Voilà nous étions arrivés chez elle ! C'était sympa, mais sans plus ! Bon c'était pas aussi grand que chez moi, mais ce qui me dérangeait c'était l'absence de chaleur. Pas qu'il faisait froid physiquement parlant au contraire, mais cette maison dégageait une froideur qui me rappelait les grands froids du nord de l'Islande. J'en ai eu un frisson car je préférais nettement mon manoir avec mes frères de cœur. Le Japon, j'avais déjà visité donc je n'ai pas eu de mal à reconnaître le style, mais j'étais mal à l'aise par l'atmosphère des lieux car elle manquait de chaleur humaine. Lorsqu'elle parla, je l'ai écouté et j'ai aussi retiré mes bottes gothiques en remerciant le ciel que je n'avais pas mis de dispositifs avec des poignards dedans. Je les rangeais dans un coin et j'enfilais des pantoufles qui se trouvaient à côtés et je m'avançais dans cette maison sans âme et je vis la cuisine, le salon en ayant oublié la présence d'Aoko et je fus ramené à la réalité en me voyant entraîner dans les escaliers avec Sodom derrière moi et tirer par Aoko pour arriver dans une chambre. Je regardais les lieux et souris doucement car là au moins il y avait une âme dans cette pièce et je lui répondis après qu'elle m'aie posé une question.

- Non pas du tout, je me sens bien plus à l'aise ici qu'ailleurs dans cette maison en fait ! Dis-je en regardant sa chambre.

Sodom vint renifler les lieux même grimper les marches pour renifler le lit et vu que ce n'était pas le mien, il redescendit puis loupa la dernière marche et s'étala comme un couillon au sol en ayant ses pattes emmêlées. Cela me fît rire puis je m'approchais pour lui caresser la tête et vérifier qu'il n'avait rien et je lui donnais une bise sur la tête en souriant tout en le serrant contre moi. Heureusement qu'il était là sinon sous l'atmosphère pesante en bas, j'aurais sans doute foutu le camp tellement je me sentais mal à l'aise. Je levais la tête et mes yeux tombèrent sur une photo d'Aoko et d'un rouquin. Tiens il me rappelait quelqu'un et en cherchant, je me souvenais de l'épisode plutôt chaud entre ce rouquin et moi, mais pour moi cela ne voulait rien dire surtout qu'à la base, je voulais m'éloigner de ce mec, mais ne m'avait pas laissé la possibilité de partir me calmer hors de sa chambre. Il devait sans doute être ce fameux Castiel, donc le demi frère d'Aoko. Bref, j'en avais rien à foutre car pour moi c'était du passé et je n'avais pas à revenir sur ce dérapage. Je m'étais alors assis sur l'escalier qui amenait au lit en m'étirant puis elle revint avec des photos puis je l'écoutais et finit par sourire.

- Je suis ton petit-ami non ? Tu peux me prendre en photo si tu veux ! Par contre je tiens à te dire que j'ai des cicatrises pas très importante, mais quand même nombreuses dans le haut de mon dos ainsi que sur mes jambes et mes bras ! Que tu sois au courant ! Et si jamais je dors, évite de prendre mon tatouage en photo s'il te plaît ! Lui demandais-je en souriant en coin.

Je lui souriais à sa demande alors je me levais et enlevais mon manteau puis également mon t-shirt et vu que j'étais déjà de dos elle pouvait le voir avec mes cicatrises. Je lui répondis alors avec douceur.

- Tu sais ça ne me dérange pas que tu me prennes en photo pendant que je dors, mais si je te demande pour mon tatouage c'est simplement pour pas que t'aies de problème par ma faute.

Je me tournais alors face à elle toujours torse nu et je savais que j'avais un corps très bien musclé et proportionné. Je la vis agir un peu bizarrement en me prenant la main et poser sa tête sur mon torse et relever la tête comme un peu perdue. Pour lui faire comprendre que j'étais là, je posais une main sur sa joue et l'embrassais avec tendresse et amour. Je finis par relâcher ses lèvres en lui souriant et je la vis à nouveau sourire puis je la laissais parler sans l'interrompre. Je lui répondis alors en souriant en coin.

