Deux populaire qui se rencontrent, ça donne quoi ? {Pv Alyce}

La cloche annonçant la pause repas retentie suivi du bruit assommant des chaises qui frottait le sol et des élèves qui sortaient en trombe de leurs classes. Elliot soupira avant de ranger ses choses à son tour. Il détestait devoir quitter la classe alors qu’il était en train de travailler. Mais bon il était obligé de s’arrêter. Il finirait ses numéros plus tard. Il sorti de la classe en même temps que quelque retardataires. Il ne restait plus grand monde dans les couloirs alors Elliot pouvait souffler un peu avant d’arriver à sa case. Il trainait les pieds et prenait son temps, avec un peu de chance les gens en auraient marre de l’attendre et partirais manger sans lui. Il détestait lorsqu’il y avait trop de gens autour de lui. Oui, il était populaire mais ça c’est seulement à cause de son charme naturel et il n’était pas pour envoyer chier les gens, ensuite il aurait plein d’ennemis. Pourtant, il mourrait d’envie de le faire à chaque salope qui venait lui demander de sortir avec. Qu’es-ce qu’elles savaient de lui ? Pourquoi pensaient-elles l’aimer alors qu’elles ne savaient rien de lui et de son horrible personnalité ? Pourquoi y avait-il autant de personnes inutiles qui le suivaient partout ? Pour devenir plus populaire, surement. Le lycée c’est comme une course à la popularité, c’est horrible.

Elliot soupira à nouveau. Ses amis était là, aucun d’ente eux ne c’était décourager à force de l’attendre. Il n’avait pas envie de voir des gens, il avait envie d’être seul, toute cette popularité l’écrasait. Dès que ses amis le remarquèrent, ils levèrent les bras dans sa direction. Elliot leur fit un sourire d’ange avant de sortir la bonne vieille excuse :

« Oh désoler, vous m’attendiez ? J’ai oublié de vous le dire, mais je ne vais pas pouvoir manger avec vous, j’ai un rendez-vous avec une fille !

-Oh ! Notre petit Elliot serait-il tombé amoureux ? Répondit un grand blond avec un sourire moqueur aux lèvres.

-Il est un peu trop tôt pour le dire, mais de vous inquiétez pas, je vous raconterez tout en détail. »

Sur ce, le petit groupe parti laissant Elliot seul devant son casier. Enfin presque seul.

« Rendez-vous avec une fille ? Roh mais t’aurait pas pu trouver mieux comme excuse ? Là on va où pour qu’ils ne remarquent pas que t’as menti ?

-Bah sur le toit.

-Haha très drôle ! Il nous faut une clé pour aller là !

-Et qui a dit que je ne l’avais pas ? »

Dit-il en sortant un petite clé de la poche de son sac avant de la mettre sous le nez d’Andy. En effet, Elliot avait été la volé, dans la salle des professeurs, quelques heures plus tôt. C’était un peu risqué, mais il avait toujours une bonne excuse s’il se fessait coincer. Sans plus tarder, il prit son repas dans son casier et parti vers la cage d’escalier. Le toit se trouvait tout en haut de cette dernière. Il monta donc jusqu’en haut en se cachant du regard des professeurs, s’il se fessait coincer il n’avait pas d’excuse cette fois. Une fois rendu, il déverrouilla la porte à l’aide de la petite clé et il prit soin de placer une grosse roche pour bloquer la porte afin d’éviter de se faire embarrer à l’extérieur. De cette façon d’autres personnes pouvaient entrer, mais il ne pensait pas que quelqu'un vienne.

Il s’installa dos à la clôture. Il fessait gris, de gros nuage cachait le soleil menassent de pleuvoir à tout moment. Mais il ne fessait pas trop froid, une simple verste suffisait. Et comme Elliot ne portait jamais de manches courtes, c’était parfait.

« Je devrais venir ici plus souvent. C’est calme ! Parfait pour faire ces devoirs !

