un max. Midi approchait lorsqu'il ouvrit l'oeil. La maison était calme comme d'habitude. Il entendait encore Démon ronfler dans le coin de la pièce. lorsque Castiel mis un pied par terre, Démon arrêta de ronfler et vint automatiquement se coller aux baskets de son maître. Il se pencha a peine pour gratifier son chien d'une caresse entre les oreilles. 

-Salut mon gros. Bien dormi?

Waouf!

-Je prend ça pour un oui.

Il descendit a la cuisine et pris un pointe de pizza de la veille qui trainait dans le réfrigérateur. Il la mis dans sa bouche sans prendre la peine de la faire chauffer. De toute façon, une pizza froide est meilleur qu'une réchauffée. C'est en engloutissant sa part qu'il donna un peu de bouffe a Démon. Il s'accota sur le cadrage de la fenêtre. C'était une journée plutôt belle, malgré les quelques nuages gris qui se promenait ici et la. Démon semblait s'être aperçut du soleil tapant car il tirait déjà sur sa laisse accrochée dans l'entré. Castiel soupira a sa demande de promenade, mais comme il n'avait rien d'autre a faire, il mis ses baskets et mis la laisse au cou du chien. Sortant de la maison, il laissa Démon le guider vers ou il voulait bien aller. Il firent le tour du quartier et se dirigea vers le parc. Le parc. Il aurait du y penser. Mais malgré cette jolie journée, il n'y avait personne sur le terrain gazonné. Personne mis a part cette jeune fille au long cheveux rose et son chien beige. Il semblait a Castiel d'avoir déjà vu sa mère avec un manteau de cette couleur et avec la même texture. Il esquissa un sourire. Il s'assied sur un banc délaissant l'autre fille du regard. Démon s'excitait de plus belle. Il voulait courir sûrement. 

-Hey mon chien du calme! Je vais te détacher si tu arrête de gigoter.

Il se calma un temps soit peu et Castiel réussi a lui enlever sa laisse. Tout d'un coup, le chien parti en furie et déguerpi a toute allure dans le parc. Inutile de vous dire que même Castiel n'aurait pu le retenir. Il décida de le laisser courir a son gré jusqu'à ce qu'il se calme un peu. Sauf qu'il ne se calma pas et courut tout droit en direction de la jeune fille de toute a l'heure. Il lui sauta dessus la faisant tomber sur le dos. Elle poussa un cri de surprise et laissa tomber une balle de sa main. Castiel soupira et se précipita vers la jeune fille au sol qui se faisait baigner le visage dans la bave de Démon. La balle roula contre ses baskets pendant que il se penchait pour tirer sur le collier. 

-Démon. DEMON! Merde sale cleb' dégage, tu gènes.

Il réussit a le dégager de la jeune fille et a l'attacher a un lampadaire a deux pas de là et se retourna pour tendre sa main a la jeune fille. 

-Excuse. Il fait jamais ça d'habitude. Désolé... J'ai même pas une serviette a te prêter.

Lorsque la jeune fille se redressa, debout sur ses deux jambes, Castiel se sentit mal a l'aise. Non seulement son chien lui avait sauter dessus a la faire tomber, mais en plus; il ne l'avais pas seulement lécher, son visage dégoulinait de bave. Si la jeune fille avait été maquillée, il ne resterait que de gros coulis de son mascara. Ce n'était pas humide, mais mouillée. Si ça n'avait été que de l'eau qu'on aurait pu essuyer du revers de la main, mais de la bave, de chien, c'est épais, dégoutant et odorant. Castiel voyait bien que comme lui, la jeune fille ne possédait sur elle qu'un ou deux sacs en plastique. Fronçant les sourcils et envoyant un œil mauvais a son chien qui commença a couiner, Castiel enleva son chandail a contre cœur le laissant en camisole noir et simple. Il tendit le tissus bientôt guenille a la jeune inconnu. 

-Tiens, t'arrivera pas a débarbouiller ta petite bouille avec tes sacs.

La jeune femme entendit une voix au loin, surement le propriétaire du chien qui l’écrasait et lui bavait dessus. De la bave… Cela fait longtemps qu’elle n’en avait pas eu sur elle. Ça la dégoutait toujours autant. Elle essaya encore de pousser le chien lorsque celui-ci s’écarta, tiré en arrière par son maître qu’elle entendit jurer contre son animal avant de l’attacher à un lampadaire. Momo sentit son visage dégoulinant de bave. Elle hésita à s’essuyer avec ses mains mais elle vit que le maître du chien lui tendait une main tout en s’excusant pour l’animal. Elle s’en saisit pour le relever et lui sourit hébétée.

- Ce n’est rien, j’ai eu l’habitude, dit-elle en fixant soudainement son chien qui mordillait la balle qu’elle avait finalement attrapée.

Elle reporta son attention sur le jeune homme. Elle remarqua que c’était lui qu’elle avait observé plus tôt, drôle de coïncidence… Elle fouilla ses poches à la recherche de quelque chose pour s’essuyer le visage mais rien. Elle s’aperçut alors que le jeune homme aux cheveux de feu lui tendait son pull qu’il venait d’enlever pour elle.

- Tiens, t'arriveras pas à débarbouiller ta petite bouille avec tes sacs.
- Oh, tu es sûr ?

Elle ne voulait pas abîmer le vêtement d’une personne qu’elle ne connaissait pas, même si elle avait l’impression de l’avoir déjà vu. Elle vit alors le regard insistant de son interlocuteur puis se décida à tendre le bras pour effleurer le tissu avant de le prendre.

- Merci !

Elle lui sourit, comme à son habitude ; un sourire qui donne parfois envie de sourire mais qui montre surtout sa reconnaissance. Elle prit alors un coin du vêtement qu’elle tenait pour s’essuyer le visage, quitte à le salir, autant essayer de le salir le moins possible. Elle sentit la douce odeur du chandail avant qu’elle ne soit contaminée par celle de la bave de chien.
Une fois son œuvre terminée, elle regarda son « chiffon » avant de soupirer légèrement, elle n’allait surement pas le rendre à son propriétaire dans cet état.

- Je vais te le laver, je te dois bien ça après tout, dit-elle très douce. Ma mère arrive à faire disparaître les traces que les chiens font sur les vêtements, ça devrait donner quelque chose. Euh… Tu veux bien au moins ? ajouta-t-elle timidement.

Elle ne voulait pas le forcer à accepter mais, elle ne voulait pas non plus lui rendre son vêtement sale. D’ailleurs, elle ne remarqua même pas qu’elle le serrait relativement fort entre ses mains, ce qui dû montrer qu’elle ne le laisserait pas à son propriétaire.
Il lui fit alors signe qu’elle pouvait le garder obtenant ainsi un autre sourire de la jeune femme qui souriait très facilement. Puis elle passa le pull sur ses épaules avant de s’approcher de son chien et de lui prendre la balle que Gaïa avait entre les pattes. Momo alla voir le chien qui l’avait écrasée. Il n’arrêtait pas de couiner depuis qu’il était attaché mais, dès qu’il vit la petite balle s’approcher de lui, il se stoppa. La jeune maîtresse fut suivie de son chien qui voulait reprendre sa balle. Elle avança sa main valide vers le museau du chien noir puis lui caressa le crâne tandis qu’il remuait la queue. Elle lui flatta le flanc puis s’agenouilla près de lui tandis qu’il essayait de lui prendre la balle de la main.

- Démon, c’est bien ça ? fit-elle à l’adresse de son maître qui l’observait depuis le début. Je peux ? demanda-t-elle en approchant sa main du collier de Démon, prête à l’enlever pour le laisser libre.