Moi ? Te laisser tomber alors que je t'aime ? Cela ne me viendrait même pas à l'esprit. Cette Ambre me donne plus envie de fuir pour pas être contaminé par sa connerie ou de gerber qu'autre chose alors inutile de t'inquiéter ! Je comprends que tu sois jalouse, mais un truc me concernant, je n'attache pas d'importance à ceux du passé que j'ai eu avant toi. Pour moi, le présent et la seule chose qui m'intéresse ! Pour le fait que tu sois vierge, merci de me le dire et sache que je te forcerais jamais. Si je vais trop vite, tu n'auras qu'à me le dire. Lui dis-je en souriant tendrement en la serrant dans mes bras et je lui demandais avec douceur. Qu'aimerais-tu savoir ?

Je la laissais jouer avec mes doigts en emmêlant les siens aux miens ce qui me fît sourire. Elle reprit la parole en murmurant et je dois dire que j'étais touché et j'avais un peu rougis puis je répondais avec amour et tendresse au baiser qu'elle me donnait. Je la serrais contre moi puis entre plusieurs baisers, je lui répondis.

- Je... t'aime... au... ssi... mon... cœur...

Je voyais qu'elle avait enfin compris qu'elle ne rêvait pas ce qui me faisait sourire et je l'ai écouté puis en lui caressant la joue, je lui répondis.

Comme tu veux ma jolie ! Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil.

Par la suite, elle a décidé de mettre un film en m'entraînant dans son lit et sa manière de me tirer m'avait fait me retrouver à califourchon au-dessus d'elle. Je m'en fichais du film qu'elle avait mis. Je souriais amusé de la situation et frissonnais légèrement en la sentant me caresser le haut du dos entre mes omoplates tout en m'enlaçant le cou de ses bras. Je lui souriais tendrement jusqu'au moment où elle m'embrassa, je lui rendais alors le baiser tendrement en me collant à elle. Notre baiser prit fin lorsqu'elle me confia son bonheur de m'avoir rencontré. Je dois dire que j'étais surpris, mais en même temps j'étais heureux de la rendre heureuse. Je n'eus pas le temps de lui répondre qu'elle s'est mise à crier et sursauter à cause du film qui soit dit en passant ne m'avait absolument rien fait. Dans la réalité, j'avais vu pire alors les effets des films d'horreur, moi j'en étais vacciné au point par moment de trouver vraiment risible les effets spéciaux. Je souriais amusé de la voir effrayée comme ça. Je lui ai embrassé le front en lui caressant les cheveux et je lui répondis.

Ben alors ? T'as peur d'un film maintenant ? Attends, je suis si beau que t'en oublies le reste c'est ça ? Lui dis-je avec un sourire en coin amusé et un clin d’œil espiègle.

Ben quoi ? Je voulais la faire rire, ça lui changera les idées. Je me redressais pour pouvoir m'asseoir et me retirer mon pantalon pour être plus à l'aise puis je m'allongeais à côté d'elle en caleçon noir avec des petites têtes de mort grise dessus. Je mis un bras sous sa tête et la plaqua contre mon torse musclé. J'avais mon autre main sur mon ventre et je regardais le film qui m'ennuyait un peu. La réalité pouvait être bien plus effrayante que ça. Sodom c'était installé au pied des marches pour accéder au lit comme un gardien d'après ce que je voyais d'où j'étais. Je tournais la tête vers Aoko et je lui dis.

Concernant ce que tu m'as dis avant, je suis heureux de te rendre heureuse. Désolé d'avoir mis du temps à me rendre compte que je t'aimais. Lui dis-je avec un tendre sourire sur les lèvres.

Je la serrais contre moi puis j'ai été surpris de l'entendre dire qu'elle avait peur. Oui mais de quoi ? Que j'aille voir ailleurs ? Bon ben plus qu'à lui demander alors et c'était ce que je fis.

De quoi as-tu peur ? Je repris en souriant en coin. Au fait, merci pour le compliment même si je le savais déjà ! Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil malicieux.

Lorsqu'elle m'embrassa, je n'ai rien fait d'autre que répondre au baiser et sourire contre ses lèvres en la sentant me serrer contre elle. Je me sentais si bien dans ses bras et mon cœur s'était comme ouvert comme une fleur qui a éclos. Je le sentais battre comme jamais auparavant et j'étais vraiment apaisé dans son étreinte. J'avais finis par m'excuser du temps qu'il m'a fallu pour découvrir mes sentiments pour elle, mais bon je crois que je m'en étais un peu rendu compte quand je l'avais entendu hurlé qu'elle voulait qu'on tire malgré sa présence. Si elle savait que bon nombres de fois, j'avais désiré la même chose. Le poids de ma responsabilité me pèsera à jamais sur mes épaules et je dois dire que je ne souhaite pas que ma future génération subisse la même pression que moi aussi jeune. Je n'avais nullement l'intention de mourir avant longtemps. J'avais bien trop de choses à faire avant que ça arrive ! Les Skulls étaient dispersés à travers le monde, mais ici, il n'y avait que nous cinq. Ça pouvait sembler peut, mais au moins ainsi on ne se faisait pas repérer aussi facilement que dans une maison de yakuza.