-Roh mais je rêve ?! Tu ne pense qu’à étudier ou quoi ?

-Ta gueule Andy ! J’ai le droit d’étudier si je veux ! J’ai des années à rattraper moi !»

Elliot commença à manger son sandwich en tournant le dos à son hallucination. Il ne se doutait pas qu’on l’avait entendu.

Ouvre moi:

La cloche sonna. C'était enfin l'heure de la pause repas, je ne m'en réjouissais pas vraiment. A vrai dire, je m'en fichais, je n'avais pas faim. Mais je voulais juste quitter cette affreuse salle moisie. Même en cours, je n'avais pas le droit à une minute de répit. J'étais toujours poursuivie par une bandes de filles débiles qui prétendaient être mes amies. Je me voilais la face. Pourtant ça semblait évident, malgré toutes ces personnes qui m'entourait, j'étais seule. Je n'avais pas d'amis.. Ou du moins aucun qui soit réellement sincère. Comme quoi, même si je comptais parmi les plus populaires de ce lycée, j'étais incroyablement seule...
Je sortis donc de la salle en maugréant. Mes groupies avait disparu et laissées place à un groupe de vieux pervers bavait derrière moi. Il m’agaçait terriblement, à me suivre et à murmurer derrière mon dos. Je m’arrêtai brusquement dans l’espoir de les faire fuir. Mais mon geste provoqua exactement l’effet inverse. Le plus téméraire du petit groupe se mit juste derrière moi et me prit par la taille. Il ne savait pas à qui il avait à faire ou quoi ? Par habitude, je jetais un regard circulaire autour de moi en espérant voir mon frère mais il n'y avais personne. Tant pis. Je me retournai brusquement vers mon assaillant et le gifla de toute mes forces. Le type me lâcha aussitôt en portant la main à sa joue rougie.

« N'essaie plus jamais de faire ça ! C'est clair ? » le menaçais-je

Il se hâta de s'enfuir. Décidément, malgré mon étonnante beauté, je faisais fuir les garçon. Quoiqu'il en soit, j'avais envie de m'isoler, d'être un peu seule. Tous ces personnes qui ne cherchaient qu'à se faire un nom dans l'établissement auprès de moi me sortait par les narines.

J'allais vers les toilettes des filles en espérant y être seule mais je n'y trouvais pas la paix. Dans le cour pareil, et dans la cafétéria encore pire. En passant devant la cage d’escalier menant au toit je crus entendre une porte se fermer. Un très léger bruit, comme s'il était très loin. Je regardai rapidement autour de moi pour voir si il n'y avait pas de professeurs ou de surveillants et grimpai les marches. J'arrivai devant la porte menant au toit et j'entendis du bruit.

« Je devrais venir ici plus souvent. C’est calme ! Parfait pour faire ces devoirs !

Il y eu un blanc. Sans doute une autre personne que je n'entendais pas puis le premier reprit la parole.

« Ta gueule Andy ! J’ai le droit d’étudier si je veux ! J’ai des années à rattraper moi ! »

Des gens sur la toit ? Par ce temps là ? Il faisait gris dehors pourtant. Je tentai de pousser la porte mais elle ne s'ouvrit pas. Pourtant j'étais sûre d'avoir entendu des voix ! Je poussai encore la porte mais rien, à faire, elle ne cillait même pas.

« Hé ho ! Il y a quelqu'un ? » appelais-je

Dans une dernière tentative, j'appelais les personnes sur le toit. Je savais que si un professeur e chopait, j'allais avoir des problèmes. Mais ma curiosité était bien plus forte...