La jeune fille le regarda avec insistance. Elle voulait laver son pull? Pour lui rendre comment? Et de toute façon, il n'y tenait pas plus que ça. Elle serrait ses mains sur le morceau de tissu baveux, nettement pas prête a le lui redonner. Ses doigts blanchissaient en rougissant ses jointures. La pauvre. Si elle le voulait tant. 

- Garde-le donc, je te le donne tiens. T'as pas à me le rendre. J'en ai plein des comme ça de toutes façons. Et bon, j'y tenais pas plus que ça.

Elle parut satisfaite de sa réponse et mis le pull sur ses épaules avant de se diriger vers Démon, la balle a la main. Elle s'accroupit a ses cotées et il arrêta de couiner la seconde d'après. Castiel s'approcha de deux trois pas, indifférent, juste pour tenir son cleb' à l'oeil. La jeune fille au cheveux bonbons caressa le chien sans que celui-ci ne réagisse. Bizarre. 

- Fait attention. Il pourrait avoir des réactions un peu violentes.

... Ce qu'il ne fit pas. Étrange. Démon n'était pas aussi calme a l'habitude. Dès que quelqu'un l'approchait, c'était la panique. Il mordait, griffait et sautait sur les gens. Bon, d'accord, c'était pour s'amuser, mais quand même. Malgré les avertissement du jeune garçon, la fille bonbon continua a flatter le chien, comme si elle se foutait des conseils de son maître. Et pourtant, Démon restait calme. Trop calme. La fille bonbon approcha sa main de son collier et demanda a Castiel si elle pouvait le lui enlever. Après un soupir, il détourna le regard d'un air énerver. 

- Ouais ça me dérange pas, mais te plein pas après si il te bouffe Miss Bonbon. J't'aurai prévenu. Allez Démon, amuse-toi.

Lorsqu'elle le détacha, le chien partie en furie dans tout le parc. Il en fit le tour trois fois avant de passer devant son maître qui lui jeta un biscuit. Un autre tour plus tard, Castiel le rappela... Mais c'est Miss Bonbon qu'il alla voir. Sage comme une image. AHAAA!!! Il le savait pourquoi!!! C'est la petite miss qui a la balle. Sale cleb'. Toujours aller voir le monde qui l'avantage. Le meilleur ami de l'homme? Il peut bien courir l'homme quand c'est la femme qui a la foutu balle. Cette Miss Bonbon commençait sérieusement a lui taper sur le système à ce cher Castiel. Mais il se taisait et continuait a regarder son chien faire le beau devant la demoiselle. 


{HRP ~> Vraiment, je suis affreusement désolée pour l'attente :$ J'étais un peu occuper cette semaine mais les prochaines fois, je répondrai plus vite je te le jure! o^o' }

- Ce n’est pas un chien qui va me faire peur, lui dit-elle avant de détacher le chien en s’écartant légèrement de lui.

Le chien fila aussi rapide que le vent. Il fit le tour du parc avant de revenir vers son maître pour repartir et revenir une nouvelle fois, vers elle. Évidemment, elle savait que Démon venait vers elle à cause de la balle qu’elle tenait en main. Mais cela ne l’empêchait pas de le trouver plus attachant que son maître… D’ailleurs, celui-ci semblait la regarder un peu énervé. Elle accaparait toute l’attention de son chien après tout.
Elle n’entendit même pas son propre chien couiner, essayant d’avoir l’attention de sa maîtresse. Gaïa se dirigea alors vers le jeune homme, lentement, dans le but de chercher du réconfort. Elle était jeune, elle n’avait pas encore l’habitude qu’on ne s’occupe pas d’elle et ça, Momo semblait l’avoir oublié.
La demoiselle récupéra la balle avant de se tourner vers Démon qui regardait son maître avec envie. C’est alors qu’elle remarqua avec surprise Gaïa qui s’approchait du jeune homme inconnu. Elle la regarda attendrie, elle ne l’avait encore jamais vu aller aussi près d’un étranger sans lui grogner dessus…

- Oh, c’est la première fois qu’elle s’approche aussi facilement de quelqu’un qu’elle ne connait pas, c’est bizarre… pensa Momo tout haut. On dirait qu’elle t’aime bien, finit-elle par constater.

Elle s’assit par terre, en tailleur, balle toujours en main. Démon semblait décidé de jouer avec elle et essayait de monter sur elle pour lui prendre la petite sphère. Elle le laissait en partie faire mais le rappelait à l’ordre de temps en temps, surtout quand il mettait ses pattes avant sur sa poitrine, ce qu’elle détestait par-dessous tout. Il essaya même de lui lécher la joue sans y parvenir cependant car la jeune femme le repoussa rapidement.

- Allez, va chercher !

Elle envoya la balle aussi loin qu’elle put tout en restant assise, pour se débarrasser quelques instants du chien qui partit à sa poursuite. Elle regarda alors son chien, au côté de cet inconnu aux cheveux de feu. Plus elle le regardait et plus son impression de l’avoir déjà vu grandissait. Elle se décida alors à lui poser la question, autant assouvir sa curiosité le plus tôt possible. Au risque de l’énerver encore plus, elle s’en fichait, du moment qu’il ne lui voulait rien de mal, ça lui allait.

- Dis-moi, on ne se serait pas déjà vu ? J’ai cette impression depuis tout à l’heure… et j’arrive pas à me rappeler quand et où…

Ce genre de phrase pouvait rappeler à une méthode de drague, ce qui n’était pas du tout le cas ici. Momo le regardait fixement de ses prunelles azurées. Jamais elle n’aurait dragué qui que se soit, surtout dès la première rencontre. « Draguer » n’était pas dans le vocabulaire de la jeune femme, loin de là.
Elle essaya malgré tout de se remémorer son visage mais aucun souvenirs ne lui revenaient en mémoire. Elle ne devait l’avoir vu que peu de fois, voire une fois par semaine…

En réalité elle l’avait réellement déjà vu. Leurs deux classes étaient mélangées pour le cours de sport. Elle l’avait donc déjà vu à plusieurs reprises. Elle avait également entendu parler de lui, de ses amies ou bien des autres filles, en bien et en mal… Mais tout cela, elle ne s’en souvenait pas du tout.

Spoiler:

La jeune fille délaissait son propre chien pour s'occuper de celui de quelqu'un d'autre. Cruelle, non? Justement, le chien de celle-ci couinait légèrement, assez pour que Castiel l'entende. De la pitié? Sûrement, car il tapota sa cuisse pour que la chienne vienne vers lui. Elle parut hésiter un moment et fit un pas, puis un autre. Lentement. Elle tremblait un peu, donnant l'impression d'être pris d'un stress quelconque. Elle ne devait pas aller vers les gens très souvent. Castiel avait un genre de don pour ce genre de truc. Il était simplement bon avec les chiens. Il savait ce qu'ils aimaient ou non, comment leur faire plaisir, déceler leurs sentiments,... Il savait alors qu'il ne devait pas être trop brusque avec la pauvre petite peureuse qui se tenait devant lui. Elle se rapprocha lentement jusqu'à se qu'elle soit juste a ses coter où elle se coucha, déposant sa lourde tête sur les cuisses de Castiel qui s'était assis jambes déployée dans l'herbe verte. Miss bonbon parut les remarquer car en accompagnement avec sa mine de surprise, elle commenta la scène de quoi sa chienne n'approchait pas facilement les inconnus et qu'elle devait bien aimer le jeune rebelle. 

- Bien sur qu'elle m'aime bien. Tous les chiens m'aime bien... Enfin, pas que les chiens. Héhéhé...

Il fit un sourire de mange merde bien provocant avant de baisser la tête vers la chienne qu'il caressait dans le sens du poil. Démon courait comme un défoncé, comme d'habitude, mais moins loin par contre puisque la jeune fille n'avait pas autant de force que son maître respectif. Ça faisait bien rigoler Castiel de voir Miss bonbon lancer de toutes ses forces et de voir démon courir pas si loin que ça pour revenir un peu pénaux de ne pas aller aussi loin qu'à l'habitude. Puis pendant que Démon lui offrait une petite pause, elle s'adressant a Castiel.  

