Et une emmerde de plus [Joanie/James]

Des emplettes, je devais en faire pour ramener quelques courses à la maison. J'étais à vrai dire en train de porter mes affaires doucement marchant calmement et avançant tranquillement dans la rue. Aucune personne pour me bousculer ou venir m'embêter jusqu'à ce moment fatidique où un homme passe alors à coté de moi m'attrapant et commençant à me demander mon argent ainsi que le reste de mes affaires, posant ses mains sur moi me rappelant ce dégoût auquel j'avais eu à faire par le passé lorsque mon père m'avais touché. J'avais l'envie de hurler de pleurer, d'aller dans un endroit calme et tranquille, mais je ne le pouvais... Il commença alors à me lécher le cou en rigolant. Je posais alors mes sac au sol cherchant à me débattre et à pousser un cri avant que celui ci ne sorte:

"Kyaaaaaa! "

Je restais pourtant incapable de me défendre les larmes coulant alors sur mes joues, j'étais totalement apeurée, je n'arrivais alors pas du tout à bouger mes doigts, ni même mon corps, impossible de bouger par moi même... Je serrais juste mes doigts avant de pousser des cris de peur et surtout d'angoisse, je voulais tout sauf revivre cela...

Je marche depuis un moment. La température a l'extérieur est excellente, je suis bien. Il y a un moment que je ne m'étais pas senti de la sorte. L'air froid de l'hiver me frappe au visage et inconsciemment, je serre mon manteau contre moi et mes yeux se balade sur les alentours.

Pleins de gens... Pleins de vie m'entoure. Je soupire. Tout ses gens ont l'air heureux. Au plus profonds de moi, je les maudits. J'aurais envie de frapper chacun d'entre-eux. Je pense a mon frère. Il y a un bon moment que je n'ai pas eu de nouvelle de lui. Je me demande comment il se porte, s'il s'ennuie de moi...

Soudainement, un cri. Je scan les alentours. Rien. Tout le monde vague a leurs occupation comme si rien ne venait de se produire. Je ne suis pas fou, pourtant, je l'ai bien entendu. Je me dirige vers l'endroit d'ou je crois, provient le bruit.

C'est alors que je la voit. Un peu plus grande que moi, elle semble en mauvaise posture dans les bras d'un homme. Je m'approche, mine de rien et alors que l'homme semble occupée a passer sa langue dans le cou de la belle demoiselle, dans un élan vif, j'écrase mon poing dans le dos de l'homme qui se cambre de douleur.

J'en profites pour prendre le bras de la fille et je l'éloigne de cette brute. Je me retourne pour lui faire face un instant et je plonge mes yeux dans les siens.

- Attends là.

Mon regard s'obscurcit, alors que je fais face a l'agresseur. Il est beaucoup plus imposant que moi et surtout, il a probablement beaucoup plus de muscle que moi, mais ce n'est pas ce qui va m'arrêter. Je m'élance vers lui et le bat sans arrêt. Toute ma rage de la journée passe sur lui. Bien sûr, je mange beaucoup de coup moi-même. Un des coups m'atteint directement le nez et je sens un craquement désagréable. Mon oeil chauffe. Après un instant, l'homme arrête de bouger et je le maîtrise au sol. Je prends mon cellulaire au même moment puis j'appel la police, leurs demandant de venir sur les lieux. J'en oublie presque la pauvre femme qui doit être terrorisée.

Lorsque je me souviens de sa présence, assis sur l'homme, je me tourne un peu vers elle.

- La police arrive, reste ici, il vont te demander un témoignage.

Un deuxième garçon vient alors d'arriver, il choppe celui qui me touche depuis tout à l'heure. Je me fais alors tirer vers cet inconnu, il semble plus petit que moi. J'en oublie totalement mes courses et restes surprise, je pleure toujours. Je me blottit sur moi même n'osant pas bouger. Je le regarde faire et se battre pour moi. ce garçon semble savoir se battre et se défendre. Lorsqu'il se prend un coup je me relève alors presque fâchée et m'étonnant moi même. Je soupire alors lorsqu'il me demande de rester la pour que la police m'interroge et lui écrit sur mon portable:

[Je ... J'arrive pas à parler alors.... ils pourront pas m'interroger... J'ai peur des hommes...]

Je le regarde alors inquiète non plus pour moi mais pour lui étrangement je m'approche pour regarder le coup qu'il apprit et poser ma main congelée dessus afin que cela ne lui brule pu vu comment il est rouge. Je le regarde doucement avant d'essayer de parler. Je pose alors ma main sur ma bouche en y arrivant pas avant de prendre doucement l'une de ses mains et sourire ressortant mon portable pour lui dire:

[ merci beaucoup... Tu m'a sauvé et je te dois beaucoup.... Tu ... tu es le premier que j'approche depuis 8 ans...]

Je soupire alors doucement en le regardant et pose mes fesses sur le sol devant lui tirant mes sacs de courses vers moi et essayant de reprendre mon souffle doucement.

La fille ne me réponds pas. J'observe le portable un moment et j'y lis ce qu'elle m'a écrit. Elle ne parle pas. Bon...Alors je serais sa voix. J'hoche un peu la tête pour lui montrer que je comprends, puis je la voit approcher sa main de mon oeil douloureux. Lorsqu'elle dépose sa main sur mon oeil, je me recule vivement. Les contacts physique, très peu pour moi. Je la regarde un peu, mais je maintiens mes distances entre nous deux, en espérant ne pas lui avoir fait peur.