HRP :

« Hé ho ! Il y a quelqu'un ? »

Elliot avala son sandwich de travers, on l’avait entendu ? Non seulement il s’était énerver, mais en plus, il parlait tout seul, mais qu’es-ce qu’on allait penser de lui ? Et si c’était ses amis qui avaient découvert son petit jeu et l’avaient suivi ? Non, impossible, c’était une voix de fille. Elliot hésita un moment avent d’aller ouvrir la porte, la roche qui empêchait la porte de se fermer avait disparu. Elliot se gratta la tête, mais où était-elle passer ? Bon, ce n’était pas trop important. Le plus important c’était de voir qui était l’intrus qui le dérangeait pendant qu’il mangeait. Le petit roux jeta un coup d’œil par la petite fenêtre sur la porte menant au toit. C’était Alyce, une fille assez populaire chez les terminales. Elliot aussi la connaissait, malgré le fait qu’il soit en seconde. Il faut dire qu’elle était vraiment belle. Avec ses grands yeux bruns et ses jolis cheveux blancs, plusieurs garçons doivent déjà en être tombés amoureux. Mais bon, il n’était pas pour la laisser là.

«Il doit y avoir une clé dans la serrure, je ne me rappelle pas de l’avoir retiré.» Dit-il en pointant la poigner de porte dans la fenêtre.

Il attendit que la jeune fille entre pour retourner à sa place afin de finir son sandwich. Il ne lui avait pas accordé un seul mot et il n’avait pas l’intention de lui parler. À la base il était venu ici pour être seul, pas pour socialiser. Et là elle n’allait pas tarder à aller chercher ses amies pour qu’elles viennent elle aussi polluer son espace vital. Elliot soupira. Pourquoi l’avait-il laissé enter ?

Elliot se tourna vers Alyce, est-ce qu’elle l’avait entendu crier sur Andy ? Il rougit. Et si elle l’avait entendue, qu’es-ce qu’elle pensait de lui maintenant ? Elle devait certainement se moquer de lui. Elliot commença à avoir chaud, il avait honte. Autant poser la question à Alyce, comme ça il pourrait en avoir le cœur net.

«A-Alyce… Je ne veux pas me monter indiscret, mais tu pourrais me dire ce que tu as entendu de la porte ? »

Désolé:

J'attendis donc devant la porte qu'on m'ouvre. Les personnes derrière la porte ne pouvaient pas se défiler, je les entendais ! Quelques instants passèrent puis je perçus le bruit de pas derrière la porte puis un s'adressa à moi à travers la porte.

«Il doit y avoir une clé dans la serrure, je ne me rappelle pas de l’avoir retiré.»

Je baissa les yeux vers la serrure en question et je vis en effet des clés. Je me sentais un peu stupide, car depuis tout ce temps je ne les avais même pas remarqué ! Enfin, j'ouvris la porte et sortis sur le toit, en refermant le porte derrière moi. Je constatai avec surprise que j'avais affaire à un petit roux de seconde. Elliot, si je me souviens bien. Elliot... Andre... Anfer... Anderson ! C'est ça Elliot Anderson ! Un populaire parmi les secondes. Un bosseur d'après ce qu'on m'a dit. Je ne le connaissais que de loin.

Je me demandai pourquoi il était là et en même temps cherchai l'autre personne des yeux. Je ne voyais personne. Pourtant il parlait avec quelqu'un j'en étais sûre ! Même si je n'avais pas entendu la personne, je le savais. Il avait même crié que lui.

«A-Alyce… Je ne veux pas me monter indiscret, mais tu pourrais me dire ce que tu as entendu de la porte ? »

Il avait l'air gêné. Il rougissait un peu. Il me regardai de son regard noisette attendant ma réponse. Il me dominait en taille mais de très peu seulement. Je mis mes mains sur mes hanches et humectai mes lèvres.

« Ben.. En faite pas grand chose, affirmai-je en hochant la tête. Je t'ai entendu parlée à quelqu'un puis il y eu un moment de silence et tu t'es mis à crier. »

Je fis le tour de la terrasse du toit, mais je ne vis personne. J'étais dans le dos d'Elliot et puis en continuant de marcher de l'inspectai plus en détail. Il portait des vêtements amples trop grands pour lui. C'est vrai qu'il faisait un peu froid mais quand même.