- - Dis-moi, on ne se serait pas déjà vu ? J’ai cette impression depuis tout à l’heure… et j’arrive pas à me rappeler quand et où…

La jeune demoiselle serait-elle en train de lui faire de maladroites avances? Non, sûrement pas. Elle avait l'air trop naïve pour penser a faire ce genre de chose. Cette fille là aurait sûrement été droit au but sans passer par quatre chemins.  Mais bon, il connaissait moins bien les filles que les chiens notre Castiel. Par contre, il y vu un bon moyen de s'amuser. Il dégagea gentiment le chien de ses genoux et se rapprocha de la jeune Miss avant de se pencher sur elle. 

- Est-ce que je suis en train de me faire draguer là? Jolie technique ma belle, mais il en faut plus pour m'avoir dans ses filets. Héhé! Mais... Non. Je ne croit pas d'avoir déjà croiser avant aujourd'hui. Il ne semble que des cheveux comme les tiens, ça s'oublie pas...

En fait, de son coter aussi il l'avait croiser cette jeune demoiselle. Mais contrairement a ses dires, il l'avait oublier, oui, malgré la couleur de ses cheveux. Bon, on peut déjà souligner le fait que Castiel n'a pas les cheveux très naturel lui non plus. Mais bon, il ne portait pas non plus beaucoup d'attention aux personnes qui l'entour. Oui, peut-être qu'ils partagent le même cours de sport tout les deux, mais sur les cours où il est présent, donc moins de la moitié, les autres gens sont le moindre de ses soucis. Il s'étira et passa ses mains croisées sous sa tête pour se coucher sur le dos. Il regardait le ciel profitant de la gêne de la jeune fille, du calme, du silence et de la fraicheur du moment. Il ferma ses yeux pour en profiter pleinement et commença même à s'endormir... Jusqu'à ne plus avoir conscience de la réalité. Castiel s'était endormi dans le parc couché sur une gazon verdoyant, laissant la jeune fille s'occuper des deux chien. Il ne l'avait pas prévu. Il s'était simplement assoupi, sa cuisse gauche encore coller sur la cuisse droite de Miss bonbon. Il n'avait même pas encore pris la peine de lui demander son nom. 

Spoiler:

Momo le regarda se rapprocher d’elle avant de trouver qu’il était trop près. Elle recula sa tête en même temps qu’il s’avançait.

- Est-ce que je suis en train de me faire draguer là ? Jolie technique ma belle, mais il en faut plus pour m’avoir dans ses filets. Héhé ! Mais… Non. Je ne crois pas t’avoir déjà croisée avant aujourd’hui. Il me semble que des cheveux comme les tiens, ça s’oublie pas…
- M-mais je ne drague pas… répondit-elle du tac au tac, gênée par leur proximité.

Elle tourna la tête, trop gênée pour lui parler, alors qu’il s’étirait pour s’allonger. Plusieurs minutes s’écoulèrent sans qu’il ne se passe rien. La jeune femme entendit la respiration régulière et lente de son interlocuteur avant de se retourner et de le voir endormi. Inconsciemment, elle le regarda d’un air bienveillant, même si elle ne le connaissait pas. Il avait les traits tirés, détendus. Il était agréable à regarder… Elle contempla chaque partie de son visage pour se souvenir de lui si jamais elle était amenée à le recroiser. C’est alors que Démon vint vers elle demander de l’affection. Elle lui sourit affectueusement avant de lui chuchoter qu’il était un bon chien puis de le caresser. Gaïa se mit à aboyer, faisant sursauter Momo.

- Chhhht ! Gaïa, viens ici ! lui ordonna-t-elle en chuchotant pour ne pas réveiller le jeune homme endormi près d’elle.

La jeune chienne lui obéit, mais pas de la manière que Momo pouvait espérer. Le Labrador faillit monter sur le dormeur mais se fit pousser en arrière par sa maîtresse qui réussit à passer ses mains de l’autre côté du corps du jeune homme. Elle attrapa Gaïa par le collier mais celle-ci recula et Momo faillit s’écraser complètement sur l’adolescent. Heureusement, elle avait lâché le collier suffisamment tôt pour se rattraper sur le sol. Elle soupira, commençant à s’énerver contre son chien qui ne faisait jamais ce qu’on lui demandait de faire. Elle l’appela, toujours en chuchotant. C’est alors qu’un passant la regarda très bizarrement. Elle se remit en position assise rapidement, un peu honteuse.
Gaïa finit par rejoindre sa maîtresse qui la caressa malgré sa désobéissance. Elle alla ensuite faire plus ample connaissance avec Démon sous le regard de Momo qui les regardait amusée. La demoiselle tendit les jambes pour se mettre plus à l’aise puis elle remarqua que sa cuisse était collée à celle du jeune homme toujours endormi. Étant pourtant en short, elle n’avait rien senti du tout. Étrangement, cela ne la gênait pas dans l’immédiat. Elle s’allongea elle aussi en soupirant. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne pouvait pas partir et laisser seul le maître et son chien sans le prévenir, ce n’était pas poli et elle-même n’aimerait pas qu’on lui fasse cela. Alors elle restait, allongée sur l’herbe. Peu à peu, le calme lui donna sommeil. Elle tendit son bras pour poser sa tête dessus puis ferma les yeux. La jeune femme sentit un léger souffle sur son épaule. En ouvrant les yeux, elle découvrit Démon. De sa main valide, elle le caressa lorsqu’il se coucha contre d’elle, elle posa sa main sur le crâne de l’animal pour continuer à le caresser. Elle fut à deux doigts de s’endormir vraiment lorsque Gaïa vint mettre sa tête sur la main de la jeune femme. Son bras étant tendu, elle ne put rien faire de plus que de lui grattouiller le cou pour la calmer un peu.
Le moment était devenu si paisible que Momo se fit très facilement emporter par le sommeil. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle ferait une fois réveillée mais, elle espérait faire un peu plus connaissance avec le jeune homme. Il n’avait pas franchement l’air très sociable mais elle souhaitait qu’ils s’entendent bien. Elle s’endormit le cœur léger avec Démon contre elle et Gaïa sur sa main.

L'herbe était fraiche se qui rendait la sieste agréable en cette journée de grande chaleur. Le soleil réchauffait Castiel qui dormait paisiblement dans le parc, un air apaiser sur le visage. La fatigue aillant disparut, le rouge ouvrit un œil, puis deux. Il regarda le ciel bleu et soupira. C'était décidément une belle journée, mais les nuages commençaient a s'accumuler peu a peu. Quel heure était-il avec tout ça? Castiel voulu prendre son portable qui était dans sa poche arrière mais une certaine force oppressait son bras... Ainsi que presque la moitié de son corps. Miss bonbon était étendu a ses côtés, la tête accoter sur le bras du jeune homme, une main sur son torse et la jambe remonter sur la sienne. Et ce n'est pas tout. En plus de l'empiétement de la jeune jeune fille, Castiel serrait son épaule contre lui avec le bras qui servait d'oreiller, rapprochant encore plus Miss bonbon de lui. Il rie un peu, amuser par la situation et enleva sa main de sur la rose. De son autre main, il la secoua un peu pour qu'elle se réveille. 

- Réveille-toi Miss.