Un nouveau message sur son portable, en silence je lis de nouveau et un petit sourire s'affiche sur mes lèvres. C'est mignon. Mais il faut dire, qu'elle n'a pas réellement eu le choix de m'approcher. Après tout, c'est moi qui suit venu vers elle. Je ris un peu, forme de politesse que j'ai acquis avec le temps. Seulement, en riant je me rappel que j'ai terriblement mal au nez. Je crois bien qu'il est cassé, il faudra que je fasse un tour a l’hôpital. Je grimace un peu a cause de la douleur, mais je me reprends rapidement.

- Écoute.. Si tu es pas capable de parler, tu n'auras qu'a leurs faire une déposition écrite. Ce n'est pas la fin du monde.

Je regarde la fille s’asseoir et je reste sur place, puis je vois les gyrophares faire leurs apparition. Quelques policier viennent sur place et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire ouf, il me pousse au sol pour que je m'enlève de sur l'assaillant et il amène le garçon dans la voiture. Je grogne un peu. Normal, j'ai mal. Je sauve une fille et on me traite comme un batare. Je me relève lentement et je m'approche des policiers pour donner ma version des faits. Version qui n'intéresse personne. En effet, ils ont vite fait de moublier pour se ruer sur la demoiselle pour connaitre sa version.

Je reste en retrait. Après tout, je suis habituer.

J'étais surprise de voir qu'il me comprenait aussi bien mais qu'il s'était reculé à mon geste. Je soupirais alors doucement toujours sous le choc de ce qui venait de se produire lorsque la police arriva et commençait alors à me questionner me brutalisant un peu et surtout cherchant à me faire parler. Je soupirais de nouveau attrapant mon portable et demandant une feuille en papier ainsi qu'un crayon afin de pouvoir leur répondre. Je décrivais alors la scène sur la feuille et soupirais une fois qu la police fut repartie avec la personne qui m'avait fait mal. Je regardais alors le garçon doucement en voyant vraiment sa blessure prendre une tout autre couleur. Je regardais alors dans mon sac de course avant de lui tendre le bac de glace au citron que j'avais prit en lui tendant gentiment. Je laissais alors ma voix se dénouer réellement mais très timidement:

"Mets ca sur ta blessure avant que ça empire... "

Je souriais alors penchant la tête sur le côté surprise je posais ma main sur mes lèvres en me rendant compte que je venais de parler. Cela n'était pas arrivé depuis un bon moment à vrai dire j'étais réellement choquée de m'entendre parler aussi facilement. Je me mis à sourire réellement heureuse de ce qui venait de se produire avant d'ajouter difficilement:

"Merci beaucoup pour ton aide .... Je me nomme Katherine Mc bride, et toi?"

Je voulais savoir pour un jour aller le remercier d'une toute autre façon que par de simples paroles. Je voulais lui faire plaisir et surtout rembourser cette dette que je lui devais maintenant. Je fonctionnais ainsi et jamais personne ne pourrait rien faire pour cela. Je souriais de gaieté de coeur et surtout de joie, la joie d'avoir un nouvel ami et surtout d'avoir pu enfin parler de vive vive voix.

Je regarde les policiers s'en aller, puis je regarde de nouveau la jeune femme. Elle semble s'en être sortie comme une vraie championne. Je lui fait un sourire pour la rassurée, mais le simple fait de sourire me fait réellement mal au visage. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que je l'entends parler. Je fronce les sourcils comme premier reflex, n'a t-elle pas dit qu'elle était incapable de parler ? Peut importe, je tends tout de même la main pour prendre le sac de glace qu'elle me tends. Je le pose sur mon nez et je ressent tout de suite l'effet que le froids à sur ma blessure. Au début c'est très vif comme douleur, mais sa s'apaise par la suite. Ensuite, j'observe la réaction de la demoiselle. Elle semble tout aussi surprise que moi d'avoir parler. Cette réaction laisse échapper un rire de ma part. Après tout, c'est plutôt mignon...

Katherine, hun ? C'est un jolie prénom. Je souris un peu plus. Après tout, c'est rare que j'approches des gens, je préfère plutôt la solitude, j'ai appris il y a longtemps que sa nous permet d'être moins déçu, dans la vie. Par contre, elle, je lui fait confiance. Quelques chose me dit qu'elle ne me décevra pas de si-tôt. Depuis quand est-ce que je donnes ma confiance si facilement, d'ailleurs ? Je secoue la tête vivement, voyant que je ne réponds pas et qu'elle attends depuis un moment.

- Pardon. Enchantée, Katherine. Tu as un beau prénom. Moi c'est Joa- Je veux dire, James.. James Radke.

J'esquisse un léger sourire de politesse, mais sans un mot, je commence a marcher vers la rue, puis lorsque je suis assez loin, je me retourne pour lui faire face.

- Tu m'excuseras, mais je vais aller a l’hôpital, je crois que mon nez est cassé, je vais leur demander des cachets pour aller mieux. Je te rembourserais le sac de glace, merci de ton aide.

Je lui fait un sourire radieux que seul un garçon dans mon genre est capable de faire, puis, je me retourne de nouveau vers la rue.

Sujet: Re: Et une emmerde de plus [Joanie/James]

» Qu'il est beau. [avec Joanie Radke]
» Joanie une..un.. *tousse* une chose a connaitre. FINI :D!!

Et une emmerde de plus [Joanie/James]

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