Enfin bon, j'avais écouté ce qu'elle a répondu et il fallait que je veille à sa sécurité car elle serait capable de se mettre en danger pour des prunes du moins c'était l'impression qu'elle me donnait. D'un coup, je poussais un très léger soupire tout en frissonnant en sentant le bout de ses doigts me caresser le dos surtout le creux de mes reins. J'étais assez sensible au niveau de mon tatouage sûrement dû à la douleur que j'avais ressenti quand on me l'avait fait à mes onze ans. Je me souviendrais toujours de cette douleur atroce et ma demeure résonnait encore de mes cris à mes oreilles. Lorsque Sodom poussa un grognement, je prêtais attention à ce qui m'entourait et j'entendis des pas alors d'un coup, je changeais de place pour placer mon dos contre le mur sans le toucher et en me couvrant les jambes. J'avais deviné qui s'était, mais hors de question qu'on sache qui j'étais qu'Aoko le sache, était déjà plus qu'assez. Bien entendu, j'avais bougé avec une très grande rapidité et aussi sans le moindre bruit. Je pouvais passer pour un parfait espion à ce niveau. Je l'ai alors entendu et je lui répondis du tac au tac en chuchotant et marmonnant.

Hors de question que je me montre en caleçon devant ta mère ! Surtout si après je dois tourner le dos pour revenir ici ! Alors non, je reste là et puis je suis crevé ! Surtout que demain, je risque d'avoir des courbatures. D'ailleurs en parlant de demain hors de question que je meure en allant au lycée.

Non mais sérieux ! Le rose qu'il y avait à chaque coin qu'on tournait la tête c'était d'un horrible surtout que j'en avais fait des cauchemars la nuit qui avait suivie. Ça me rappelait ce foutu endroit des horreurs que j'avais vu avec mes parents en Thaïlande. Yeark !

Je l'avais fait rire de mon discours concernant sa mère et le lycée ce qui me faisait sourire puis je me suis retrouvé avec une espèce de plaid sur la tête vu qu'Aoko me l'avait lancé. Bref, je le mis juste sur moi pendant qu'elle allait chercher sa mère quant à Sodom il faisait comme office de meuble tellement il restait immobile. Je me demandais à quoi elle pouvait ressembler, mais je craignais le pire en me souvenant de l'atmosphère de froid et de vide dans la maison quand j'y étais entré. D'ailleurs j'entendis des pas arriver jusqu'ici alors je me redressais un peu pour me surélever en me recoiffant un peu ma chevelure de ma main puis je vis la mère d'Aoko. Enfin voir c'était plutôt comme si sa présence avait bouffé la chaleur des lieux et Sodom autant que moi n'avait pas trop apprécié ce changement dans l'air. Je ne montrais rien et Sodom resta silencieux quant à cette femme, elle se présenta et tourna tout aussi vite le talons pour repartir d'où elle venait sans que je puisse dire le moindre mot. J'étais soufflé du manque de chaleur dans ses gestes, ses mots, mais surtout à l'égard d'Aoko. Une fois qu'elle était repartis et en entendant la porte d'entrée se fermer derrière ce spectre si je puis dire, je n'ai pas pu m'empêcher de dire.

Veillez sur elle ? Non mais je rêve là ! C'est plutôt elle qui devrait se soucier de ça vu les situations dont tu dois toujours faire face. Pff, Dieu sait ce qui te serait arrivé si j'étais pas intervenu à ta demande à ce qu'on tire malgré ta présence ! D'ailleurs Aoko, ne recommence pas à demander ça s'il te plaît !