Il voulut aussi bouger ses pieds mais quelque chose de plus lourd que la jeune fille le retenait. En effet, le chien de celle-ci, le beige à manteau de fourrure, c'était couché et endormi sur les pieds du rouge. Apparemment, la jeune fille ne voulait pas de réveiller tout suite puisqu'elle ne bougea pas d'un cils a la tentative de réveil de Castiel. Il lui tira doucement une mèche de cheveux, juste pour l'agacer, qu'elle se réveil. Ça ne marchait toujours pas. C'est qu'elle avait un sommeil de plomb la d'moiselle. Castiel appuya sur sa joue avec son index. 

- Heeeeeey... Deeebouuut!~

Il utilisait une voix mielleuse seulement pour que la jeune fille se sent en confiance. Tout ce qu'il voulait c'était voir sa réaction lorsqu'elle réaliserait sa position. Lui ne s'en souciait pas le moins du monde. En fait, il trouvait ça assez comique. C'est elle qui affirmait ne pas le draguer. Lui, c'est ce qu'il appelle du rentre dedans. Il attendait qu'elle se réveille essayant tout les moyens et riait de bon cœur, surtout de la Miss, mais il riait tour de même. Et puis il eut une idée. 

-DEEEEEEMON! VIENT ICI MON CHIEN!

Castiel avait bien l'intention de la réveiller cette petite. Et que de plaisir ça sera lorsqu'elle se réveillera le visage enduit de bave de chien. Ensuite, elle n'aura qu'à se débarbouiller le visage avec le même t shirt que tout a l'heure. Mais... Le chien ne venait pas... Castiel l'appela une fois de plus, sans réponse. Pas de jappement, pas de bruit le pas, de son de laisse qui clinque. Rien. Pris d'un frisson de panique, Castiel se leva et poussa malgré lui Miss Bonbon a coter et le chien en manteau fut enlever de son confort. Il n'avait eu aucune misère a repousser la jeune fille, ce qui voulait dire qu'elle s'était soulever elle même. Elle était sûrement réveiller derrière lui maintenant et il ne pût pas apercevoir son expression facial. Dommage. Mais il avait autre chose a quoi penser. 

-DEEEMOON! VIENS MON CHIEN, VIENS ICI!

Castiel était très inquiet. Son chien avait disparut. Et il ne savait pas où ni quand il s'était enfuit. Ou peut-être enlevé tien! Pris par la fourrière? Il avait un collier bien identifier, alors le rouge écarta cette hypothèse. Il se retourna vers la jeune fille encore au sol. 

-Je dois y aller, mon chien a disparut.

Pourquoi est-ce qu'il lui disait tout ça? Ce n'était pas de ses affaires a elle et elle devais bien s'en foutre de son chien. Il se mis a marcher dans une direction au hasard sans savoir ou il allait vraiment. Il était obnubilé par le fait qu'il devait retrouver son cleb'. Il prit son téléphone. Il s'etait écoulé trois heure depuis qu'il s'était endormi... Il pourrait être n'importe ou. 

Spoiler:

Le temps fila tranquillement. Momo ne s’était pas du tout rendue compte de la position qu’elle avait prise dans son sommeil avec le jeune homme à ses côtés. Assez bizarre tout de même. C’était presque ainsi qu’elle dormait, quand elle était petite, avec son cousin. Il la serrait toujours dans ses bras quand ils dormaient ensemble. La jeune femme retrouvait presque cette chaleur à présent.
Le rouquin la secoua légèrement mais, elle ne réagit pas, même lorsqu’il lui dit de se réveiller. Il lui prit une mèche de cheveux, appuya son index sur sa joue mais, rien n’y faisait, Momo parvenait encore à dormir.
C’est alors qu’elle entendit une voix mielleuse, un peu comme celle de son cousin lorsqu’il voulait la réveiller en douceur. Cette voix la fit émerger légèrement. La même voix ordonna quelque chose, puis se répéta. Momo se réveilla en se soulevant un peu du sol pour s’asseoir. Elle avait senti la masse de sous elle s’écarter puis faire un mouvement.

- DEEMOON ! VIENS MON CHIEN, VIENS ICI !

Démon ? Quel était ce nom ? Momo se souvint alors en moins d’une seconde où elle était et ce qu’elle faisait avant de s’endormir. Son Labrador vint se réfugier dans ses bras, à la recherche de caresses lorsque le rouquin se tourna vers elle avant de dire :

- Je dois y aller, mon chien a disparu.

Disparu ? La jeune femme se leva d’un bon. Comment ça Démon avait disparu ? Elle s’était endormie près de lui… Elle regarda rapidement l’heure sur son téléphone, elle dormait depuis trois heures… C’est vrai que Démon pouvait être n’importe où… S’étant attaché au Beauceron, elle ne réfléchit même pas à ce quelle faisait, elle rattrapa vivement le roux et lui attrapa le bras.

- Attends ! Je vais t’aider à le chercher ! fit-elle déterminée. Personne ne souhaite que son animal s’évapore. Et quand je me suis endormie, Démon était près de moi. Gaïa aurait très bien pu disparaître également ! Alors je vais t’aider, que tu le veuilles ou non. Et puis deux paires d’yeux valent mieux qu’une.

Au fur et à mesure qu’elle parlait, on lisait facilement la détermination dans ses yeux bleus. Elle lâcha le bras du jeune homme puis appela son chien.

- Essaie de penser comme ton chien, s’il avait la possibilité de se balader seul, que ferait-il ? Où irait-il ? proposa Momo.

Elle eut ensuite une idée tandis qu’elle laissait le maître sans chien réfléchir. Elle prit le pull du rouquin et le fit sentir à Gaïa. L’odeur de la salive de Démon imprégnait certainement le tissu. Le Labrador beige le renifla avec attention puis renifla le sol à la recherche de cette odeur. Momo lui remit sa laisse juste avant que Gaïa ne flaire une trace.

- Vas-y, cherche ma belle, lui chuchota sa maîtresse.

La chienne gambada au début, pour être sûre que Momo la suivait mais, lorsqu’elle comprit qu’elle était prête à courir derrière elle, Gaïa se mit à aller plus vite.

- Viens ! fit la jeune femme au roux tandis qu’elle se laissait entraîner par le Labrador.

Gaïa les mena dans le centre-ville. Elle reniflait tout ce qui pouvait lui permettre de retrouver une odeur familière. Mais, étant jeune, il lui était difficile de se concentrer sur une seule odeur, en particulier lorsque des centaines de passants lui passaient à côté.

- Allez ma belle, tu vas le trouver, l’encouragea Momo en espérant qu’elle le retrouve.

Alors qu’elle courait pour suivre Gaïa qui semblait avoir pisté une trace plus nette, la demoiselle se fit percuter de plein fouet par un passant. Elle chuta et la laisse de Gaïa lui échappa des mains, laissant le chien courir à toute vitesse. Elle se releva rapidement, malgré les petites brûlures de sa cuisse qui étaient apparues lorsqu’elle était tombée sur le sol. Elle se remit à courir et bouscula tous les gens qui se trouvaient sur son chemin, elle s’excusait au début puis, elle finit par ne plus le faire. Toutes les personnes s’écartaient sur son passage laissant la voix libre pour le rouquin qui la suivait toujours.
Momo accéléra encore, elle voulait plus que tout retrouver Gaïa pour ne pas la perdre. Ses jambes commençaient à devenir douloureuses mais elle les ignora. Elle aperçut alors son chien, à quelques mètres devant elle. La chienne vira à gauche, dans une ruelle sombre où se trouvait une bande des personnes qui semblaient juste peu fréquentables.
Les six personnes de la bande firent alors un mur, bloquant le passage.

- Dîtes donc, c’est un beau Labrador ça, on pourrait l’vendre à bon prix, comme l’autre. Z’en pensez quoi vous ?
- Bonne idée ! On pourrait p’t’être même réussir à vendre la fille.