J'allai vers la lourde porte métallique et m'adossai dessus. Je fermai les yeux et soupirai longuement. Puis je les rouvrit en appuyant mon menton sur la paume de ma main.

« Avec qui tu parlais Elliot ? Je t'ai entendu t'énerver. C'était pas sur personne ? »

Je le fixai d'un regard froid. Je ne sais pas pourquoi, je le regardai comme ça. Il n'avait pas l'air méchant pour tant. Il était plutôt attendrissant. Avec sa tête d'enfant pris en flagrant délit et ses grands yeux marrons. Vraiment j'aimais bien ce type. Mais je voulais quand même qu'il me réponde :

« Alors c'était qui ? »

« Ben... En faite pas grand chose, répondit-elle en hochant la tête. Je t'ai entendu parler à quelqu'un puis il y eu un moment de silence et tu t'es mis à crier. »

Elle l’avait donc entendu. Elliot se figea, il ne savait plus quoi dire. Quel mensonge allait-il pouvoir inventer pour ce sortir de là ?

« Avec qui tu parlais Elliot ? Je t'ai entendu t'énerver. C’était pas sur personne ? »

Elle avait dit son nom, elle le connaissait, il ne pouvait plus rien faire. Si elle connaissait son nom, elle pouvait partir des rumeurs sur lui. Il devait vite trouver une excuse, un mensonge, quelque chose pour cacher son malaise. Elle lui jeta un regard froid avant de dire :

« Alors c'était qui ? »

Il avait envie de lui dire de se la fermer le temps qu’il cherchait une excuse, mais ça aurait été vraiment stupide de sa part. Il prit sa tête entre ses mains et bafouilla une excuse :

«Euh… Je… J’ai…. Oh je sais ! Une pièce ! Tu sais une pièce de théâtre, je répétais… euh, Je suis dans le club d’art plastique... Euh dramatique ! Je voulais dire art dramatique !»

Il n’avait pas l’air très à l’aise, il bégayait et même s’il avait l’habitude de mentir, il n’avait rien préparé pour ce genre de chose. C’était la première fois que quelqu’un l’entendait discuter avec Andy ! Elliot jouait nerveusement avec le bas de son chandail. Allait-elle le croire ? Certainement pas, il était beaucoup trop nerveux pour qu’on puisse croire à son mensonge. Ça y est, il allait perdre la face devant cette fille ! Et en plus, elle allait surement partir une rumeur sur lui comme quoi il était fou. Le pire c’est que ce n’était pas faux. Il était déranger ! Halluciner une personne morte ce n’était pas normal ! Il commença à jouer avec ses cheveux, il devait peut-être se trouver une histoire un peu plus crédible et la faire passer pour la vérité. Un truc comme… Il avait beau chercher, rien ne lui venait à l’esprit. Il devrait peut-être dire la vérité … Euh non ! Mauvaise idée ! Là elle allait vraiment croire qu’il était fou. Il devait trouver autre chose… mais quoi ?! Il devait peut-être la menacer ? Oui, c’est ce qu’il allait faire, c’était ce qu’il y avait de mieux. Il s’approcha de la jeune fille visiblement septique et lui serra l’épaule. Elliot fixa Alyce dans les yeux avec un air menaçant.

«Tu n’a rien entendu d’accord ? Je t’interdis de dire quoi que ce soit dans mon dos, sinon tu vas le regretter. Je n’aime pas les salopes dans ton genre. Des filles toujours à la recherche de ragots et qui ne savent pas garder leur langue dans leur poche. »

Il fini sa phrase en serrant un peu plus fort l’épaule de la jeune fille. Il la relâcha par la suite et retourna s’assoir dans son coin avec Andy qui ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il a été trop violent avec la jeune fille et qu’il devait faire plus attention aux dames. En particulier si elle était aussi jolie. Elliot fronça les sourcils sans porter attention au jeune homme. Il n’avait pas envie de s’enfoncer encore plus en parlant à son hallucination devant quelqu’un.

