~ dans les couloirs, on y danse, on y chante... [PV : Alyce L. William] END

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi les baleines sont bleues ? Moi non plus. Et pourquoi tout le monde croit que les licornes, c'est magnifique, alors qu'au final c'est un bourrin avec une corne de narval collée sur la tronche ? Moi non plus. Et pourquoi tout le monde meurt un jour ? Bon, j'avoue, celle-là on se l'ai tous posée au moins une fois dans nos vies. Mais pour les questions précédentes, il y a un homme qui cherche toujours les réponses, c'est Nathan.

Justement, le voilà entre deux cours. On pourrait croire que c'est un garçon normal, excepté peut-être ses cheveux rouges, mais c'est tout le contraire. Déjà, regardez sa position : dans les couloirs, entre deux cours, ou bien en attendant qu'un ami sorte de sa classe, les gens peuvent s'assoir. Une position très répandue est dos au mur ; et si c'est dos au radiateur (allumé, bien sûr), c'est encore mieux. Une autre, c'est en tailleur. Mais Nathan, lui, il s'ennuie tellement, tout seul dans ce long couloir aux couleurs tristes, qu'il fait le poirier. Et en plus, il tient la position, du moins jusqu'à ce que sa tête deviennent aussi rouge que ses tifs. (elle est vide, alors ça se remplit rapidement)

Ensuite, le sac posé à deux pas. Quel sac étrange, n'est-ce pas ? On peut vaguement deviner qu'à l'origine, c'était un banal sac de toile blanc. Depuis, il s'est prit de nombreux coups de pinceaux, jusqu'à obtenir un beau multicolore fluorescent (Blanc ? un sac blanc ? Mais, Anna, c'est triiiiiste, blanc ! J'vais l'arranger.) Ensuite, il a (malgré lui) participé à de nombreuses expériences laissant de gros trous, vite comblé par des bout de tissu en tous genre. Anciens habits, vieux sacs, même rideau de salle de bain trop grand, il s'est lentement transformé en patchwork. Et plus le sac en subissait, plus Nathan se sentait lié à lui. Alors quand sa cousine lui a dit qu'il ne tiendrait pas une expérience de plus et qu'il fallait en changer, le jeune homme lui a bricolé une jolie petite cotte de maille qui laisse voir le pauvre objet rapiécé mais empêche quoi que ce soit de l'atteindre.

C'est donc avec un sac digne des plus grands chevaliers en armure et enchaînant poiriers sur poiriers que Nathan regarde le temps égrenner lentement ses secondes. Que fait-il donc ici ? Il attend que sa cousine sorte d'un cours pour rentrer avec elle. Le long chemin qui mène à leur ranch lui paraît bien plus solitaire que le couloir - car dans le couloir, il n'y a personne pour vous rappeler que vous êtes seul, alors que dans la rue, les paires vous assènent leurs images de perfection en plein coeur, sans même le vouloir-.

*I need a doctor, to bring me back to life... remarque, je préfèrerais un ami, parce qu'un médecin, bon, ça peut faire quoi pour la solitude ? Un psy, ouais, limite quoi, il écoute mais c'est pas comme un ami, un ami tu peux rire avec lui, le psy c'est naze, c'est impossible de le faire rire, c'est comme les gardes de la reine, des fois je crois que c'est des statues, ils doivent faire la même école les psy et les gardes de la reine !...*

Le cous d'histoire... Quoi de plus ennuyeux ? J'étais presque en train de dormir quand je reçu un petit mot d'un garçon de ma classe :

« Salut Alyce, ça fait deux mois que je craque sur toi, tu veux sortir avec moi ? »
Je regardai le type qui m'avait envoyé ça et déchirai la papier devant son regard attristé. Il me faisait tellement pitié. Tous les mecs étaient pareils. Des chiens courant après les filles comme ils l'auraient fait avec un os. Pitoyable.

La cloche retentit et je sortis de la salle. Une de mes amies me rattrapa :

« Alyce ! Tu viens avec moi ? Hein ? Tu veux ? »

Je soupirai et secoua la tête avant de partir. Toutes ces personnes m'ennuyaient. Pour une fois, j'avais envie de rencontrer quelqu'un de différent pas de simples hypocrites à la recherche de plus de popularité. Et bien je fus servis. A ma grande surprise dans les couloirs un type faisait le poirier ! Je ne le connaissais pas. Il devait être nouveau. Un grand gars avec une tignasse rouge vermeil.