Lorsque Momo tilta qu’ils parlaient d’elle, son cœur se mis à battre de plus en plus vite. La vendre ? Pour quoi faire ? Elle fit un pas en arrière mais, l’un des types attrapa Gaïa, qui aboya, par le collier.

- Non !

Elle faillit se jeter sur eux mais, elle se ravisa.

- Alors ? Tu viens pas récupérer ton chien ?

La jeune femme se mordit la lèvre face à son impuissance. Si elle tentait de récupérer Gaïa, ces types la prendraient, elle aussi. Mais elle ne pouvait pas ne pas réagir… Que pouvait faire une jeune femme face à six types louches ? Rien.
Elle se laissa envahir par la peur petit à petit. Elle espéra également que le rouquin ne tarde pas à la retrouver, elle était partie comme une flèche et n’avais pas vraiment eu le temps de voir s’il la suivait encore…
Elle n’eut pas le temps de réfléchir d’avantage qu’une de ces brutes se jeta sur elle sans que la demoiselle ne puisse faire quoique ce soit. Le type lui bloqua les mains dans le dos, empêchant Momo de bouger. Chaque geste lui faisait mal. Et cette brute s’amusait avec elle en lui montant les bras dans le dos ce qui arrachait des grimaces de douleur à la jeune femme. Elle était à bout, elle tenait à peine sur ses jambes et le désir de récupérer son chien grandissait à chaque instant. Son courage vint effacer sa peur. Elle releva la tête avec force en arrière et assomma son assaillant qui recula contre le mur, sonné.
La jeune femme se mit en position défensive. Elle n’avait presque plus de force mais elle voulait tenir bon. Elle ne savait pas du tout se battre mais elle improviserait quoiqu’il arrive.

Spoiler:

A peine Castiel avait-il fait trois pas que Miss Bonbon prenait déjà les disposition pour retracer Démon avec l'aide de son propre chien. Elle s'était imposer au rouge sans lui laisser le choix, mais même orgueilleux comme il était, il n'aurait jamais refusé d'aide pour retrouver son cleb'. Aussi vite qu'elle était arrivée dans sa vie, la fille au cheveux rose partie en trombe derrière son chien. Ravivé à l'idée que Gaïa ai retrouvée Démon, il commença à les poursuivre toutes les deux en courant. La foule était abondante dans le quartier à cause du festival qui se déroulait au parc voisin de ceux ou les maitres et leurs chiens se trouvait. Castiel jura, pris derrière une bande de dames qui papotaient dans une marche désespérément lente. La rose s'éloignait rapidement et le chien aussi. Bientôt, il les perdrait de vu. Les dames finirent finalement par se déplacer vers une vitrine de magasin tout en gloussant devant une veste hors de prix. Castiel reprit sa course! Il vu la chevelure de fleur voler au vent en tournant un coin de rue et prit le même chemin quelques secondes plus tard, mais... C'était trop tard. Elle avait disparut. Elle et Gaïa. Le jeune homme regarda d'un air paniquer les alentour. Aucun rose. Aucun chien-mouton. Aucune trace de sa seule chance de retrouver son seul compagnon. S'arrêtant près d'un stand de macaron, Castiel y déposa la main et l'autre vint se poser en plein milieu de son front. Un juron passa ses lèvres fines et il grimaça de colère. Soupirant, il prit une décision. Il ne laissera jamais tomber. Il trouverait Démon, peu importe combien de temps il chercherait. Déterminé comme jamais auparavant, il ébouriffa ses cheveux qui tombèrent devant ses yeux gris et reprit sa marche, plus assurer. Il regarda dans tout les magasins, tout les coins de rue, toutes les ruelles. Il prit une autre chance. 

- DÉMON! GAÏAAAA!

Il aurait bien voulu appeler la jeune femme qui était avec lui quelques minutes plus tôt, mais, comme un con, il avait oublier de lui demander son nom. N'est-ce pas là la première chose qu'on demande a une personne? Il avait discuter avec elle. Ils avaient dormi ensemble, collé-collé!!! Et il ne savait pas son nom, l'idiot. Crier "Miss Bonbon" n'aurait pas fait l'affaire. Elle ne lui aurait pas répondu et ne se serait pas reconnu. Finalement tout ce qu'il aurait récolté n'aurait été que des regard étrange de passants. 

Castiel courait, n'oubliant pas de mettre son regard dans tout les recoins de la rue. Merde! Un intersection en vu. Droite ou gauche? Il fallait se décider, il était à moins de cent mètre des rues. Heureusement, ou malheureusement, il n'eut pas trop le temps de se pencher plus longtemps sur la question. Il passa rapidement devant une ruelle et aperçut une longue chevelure rose. Il s'arrêta et s'en allait l'appeler lorsqu'il vu les six gaillards qui l'entouraient. Il se stoppa net, s'approcha lentement et silencieusement pour se dissimuler derrière un "container" a déchet. Sûrement la propriété d'un restaurant quelconque. Un air inquiet sur le visage, il écoutait attentivement la conversation guettant le moment propice pour aller sauver la demoiselle en détresse. L'autre? Il y avait un autre chien? Son chien? Castiel devint rouge de colère. Ils avaient osés toucher a son chien? Pourtant, Démon n'était pas tendre avec les inconnus... 
Soudain, un grand blond se jeta sur la rose et lui bloqua une main dans le dos. Décidément, Castiel n'aimait pas les blonds. Nathaniel par exemple. Bref, passons. Les autres s'approchèrent dangereusement et à ce moment, Castiel su qu'il devait intervenir. Il allait sortir de sa cachette lorsque la jeune fille fit un geste qui laissa le rouge bouche-bée. Elle avait assommer le grand blond d'un coup de tête bien placé. Castiel fut déstabilisé, mais voyant que la petite semblait vaciller, se dit qu'elle avait peut-être frapper un peu trop fort. Elle était maintenant en position de combat, ou en tout cas, ça ressemblait vaguement a ça car, le rouge avait bien l'impression que Miss Bonbon avait fait ça par impulsion et en vérité ne savait pas du tout se battre. C'est la qu'il sortie, calmement, les mains dans les poches. 

- Hey les gars! Ça va?... Vous ne devriez pas vous attaquer à de petites demoiselles sans défense., dit-il d'un ait froid et détacher. 

- Dégage, mec. On est six contre un, tu feras pas long feu si tu reste ici. Je te conseil fortement de te mêler de tes affaires. 

- T'en fait pas, je suis fait fort... Et oui... C'est mes affaires.

-C'est ta petite copine peut-être? Hahaha!

Il commença a se marrer avec ses autres potes. 

- Dans le mille crétin, alors JE te conseil de prendre tes copains à toi et de foutre le camp d'ici avant que je pète un plomb. Oh et... Laisse moi les chiens.

- Pas question! Qu'est-ce tu crois toi? Elle est dans nos filets, on la laissera pas partir. 

- Ok. C'est bon, j'ai compris.

Lorsque le plus grand des mecs s'approcha de lui, Castiel lui refila un jolie crochet de droite. Le brun tomba à la renverse sur le sol, inconscient. Il ne s'attendait sûrement pas à celle là. Les 4 autre se jetèrent sur lui pendant que le 5eme tenait Gaïa par le collier, fermement. Un coup de pied au bonne endroit a un, l'autre eu droite a un coude dans l'estomac. Il défonça la gueule de tout les enfoirés et fini par arriver au gardien du chien. Le sang qui coulait de sa lèvre à cause de la réception d'un coup de poing donna l'air à Castiel plus mauvais encore qu'il ne l'était. Le gars, le même blond que la rose avait assommer, lâcha le collier et s'en allait s'enfuir quand le rouquin l'attrapa par le collet. 

- Là! Maintenant! Tu vas me dire où est l'autre chien que vous avez prit.

- D... D-Derrière les boites de carton là-là-bas. On l'a enfermé dans une cage. 