Je lisais parfaitement la gêne sur son visage. Il rougissait, il se sentait mal.

«Euh… Je… J’ai…. Oh je sais ! Une pièce ! Tu sais une pièce de théâtre, je répétais… euh, Je suis dans le club d’art plastique... Euh dramatique ! Je voulais dire art dramatique !»

Et il mentait très mal aussi. Du théâtre ? Je n'y croyais pas une seconde. Il me prenait pour une idiote ou quoi ? Il parlait peut-être tout seul. Peut-être était-il cinglée ? Je regardai ce petit rouquin de seconde. Je le trouvais plutôt mignon. Pas comme on trouve mignon un garçon sexy, non, comme on trouve mignon un petit animal blessé. Et c'est ce qu'il semblait être. Un petit être fragile, qui ne demandais qu'à être protégé.

« Je ne te crois pas Elliot. Pourquoi tu me mens ? »

Mon regard s'était attendri. Je voulais faire un pas vers lui, mais il m'attrape l'épaule et me fixa d'un air qui aurait voulu menaçant. Il ne me faisait pas vraiment mal, mais c'était plutôt cocasse comme situation.

«Tu n’a rien entendu d’accord ? Je t’interdis de dire quoi que ce soit dans mon dos, sinon tu vas le regretter. Je n’aime pas les salopes dans ton genre. Des filles toujours à la recherche de ragots et qui ne savent pas garder leur langue dans leur poche. »

Je rêvai ? J'étais en plain rêve c'est ça ? Il me menaçait moi ? La fille la plus populaire du lycée ? Et par dessus le marché, il me traitait de salope. En temps normal, je lui aurai rétorqué une phrase qui lui aurai cloué le bec mais je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas.. Derrière son air menaçant, il dégageait comme de la peur. Un peu comme ces bêtes sauvages qui attaque lorsqu'elle ont peur. Elliot serra un peu plus fort mon épaule avant de me lâcher et de s’éloigner pour se rasseoir dans son coin.

Je restai debout à regarder le petit roux de dos. Il m'avait menacé et je m'en fichais pas mal. Il semblait tellement triste... Ou peut-être était-il vraiment cinglé ? Il n'y avait qu'une façon d'en avoir le cœur net. Au risque de l'agacer, je m'approchai de lui. D'une voix douce, je lui dis :

« Elliot, dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? »

Allait-il m'envoyer bouler ? Ou me répondre honnêtement ? J'en avais aucune idée. En attendant sa réponse je m'assis à côté de lui. J'étais têtu, il allait très vite s'en rendre compte.

HRP:

« Elliot, dis-moi, qu'est-ce qui ne va pas ? »

Mais c’est qu’elle avait le don de l’énerver la petite Alyce. Lui dire ce qui n’allait pas ? Pour qui prenait-elle le petit roux ? Il n’était pas dupe, il savait très bien que chaque chose qu’il lui disait pouvait se retourner contre lui. Toutes les filles sont comme ça. Elles mentent, partent des rumeurs et vous charme afin de mieux vous détruire. Un sourire moqueur se traça sur le visage du petit roux. Elle pensait réellement qu’il allait juste comme ça lui raconter sa vie ? Puisque oui, ce qui n’allait pas c’était son histoire au complet. Il aurait préféré naitre dans le corps d’une personne qui pouvait vivre plus longtemps. Mais les miracles n’existes pas, son destin était tout tracer, il devait mourir. Elliot se tourna vers la jeune fille. Il ne s’attendait pas à la voir aussi proche. Elle essayait vraiment de gagner sa confiance. Ça l’énervait. Il secoua la tête avant de dire :

«T’as toujours pas compris ? Tu pense réellement que je vais tout te raconter juste comme ça ? Je te connais même pas !»