Je soupirais exaspéré par sa mère ! Y a pas à dire, j'avais du mal à l'encaisser et pas étonnant si sa mère n'était jamais là, qu'elle se sente seule ici. Je finis par enlever le plaid que je pliais pour le poser à côté et de me rallonger. Je regardais Aoko se déshabiller et se rhabiller pour dormir et je la voyais rougir ce qui me faisait sourire. Je m'étais placé plus au milieu du lit et toujours sur le côté sentant la fatigue me gagner gentiment. Aoko finit par revenir sur le lit en m'obligeant à m'allonger sur le dos et je la laissais faire et j'avais écouté ce qu'elle avait à me dire. Je la serrais contre moi en lui caressant doucement le dos puis je lui répondis.

Concernant le lycée, mes frères de cœur savent que je n'ai guère besoin d'aller au lycée du coup que je sèche, ils en rigolent plus qu'autre chose. Aoko, je t'invite à venir vivre chez moi et crois-moi dans ma demeure, il y a de la chaleur contrairement à ici. Je t'avoue que quand je suis entré dans ta maison que je me suis senti mal à l'aise. Elle ne dégage aucune chaleur humaine sauf dans ta chambre c'est pour ça que je me suis mieux senti ici. Concernant ta peur, sache que je suis toujours franc et je tiens mes promesses comme tu as pu le constater. Je t'aime Aoko et crois-moi, je ne te lâcherais pas de sitôt. Lui dis-je avec un sourire tendre.

Je m'approchais en me tournant sur le côté pour l'embrasser amoureusement en glissant une main dans ses cheveux puis je la relâchais doucement. Je me mis à bâiller doucement sentant la fatigue me gagner. Sodom finit par monter les escaliers et se poser sur la dernière marche en posant sa tête sur mes pieds ce qui me fît sourire. Je me redressais doucement pour lui câliner la tête et le serrer contre moi en lui donnant un baiser sur la tête pour lui dire bonne nuit. Je regardais Aoko et lui demandais.

Dis-moi, est-ce que ça te dérange si on dort la tête du côté de Sodom ? En général, il dort avec moi sur mon lit. Lui demandais-je un peu rose sur les joues à cause de la gêne.

Après tout, Sodom était ma peluche lorsque je dormais et cela allait être la première fois qu'il était avec moi et ne peut pas aller sur le lit vu que ce n'était pas le mien.

La fatigue continuait de se faire sentir et j'avais de plus en plus de mal à rester éveiller. J'avais écouté ce qu'elle avait à dire et je souriais légèrement et j'avais rien à rajouter à ça parce que me concernant cette femme n'avait rien d'une mère. La mienne avait beau avoir fait partie de la mafia italienne, elle au moins était une vraie mère. Elle me manquait d'ailleurs beaucoup comme mon père. Enfin je l'avais invité à venir chez moi et je savais que j'allais plutôt vite, mais cette maison me semblait inhospitalière bref, je l'ai vu devenir rouge écarlate ce qui me faisait sourire doucement attendri. Je l'ai écouté refuser mon offre, mais je savais que c'était trop tôt puis je lui répondis avec toujours un léger sourire.

Aoko ! Sache que ma proposition sera toujours d'actu ! Certes c'est un changement pour moi et pour les autres vu que tu es la première à poser le pieds chez moi ! Ils vont devoir s'habituer à toi c'est sûr, mais je suis sûr qu'ils vont t'apprécier à force de te connaître!

J'avais, par la suite, été gêné en demandant quelque chose à Aoko par rapport à Sodom. Je la sentis alors se coller à mon dos en me tenant contre elle ce qui me fît légèrement frissonné et rougir un peu plus. Lorsqu'elle me parlait en murmurant contre mon oreille, je m'étais mordu la langue pour étouffer un soupire car c'était si doux et bon de sentir son souffle si chaud caresser mon oreille sans parler que j'ai eu un frisson. J'avais tenté d'enregistrer ce qu'elle me disait même si j'avoue cela avait été difficile puis d'un coup je me suis retrouvé à nouveau allongé sur le lit. J'ai été scotché par ce qu'elle m'a dis par la suite et tellement surpris que je ne sus pas quoi répondre, cependant un sourire c'est mis à fleurir sur mes lèvres et Sodom s'avança d'un pas hésitant sur le lit et vint s'installer contre moi en face et me lécher la joue. Leur chaleur combiné me faisait m'enfoncer dans le sommeil plus rapidement et j'arrivais pas à résister davantage et en moins de quelques secondes, je m'étais endormi complètement apaisé et me sentant incroyablement bien.