Castiel se retourna vers Miss Bonbon pour lui annoncer la nouvelle, mais... Elle... Elle s'est évanoui? Aaargh! Qu'elle femmelette! Castiel esquissa un léger sourire et alla la voir. Il l'a prit dans ses bras, lui tapota les joues puis voyant que rien n'y faisait, la laissa par terre et alla chercher son chien. Mais derrière les boites, lorsqu'il découvrit la cage... C'est un petit chihuahua qui s'y trouvait... Il ouvrit la cage, laissant sortir le chien. Il avait tout fait ça pour rien? Castiel essaya de calmer sa colère et respira deux trois coup. Il alla ensuite récupérer la miss qu'il avait laisser derrière quelque seconde plus tôt. Il la prit comme une princesse et ne sachant pas du tout ou l'amener, prit le chemin de la maison. 

Spoiler:

Momo eut un peu de mal à garder les yeux ouverts. Le choc du coup qu’elle venait de donner l’avait sonnée. Elle entendit néanmoins quelqu’un arriver. Elle fut soulagée de voir le propriétaire de Démon lorsqu’elle se tourna vers lui. Il semblait relativement calme et engagea même la conversation avec les agresseurs de la jeune femme :

- Hey les gars! Ça va?... Vous ne devriez pas vous attaquer à de petites demoiselles sans défense.

Sans défense ? La jeune femme venait à peine de mettre un bon coup de boule à une de ces brutes et il disait qu’elle était sans défense ? Certes, maintenant elle était à deux doigts de s’écrouler de fatigue mais, elle aurait su quoi faire d’autre pour se défendre !

- Dégage, mec. On est six contre un, tu feras pas long feu si tu reste ici. Je te conseil fortement de te mêler de tes affaires.
- T'en fait pas, je suis fait fort... Et oui... C'est mes affaires.
- C'est ta petite copine peut-être? Hahaha!

Là, Momo ne comprit même pas ce qu’il y avait de drôle. Il avait beau avoir dit quelque chose que, en tant normal, elle n’aura pas accepté qu’on dise, autant dans cette situation, elle s’en fichait royalement. Tout ce qu’elle voulait, c’était récupérer son chien.

- Dans le mille crétin, alors JE te conseil de prendre tes copains à toi et de foutre le camp d'ici avant que je pète un plomb. Oh et... Laisse-moi les chiens.

À partir de là, l’esprit de Momo commença à flancher. La fatigue et le coup qu’elle venait de donner l’empêchait de réfléchir. Ce qu’elle vit devint peu à peu flou, et ce qu’elle entendait sembla lointain :

- Pas question! Qu'est-ce tu crois toi? Elle est dans nos filets, on la laissera pas partir.
- Ok. C'est bon, j'ai compris.

Un combat commença. La jeune femme aurait essayé d’intervenir si elle n’avait pas autant mal au crâne et aux jambes. Elle avait trop couru… Ou plutôt, elle avait couru trop vite, trop longtemps. Elle avait de l’endurance à allure normale mais, pas à la vitesse avec laquelle elle avait obligé à son corps à maintenir pour rattraper Gaïa. Elle essaya de se masser les tempes mais, elle faillit se recevoir une des brutes, alors elle tenta d’esquiver comme elle put, se ramassant contre le mur. Son avant-bras s’érafla contre le béton puis la jeune femme se laissa glisser le long du mur. Elle n’allait pas tenir très longtemps, elle le savait.
Momo crut voir tous les assaillants à terre. Elle voulut se relever mais l’effort fut trop important, lui puisant trop du peu d’énergie qu’il lui restait. Ses yeux se fermèrent puis, plus rien. Elle s’évanouit sans même savoir si Gaïa était libérée ou non.

Elle sentait vaguement qu’on lui touchait les joues. Aucune réaction de sa part. Quelques instants après, elle se sentit soulevée de sol. Là non plus, il n’y eut aucune opposition. On aurait pu lui faire n’importe quoi qu’elle n’aurait pas réagi. Mais, même si elle ne connaissait pas le rouquin, elle était certaine, inconsciemment, que c’était lui qui la portait et qu’il ne lui ferait pas de mal.
Momo était callé dans les bras du roux qui la portait comme une princesse. Sa tête était contre son torse et elle entendait le son lointain des battements de son cœur. Cela l’apaisait. Le vent du soir venait également caresser sa peau.
Pendant que son porteur se frayait un chemin à travers la petite foule de personne qui était encore dans les rues, les passants les regardaient étrangement. Des scénarios faisaient place dans leurs esprits, certains plus délirants que d’autres mais, cela ne les empêchait pas de passer leur chemin. Il y avait tout de même des adolescentes qui aurait adoré être à la place de Momo, elles trouvaient cela mignon à regarder.
Ce n’est qu’une fois hors du centre-ville que la jeune femme commença à émerger. Ses yeux s’ouvrirent lentement. Sa vue devint de plus en plus nette. Elle voulut se frotter les yeux mais, elle vu des brûlures sur son avant-bras.

- Qu’est-ce que…

Elle s’interrompit avant de lever la tête de se retrouver presque nez à nez avec son porteur.

- Hein ? Tu m’as portée jusqu’ici depuis la ruelle ? s’étonna-t-elle.

Elle s’étonnait surtout du fait qu’il ne l’ait pas laissée dans la ruelle, après tout ils se connaissaient à peine, il n’était pas obligé de faire cela. Mais, elle ne pouvait que lui en être reconnaissante.

- C’est gentil, lui sourit-elle. Merci. Tu peux me reposer, s’il te plait ?

Il s’exécuta, la posant doucement sur le sol. Elle tituba légèrement puis Gaïa se précipita contre ses jambes, recherchant les caresses de sa maîtresse qu’elle avait failli perdre. Celle-ci fut heureuse de retrouver son Labrador mais, elle vit cependant qu’il n’y avait pas Démon. Elle en déduit que les brutes ne l’avait pas capturé.
Elle regarda alors rapidement son téléphone qui annonçait dix-huit heures, et vit deux messages en attente de sa mère. Elle lui demandait de rentrer. Elle soupira.

- Il faut que je rentre, où ma mère va me tuer. Je ne te remercierais jamais assez d’avoir récupéré Gaïa pour moi. Et… Je suis désolée pour Démon, que tu ne l’aies pas retrouvé. Je suis sûre que sans ces brutes Gaïa l’aurait pisté. J’espère qu’il te reviendra…

Si elle le connaissait mieux, s’il avait été son ami, Momo l’aurait pris dans ses bras mais, là, ce n’était pas possible. Elle prit la laisse de Gaïa et fit quelque pas mais, elle se retourna.

- Au fait, appelle-moi Momo maintenant, c’est toujours mieux que Miss, finit-elle par dire avec un sourire en coin. À bientôt, on se reverra, j’en suis sûre ! le salua-t-elle avec un geste de la main avant de faire quelques pas dans le but de retourner chez elle, Gaïa à ses côtés.

Spoiler:

Castiel voyait sa maison au loin. Ils étaient presque arrivés lorsque la jeune femme se réveilla. Elle lui demanda de la déposer, ce qu'il fit et la vit perdre l'équilibre. Il allait la rattraper quand son labrador vint arrêter sa chute pour lui demander des caresses. Elle le remerciait, regardait son téléphone, lui dit son nom et partie. Quoi? C'est tout? C'est fini? Juste comme ça? Ils venaient de vivre une aventure dangereuse ensemble et ça se finissait comme ça. Il la vit s'éloigner et remarqua son bras. Bruler et en sang par bout. Elle avançait lentement et en titubant. Castiel ne savait pas où elle habitait, mais il était certain qu'elle ne s'y rendrait pas. Elle tomberait avant.  Castiel avança de quelques pas et, faisant attention à ne pas toucher sa brûle, la prit par la main pour l'arrêter. 