Elliot se mordit les lèvres, il en avait encore trop dit. Il aurait du nier le fait d’aller mal, mais non, en plus il avait laissé entendre qu’il y avait beaucoup à raconter. Le roux se tapa le front quel imbécile ! Il devait vite trouver quelque chose à dire pour changer l’atmosphère. Il réfléchi quelques secondes avant de dire :

«Il fait chaud pour la saison non ? Pourtant, le fond de l’air est frais…»

Comme si elle allait le croire... Au moins il avait dit quelque chose, ça allait peut-être marcher avec un peu de chance. Elliot n’irait jamais raconter quoi que se soit à quelqu’un qui ne lui aurait pas prouvé qu’il ou elle est digne de confiance. Là, Alyce avait tout d’une fille qui irait tout raconter à ses amies. C’était certain qu’elle-même ne dirait pas quoi que se soit à un inconnu ! Si elle réfléchissait un peu elle s’en rendrait compte.

Spoiler:

Elliot se tourna brusquement vers moi. Il semblait légèrement agacé.

«T’as toujours pas compris ? Tu penses réellement que je vais tout te raconter juste comme ça ? Je te connais même pas !»

Comme je m'y attendais, il m'envoya bouler. Mais il avait quand même sous entendu qu'il avait tout un passé derrière lui. Je me doutais que mon insistance allait l'énerver, mais je m'en fichais. Il était vrai qu'on ne se connaissait que de loin, mais dans sa façon d'être distant, sa façon d'esquiver les gens... Il me ressemblait en faite.. Mais c'était légitime qu'il ne me déballe pas sa vie comme si j'avais été sa meilleure amie. Je comprenais. Et pourtant, je m'assis à côté de lui.

«Il fait chaud pour la saison non ? Pourtant, le fond de l’air est frais…»

Il tentait de changer de sujet. Évidemment, il ne voulait pas que je le questionne sur sa vie. Moi non plus je n'aurais pas raconter ma vie à n'importe qui.

« T'as raison. On se connaît pas. »

Je poussai un long soupir. Je me demandais quand il allait me dire de me la fermer. Je pouvais clairement lire sur son visage à quel point je l’énervais. Je me levai et me dirigeai vers la porte. Lorsque j'eus la main sur la poignée, je regardais une dernière fois le rouquin avant de lui dire :

« Mais il y a moyen d'y remédier. J'aimerais vraiment te connaître... »

J'ouvris la porte et avant de rentrer dans l'établissement lui-même, je murmurai :

« Je pensais avoir trouvé quelqu'un qui me ressemblait... »

HRP:

« T'as raison. On se connaît pas. »

Voilà ! Elle avait enfin comprit ! Il était temps. Elliot poussa un léger soupire de soulagement. Il réfléchi un instant espérant trouver quelque chose à dire pour changer de sujet, mais sa réflexion fut couper par La jeune fille qui se levait en direction de la porte. Si elle partait elle allait certainement répandre des rumeurs comme quoi il était fou. Il devait l’arrêter, mais pour lui dire quoi ? Tout ce qu’il disait pouvait se retourné contre lui.

« Mais il y a moyen d'y remédier. J'aimerais vraiment te connaître... »

Elle avait dit ça comme si elle le pensait vraiment, elle était bonne comédienne ou alors il l’avais mal jugé, mais ça aurait été étonnant. C’est rare de trouver des filles gentille parmi les populaires. C’est majoritairement des petites salopes qui jouent la comédie pour attirer l’attention sur elle. Elles attendent le moindre faux pas d’une personne pour aller le dire à tout le monde. Un peu comme Elliot, Alyce ne doit pas échapper à cette norme. La jeune fille s’adressa une dernière fois au petit roux :

« Je pensais avoir trouvé quelqu'un qui me ressemblait... »

Elliot la regarda passer le seuil de la porte sans dire un mot. Quelqu’un qui lui ressemblait ? Est-ce qu’elle… ? Elliot se leva et couru en direction de la porte avant de rattraper Alyce. La tête lui tournait, il c’était levé trop vite, mais il prit tout de même la peine de lui dire :

«Quelqu’un comme toi ? Tu veux dire que toi aussi tu… tu vois Andy ?»