Je m'étais endormi d'un sommeil sans rêve puis au bout d'un moment, ça avait commencé à changer en devenant noir puis d'un coup, des coups de feu et des sifflements semblait venir de partout autour de moi. Non ! Je voulais pas revivre ça ! Je commençais à m'agiter dans mon lit en agrippant les draps en voyant une scène qui me donnait envie de pleurer et en gémissant légèrement en ayant des larmes qui coulaient, je finis par marmonner.

Non... pa... man... me laissez... pas....

Je m'étais tourné pour être sur le dos et je tenais fermement les draps dans ma main sous la couverture. Sodom quant à lui était parti avec Aoko et s'était régalé de la viande en se jetant dessus. J'avais dû pas mal gigoter dans mon sommeil car le froid du mur me fît frissonner, mais ne m'a pas réveillé. J'avais envie de chialer comme un môme à cause de ce souvenir car je refusais que ça se reproduise avec les autres, me sentant responsable. Je sentis alors une source de chaleur contre mon torse ce qui me fît doucement soupirer et j'ai entendu une voix parmi le brouillard de mon cauchemar ce qui me réveillait gentiment. J'entendis vaguement ce qu'on me disait, mais je compris de qui me parlait lorsque je ressentis de douces lèvres se poser sur les miennes. Là je me réveillais tout en douceur et je posais une main dans son cou pour répondre et prolonger le baiser. Je me sentais bien mieux et je glissais un bras dans son dos pour la plaquer contre moi pour accentuer le doux baiser. Je finis par détacher doucement ses lèvres et à ouvrir les yeux pour la regarder avec un sourire tendre et lui dire encore légèrement endormi avec une voix paresseuse.

Salut...

Je ne m'en étais pas rendu compte, mais j'avais les traces de mes larmes sur mes joues et ça ne pouvait tromper personne.

J'étais content qu'elle accepte finalement de venir chez moi car je m'y sentais bien plus à l'aise alors je lui avais souris tendrement sans me rendre compte que j'avais pleuré. J'allais lui répondre pour Pyrus quand elle me posa une question qui me perturbait. C'était une blague ? Je posais ma main sur ma joue et regardais ma main qui me fît constater que j'avais effectivement pleuré. Lorsqu'elle vint se coller contre moi, je n'ai pas réagis vu que je repensais à mon souvenir que j'avais rêvé dans la nuit. Bon sang ! Pourquoi fallait-il que je me souvienne de ça ? Je finis par réagir en sentant une caresse sur ma joue ce qui me fît regarder Aoko. J'étais touché par qu'elle m'a dis puis je la vis faire avec Sodom. Cela me fît doucement sourire en les regardant puis je me tournais sur le dos pour regarder le plafond ou plutôt l'écran en y voyant mon reflet puis je finis par lui répondre d'une voix calme et douce.

Concernant Pyrus, bien évidemment que tu peux la prendre ! Lui dis-je en la regardant avec Sodom.

Je finis par reposer ma tête sur l'oreiller en fermant les yeux ce qui me fît revoir les souvenirs de mes derniers instants avec mes parents. Certes ma mère n'a jamais été une figure maternel et on s'est disputé assez souvent, mais au fond, je l'aimais quant à mon père, il avait joué le rôle du père et aussi celui de la mère pour moi. Bordel ce qu'ils pouvaient me manquer ! C'était vraiment atroce ! Cela faisait deux ans depuis la tragédie, mais leur disparition pesait toujours car je n'avais pas fait le deuil me sentant coupable. J'avais à nouveau mes larmes qui coulaient sur mes joues et je le sentais bien puis je finis par desserrer la bouche à Aoko d'une voix rauque.

Cette nuit, j'ai cauchemardé d'un souvenir datant d'il y a deux ans. Comme tu le sais ma vie n'a rien de normale comme tu as pu le constater quand je t'ai secourue dans le métro. J'ai commencé sur le terrain, il y a cinq ans. Bref, il y a deux ans, je me suis retrouvé au milieu d'une fusillade avec les autres et... ce jour-là, mes parents... sont morts en me protégeant... Les deux ont rendu leur derniers souffles dans mes bras...

Là, j'arrivais plus à endiguer le flot de mes larmes tellement elles coulaient et c'était tellement important que j'en suis venu malgré moi à pleurer à chaudes larmes. Lui raconter a été comme un poids qui se libérait de mon cœur. Dieu ce qu'ils pouvaient me manquer !