« Momo, attend! »

Il la tira vers l'arrière et elle perdit l'équilibre. Il la rattrapa juste à temps. 

« Tu ne pourras pas te rendre chez toi dans cet état. »

Bien sur que non. Son bras était brûler et en sang, elle ne pouvait pas enfiler trois pas et sa tête devait lui faire affreusement mal avec le coup qu'elle avait donnée. Il la porta encore dans ses bras. 

« Écoutes, je te ramène chez moi, je te fais un bandage et une compresse et je te ramène chez toi. Tu appèleras ta mère pour l'avertir,  mais il est hors de question que je te laisse partir comme ça. Des plans pour que tu te fasse encore agresser. »

Qu'est-ce qu'il avait? Il s'inquiétait? Oui. C'était normal quand même. Pauvre Momo. Tout ça c'est arriver par la faute de Castiel. S'il ne s'était pas endormi dans le parc, Démon serait encore là, à ces côtés, à tirer sur sa laisse. S'il ne s'était pas endormi, la Miss n'aurait pas voulu l'aider à retrouver son chien. S'il ne s'était pas endormi, Momo irait parfaitement bien à l'heure qu'il es et serait sûrement chez elle en train de bouffer en famille. D'accord, il avait sauver un chihuahua, mais il avait blesser la petite rose, tabasser plein de gens, mais après tout ça, Démon restait introuvable.  
Ils arrivèrent devant la grande maison blanche et ils montèrent l'allée. Castiel ouvrit la porte et installa Momo sur le canapé. 

« Reste-là, je reviens. Il doit sûrement y avoir des bandages quelque part... »

Il la laissa en plan dans le salon pour se rendre dans la salle de bain. Il ouvrit la pharmacie, les armoires, les portes sous l'évier et fini par ne rien trouver. Il monta à l'étage et entra dans l'autre sale de bain. Il trouva une trousse de premier soin dans la pharmacie du miroir et redescendit les escaliers pour se rendre au salon. Il ouvrit la boite et commença à désinfecter la brule. Il savait que ça faisait mal, surtout qu'il n'était pas très délicat. 

« S'cuse, je suis pas très habile... »

Il sortit la crème et appliqua généreusement la pommade sur le bras de Momo. Il sortit enfin le bandage qu'il essaya de mettre sur le bras de la jeune fille. N'étant pas assez serrer, il se décédait tout le temps et Castiel commençait à perdre patiente...

Momo venait à peine de faire quelques pas qu’elle se sentit défaillir. Le rouquin lui attrapa la main, lui faisait perdre l’équilibre mais, il la rattrapa à temps. La jeune femme cligna des yeux, surprise. C’est alors qu’il lui dit qu’il allait l’amener chez lui pour soigner ses brûlures. À bien y réfléchir, c’est vrai qu’elle n’aurait pas pu marcher plus de trois minutes sans s’écrouler de fatigue. Elle accepta silencieusement en se laissant faire lorsqu’il la prit une nouvelle fois dans ses bras.
Une fois dans la maison, le jeune homme la laissa sur le canapé, dans le salon, avant de partir à la recherche de matériel de soin. Momo soupira de bonheur de pouvoir être assise, cela lui permettait de récupérer un peu de ses forces. Elle observa Gaïa découvrir la maison en allant dans chaque recoin de la pièce. Elle était soulagée que son chien n’ait rien.
Le rouquin revint alors à ses côtés, une trousse de soin à la main. Il ouvrit la boîte, en sortit le nécessaire pour désinfecter les brûlures de la jeune femme. Celle-ci se retint de grimacer lorsque l’alcool entra en contact avec ses plaies. Elle se laissa soigner sans broncher malgré le manque de délicatesse flagrant venant du rouquin.

- S’cuse, je suis pas très habile…
- J’avais remarqué, le taquina-t-elle en souriant.

Voyant ensuite qu’il avait du mal à faire un bandage assez serré, la jeune demoiselle décida de prendre les devants :

- Attends, je vais le faire. Tiens juste ça là…

Elle lui tendit le bout du bandage puis prit une des mains du rouquin, tandis que l’autre tenait le bout, et la posa sur le bandage contre sa plaie, lui faisant signe qu’il devait laisser le bout de ses doigts appuyer dessus. Lorsqu’elle fit un tour de bandage, elle enleva juste la main du rouquin puis elle enroula le reste de bandage autour de sa blessure puis lui demanda de faire un nœud avec le bout que chacun de deux tenait.

- Voilà. Merci. Et euh… ton nom c’est… ? demanda-t-elle en se rendant compte qu’elle ne le savait même pas malgré ce qu’ils venaient de vivre.

À peine lui eut-il dit son prénom que la jeune femme sursauta en sentant le vibreur de son téléphone dans sa poche arrière. Peu après sa sonnerie s’enclencha, une musique qui commençait fort dès le départ aux sonorités assez rock. La jeune femme décrocha en soupirant mais tint l’appareil un peu loin de son oreille. C’est alors qu’elle entendit presque crier son prénom avec autorité.

- Mais qu’est-ce que tu fais ? Ça va faire plus d’une heure que tu devrais être rentrée !
- Je sais mais… essaya-t-elle de protester avant de mettre le téléphone contre son oreille. (…) Mais tout va bien, t’as pas besoin de t’inquiéter (…) Vraiment (…) Je te dirais quand je rentrerai (…) Oui Gaïa va bien (…) T’as fini ? J’suis chez quelqu’un là… (…) Oui c’est ça… (…) À plus.

Sa voix était devenue de plus en plus ennuyée. Elle ne voulait pas tout dire à sa mère, notamment le fait qu’elle était chez quelqu’un qu’elle ne connaissait pas.
Elle s’affala sur le canapé en même temps qu’elle raccrochait. Elle fixa le plafond quelques instants avant de regarder vivement la rouquin à côté d’elle :

- Eh ! J’y pense mais mon père pourrait t’aider à retrouver Démon ! Faudrait que je lui demande…

Elle ne termina pas sa phrase, perdue dans ses pensées à chercher un plan pour tout dire à son père. Ce n’est que lorsqu’elle vit le regard interrogateur du maître du chien perdu qu’elle réalisa que ce qu’elle venait de dire ne l’éclairait pas vraiment.

- Mon père est vétérinaire, ça devrait aider. D’ailleurs peut-être que tu vas chez lui pour Démon ? Docteur Stevens, ça te dis quelque chose ? demanda-t-elle en pensant que si son père avait déjà soigné Démon, ça pourrait faciliter les recherches.

Gaïa vint alors près de sa maîtresse après avoir finit de découvrir la maison. Elle posa sa tête sur la cuisse de la jeune femme et attendit ses caresses. Celle-ci lui gratouilla le crâne en souriant.

- Enfin, je te l’ai déjà dit mais merci encore pour Gaïa. Et j’en reviens toujours pas qu’il y ait des personnes capables de voler les chiens pour les revendre, ils voulaient même me vendre moi !

Les sentiments se mélangèrent dans la tête de Momo, la colère, l’indignation… Elle se demandait surtout ce qu’ils auraient bien pu faire d’elle en fait.

- Heureusement que tu es arrivé, je sais pas ce qu’il se serait passé sinon…

Spoiler:

Ils avaient enfin fini ce fichu bandage. Castiel soupira. C'était plus complexe que s'en avait l'air. Il prit soin de ne pas trop serrer le tissus sur le fin bras de la demoiselle et rangea le reste des trucs dans la trousse. Elle lui demanda son prénom. 

- Eugène... Nan, je blague. J'm'appelle Castiel.