Il avait parlé sans réfléchir, mais même s’il avait réfléchi il aurait dit la même chose.

Je partais, vraiment. Je m'en allais, je ne voulais pas le gêner plus longtemps. Mais pendant que je franchissais le seuil il m'avait rattrapé. Je me retournai brusquement pour lui faire face :

«Quelqu’un comme toi ? Tu veux dire que toi aussi tu… tu vois Andy ?»

Je plongeai mon regard dans ses yeux bruns. J'éprouvai de la compassion pour ce type. Elliot, c'était ça son nom ? Je ne voulais pas l'oublier. Non. Jamais, j'aimais beaucoup ce nom, il lui allait si bien. « Elliot... »

J'étais tellement perdu dans mes pensées que j'entendais même plus sa voix, il m'avait parlé... Andy, il avait dit Andy ? Il avait cité ce nom quand j'étais derrière la porte.

« Andy... ? Je ne connais pas de Andy... Qui est-ce? »

Je n'étais pas sure de savoir de quoi il parlait.. Ah oui ! Je m'en souvenais ! Quand j’étais arrivé, il parlait à quelqu'un ! Et puis quand j'étais entré, il n'y avait personne. C'était peut-être cette personne imaginaire Andy...

Je fis un pas en avant et refermai la porte derrière moi, avant de m'y adosser. J'avais la tête baissée, mes cheveux couleur neige couvrait donc mes yeux.

« Elliot, je ne parlais de cela quand je disais que tu me ressemblait... »

Je levai la tête pour le regarder droit dans les yeux. Dans mon regard bruns voir rougeâtre, il n'y avait que de la compassion. De l'empathie à son égard.

« Andy, c'est la personne avec qui tu parlais tout à l'heure...? »

« Andy... ? Je ne connais pas de Andy... Qui est-ce? »

Elliot fit un pas en arrière. Quel idiot ! C’était sur qu’elle ne voyait pas Andy ! C’était une hallucination et rien d'autre ! Elliot mordit l’intérieur de sa joue. Au pire, ce n’était pas si grave. Elle ne savait pas qui était Andy alors il n’y avait pas de raisons de s’inquiété. Elle devait penser que c’était un ami à Elliot et rien de plus. Alyce passa la porte et la referma derrière elle. Elle s’adossa à cette dernière et pencha la tête. C’est à ce moment là qu’Elliot comprit qu’il aurait mieux fait de la laisser partir.

« Elliot, je ne parlais de cela quand je disais que tu me ressemblait... »

Alors de quoi elle parlait ?! Elliot fronça les sourcils. Avoir trouvé quelqu’un qui lui ressemble… À tout coup, ce qu’elle disait qu’ils avaient en commun était le fait qu’ils soient populaires tout les deux. Il plongea ses yeux bruns dans ceux d’Alyce.

« Andy, c'est la personne avec qui tu parlais tout à l'heure...? »

Elle le savait, elle savait qu’Andy n’était pas réel. Pourtant, elle était resté, elle n’avait pas fuit. Elliot la regarda dans les yeux, son regard semblait lui demander d’arrêté de nier. Au stade où il était rendu, il était mieux de tout lui dire. Il avait moins de chance de passer pour un fou. Il baissa les yeux et s’assit sur le sol.

«Promet moi de garder ça secret… Si tu me le promets je vais tout te dire. Mais si j’apprends que quelqu’un d’autre le sais, je vais te tuer ! C’est clair ?»

Depuis un moment déjà, son passé pesait de plus en plus lourd sur ses épaules. Peut-être qu’à deux se sera moins lourd à porter ?

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