]Il le dit juste à temps car le téléphone de Momo sonna. Une musique rock se fit entendre. Apparemment un morceau des Living Nightmare's. Pas mal. Il s'en suivit d'une bonne engueulade de la mère de Momo que Castiel eut tout le loisir d'entendre vu les cri que cette première poussait. Momo essaya de négocier, puis de parler pour ensuite s'expliquer. Elle finit par raccrocher et s'affaler sur le canapé. Castiel rigola. 

« Vas-y, fais comme chez toi...»

Elle ne du pas trop l'écouter puisqu'elle changea prestement de conversation de manière très animer. Son père? Castiel leva un sourcil. Qu'est-ce que son père venait faire dans cette histoire. Comme si elle vu les point d'interrogation qui se dessinait dans les yeux du rebelle, Miss bonbon s'expliqua. Lorsqu'elle dit le nom de son père, un éclair se vit dans le regard de Castiel. 

« C'est mon vet ! Laisse-moi rire, c'est ton père? Momo Stevens, Miss bonbon animalière ? Haha ! Tu lui ressemble pas. »

Il changeait peu à peu de sujet mais il revint sur le principal quelque seconde après. 



« Je trouve ça dégueulasse... En plus, ils en ont pas assez de s'en prendre au animaux, ils en arrivent aux humains. Si j'en croise un, je sens que je vaisl'éruptionr éclater la gueule...»

Il fit une pause et soupira. Il caressa Gaïa. 



« T'inquiète... Je serais pas rester la à rien faire... Ou peut-être que si en fait... Mais comme je t'aime bien je t'ai sauver. Hehe. Tel un super hero, j'ai surgis de derrière une benne à ordure pour voler à ton secours et défoncer leur gueule de con... Dis? T'as faim? Tu veux dîner ici? Ça sera Pizza. »

Sans trop s'en rendre compte, Castiel commençait peu à peu à se faire une nouvelle amie. ~

- T'inquiète... Je serais pas resté là à rien faire... Ou peut-être que si en fait... Mais comme je t'aime bien je t'ai sauvée. Hehe. Tel un super héros, j'ai surgis de derrière une benne à ordure pour voler à ton secours et défoncer leur gueule de con... Dis ? T'as faim ? Tu veux dîner ici ? Ça sera Pizza.
- Excuse-moi de dire ça mais pour un super héros, une benne à ordure c’est pas très héroïque, fit-elle en pouffant de rire. Sinon, pour te répondre, je veux bien rester et manger ici, se reprit-elle pour lui répondre en souriant.

Elle trouva l’invitation très gentille de la part de Castiel et le fait qu’il lui ait dit qu’il l’aimait bien lui faisait autant plaisir. Elle s’enfonça un peu plus dans le canapé avant de sentir une douleur à l’arrière de son crâne. La jeune femme grimaça avant de se redresser pour se masser le crâne.

- J’aurais jamais cru que ça fasse aussi mal un coup de boule, se plaignit-elle. Mais tu avais l’air à l’aise au combat, du peu que j’en ai vu, fit-elle pensivement. Tu croies que tu pourrais m’apprendre deux, trois trucs au cas où ? Je pourrais en avoir besoin, ajouta-t-elle en pensant à Chris, un basketteur un peu trop envahissant à son goût.

Elle disait cela mais, elle n’était pas sûre qu’elle pourrait envisager une quelconque attaque contre Chris ; rien qu’avec le rapport de force, il la dominait largement. Momo secoua la tête pour effacer ces idées de son esprit. Elle caressa ensuite Gaïa et se demanda si elle aurait pu retrouver Démon s’il n’y avait pas eu ces brutes dans la ruelle. Probablement. Elle envisagea également la manière dont elle devrait s’y prendre pour convaincre son père de l’aider. Elle soupira profondément.

- Je me demande comment je vais expliquer ça à tout le monde, dit-elle en levant son bras bandé. Je me suis pris un mur ; qui croirait ça ?

En pensant à ses amies, elle soupira à nouveau. Elle savait qu’elles allaient la bombarder de questions pour tout savoir. Elle regarda Castiel se lever puis aller vers la cuisine quand, soudainement, elle fronça les sourcils. Elle se souvenait d’où elle avait déjà vu le rouquin !

- Ah mais je me souviens ! s’écria-t-elle. On est dans le même cours de sport ! Et j’ai entendu des gens parler de toi aussi. Majoritairement des filles il me semble…

Même si Momo aimait bien les rumeurs et autres, elle préférait faire abstraction de ce qui se disait sur Castiel pour se faire sa propre opinion de lui. Et, pour le moment, elle était plutôt positive.

- On m’a aussi dit que tu séchais pas mal de cours et donc que tu n’étais pas quelqu’un de fréquentable mais, j’avoue avoir du mal à le croire. C’est vrai que l’on est plus jugé par ses actes que par sa personnalité mais je pense que tu n’es pas tel que les gens te décrivent à travers tes actes, vrai ou faux ?

Momo était assez fière de la phrase assez philosophique qu’elle venait de dire, elle s’impressionnait elle-même de dire des phrases pareilles. Mais au fond, elle avait raison, beaucoup de personnes sont jugées par ce qu’elles faisaient et non par qui elles étaient. C’était l’identité qui faisait une personne, pas ses actions. Elle trouvait cela bien dommage que les gens s’arrêtent sur l’extérieur des personnes plutôt que l’intérieur.

- Au fait, tes parents ne sont pas là ? demanda-t-elle assez brusquement.

Elle venait juste d’y penser mais, elle n’avait pas senti cette présence parentale dans la pièce, ni même dans toute l’habitation. Et le temps qu’elle avait déjà passé dans la maison lui indiqua qu’il n’y avait qu’elle et Castiel. Pas que cela la dérange, au contraire, elle pouvait faire plus ample connaissance avec le rouquin mais, elle aurait bien aimé voir comment pouvait être les parents de quelqu’un comme lui… Momo pensa qu’avoir un fils comme lui ne devait pas être facile tous les jours. Elle sourit à cette pensée et reporta son attention sur Gaïa pour lui gratouiller l’arrière des oreilles. Elle commençait à s’attacher à Castiel sans même vraiment le remarquer…

Il lui répéta ce qu’il avait dit puis lui répondit.

- La rumeur dit que j'ai violé des filles et tout, que ma tête est mise à prix et bla-bla-bla...  J'ai fait bien des conneries, mais jamais j'ai violé quelqu'un.
- Je me demande qui peut faire circuler des rumeurs pareilles, s’interrogea la jeune femme, sceptique.

C'est alors qu'elle le vit soupirer, se poser sur le comptoir, et soupirer à nouveau. La jeune femme s’inquiéta puis :

- Comment je vais faire dans lui... ?

Elle comprit qu’il parlait de Démon. Ils ne l’avaient pas retrouvés et ils ne savaient pas où il pouvait être. Leur seule piste était peut-être le fait que Gaïa ait senti son odeur au niveau de la ruelle. Momo pensa qu’il fallait réessayer avec son chien, c’était pour le moment leur seul moyen de retrouver le beauceron.

- On va le retrouver… En tout cas, je  t’aiderais. Même avec le peu de temps que j’ai passé avec vous deux, je me suis attachée à lui, sourit-elle. Nous avons deux moyens de le retrouver, en utilisant le flair de Gaïa ou en demandant à mon… Elle s’interrompit, en pleine réflexion soudaine. Attends... commença-t-elle, les yeux soudainement brillants. Dis-moi que Démon a une puce électronique ou un tatouage pour le retrouver, fit-elle pleine d’espoir.

Si tel était le cas, son père pourrait sûrement savoir où se trouvait le chien et Castiel pourrait le récupérer. Cet espoir  redonnait le sourire à Momo, même si Démon n’était pas son chien, elle avait joué avec lui et elle l’appréciait.

- Je demanderai à mon père demain, ça facilitera grandement les recherches !