*Intéressant* pensais-je

Je m'approchais de l'inconnu aux cheveux couleur ketchup. A ses côtés, était posé un sac recouvert d'une fine côte de maille. Il était plutôt intriguant ce mec. Je me penchais pour être à la hauteur de son visage :

« Mais qu'est ce que tu fais ? »

Je ne l'avais pas dit d'un ton spécialement agressif. Je ne voulais pas être méchante. J'étais curieuse de savoir qui était cet inconnu si étrange :

« Tu dois être nouveau non ? Comment tu t'appelles ? »

J'avais dû changer depuis mon arrivée à Sweet Amoris. En général, jamais je n'aurais adressée la parole à un type aussi bizarre. Je me serais simplement moqué de lui et j'aurais passé mon chemin. J'étais peut-être devenue plus altruiste. Plus sympa tout simplement. Et puis ma popularité ne me m'avait transformé pour autant en pétasse sans cœur. Du moins, je l'éspérais.

« Moi, c'est Alyce. Mais tu dois déjà me connaître. Je suis cheerleader. »

HRP:

La cloche qui sonne. Quoi de plus détestablement agréable que ce son ? Il vrille les tympans, s'enfonce dans le cerveau et y reste mieux qu'une "chanson" électronique d'aujourd'hui ; pourtant, pour peu qu'elle annonce la fin d'un cours, tout le monde l'aime. La seule différence avec la "chanson", c'est qu'un CD intitulé "compilation des meilleures sonneries de l'année 2012", ça se vendrait beaucoup moins. A moins de mettre "par David Guetta" dessus. Là, se pourrait être de la m*rde en boîte, les gens se rueraient dessus. Bande de moutons, va. Nathan soupira ; encore une heure avant qu'Anna ne sorte. Non, allez, voyons la vie en positif : plus qu'une heure !

C'est ce à quoi pensait Nathan quand quelqu'un le déconcentra (parce que oui, il faut être concentrer pour faire un poirier. C'est mon post, j'dis c'que j'veux.) : erreur fatal ou fatal error, le cerveau du garçon planta. Trop de choses à gérer en même temps. Les bras aussi lâchèrent, mais eux, c'était parce qu'il étaient fatigués d'être pris pour des jambes. Ketchup-man connut donc une chute fracassante sur le sol carrelé et froid du couloir. Et en parfait Nathan, lorsque celui-ci se releva, la première chose qu'il dit fut :

< Par les milles pattes de celui que Jazz a écrasé hier, mais qui ? >

Et ses yeux vinrent se poser sur la fille, comme s'ils lui disaient 'bah elle, crétin !'. Prendre le temps de la détailler ? C'était son habitude, mais il savait que certaines femmes n'aimaient pas se faire observer au-delà d'un certain temps. Du moins, c'est ce que lui avait expliqué Anna après qu'il se soit fait baffer pour une totale inconnue dont le reflet argenté des lunettes avait beaucoup intéressé l'homme-tomate. Fort de cette nouvelle expérience, il s'attacha à répondre à ses paroles sans regarder autre chose que sa tête. Dur, dur, quand on sait qu'il adore laisser traîner ses yeux partout (sans mauvais sous-entendu).

< J'fais l'poirier. Enfin, là, je te réponds, mais quand t'as posé la question, ben j'faisais l'poirier. Et puis j'suis loin d'être nouveau, c'est juste ce lycée qui est immense. Mais j'suis là depuis 2 ans d'jà. >

Pour répondre à la dernière phrase, qui n'était pas une question mais en sous-entendait une, il prit un peu de temps. Machinalement, il se gratta la tête, puis retira aussitôt sa main ; elle l'élançait douloureusement, il aurait un bleu le lendemain. Il grimaça, plus à cause de la douleur que de la réaction de sa cousine. Anna ne hurlerait pas. Anna ne hurlait jamais. Elle allait juste le regarder fixement pendant qu'il hausserait les épaules et répondrais à sa question informulée : "j'avais envie de faire le poirier, c'est tout". Et puis l'affaire serait classée.

Cette fois, il put prendre le temps de détailler son interlocutrice. Si c'était une cheerleader, et surtout si elle affirmait avec autant d'aplomb qu'il la connaissait alors même qu'il ne lui avait pas parlé, c'était sans doute une fille populaire. Jolie ? Un certain charme, mais trop maigre. Des cheveux blancs et des yeux bruns. Une taille moyenne. Rien de bien exceptionnel, à part peut-être sa teinture. Non, vraiment, il ne l'avait jamais vue. Quoique...

< Ah si, je crois que je t'ai déjà aperçue... t'es cheerleadeuse, j'ai dû te voir à un match de ma cousine. Elle est grande avec des cheveux blancs, comme les tiens, et c'est une sportive. >

Sur ces mots, Nathan eût un de ces sourires qui forcent les gens à répondre, de quelque manière que ce soit. Ou du moins, la plupart des gens. Des fois, certains le regardent bizarrement et passent leur chemin. C'est un sourire franc, chaleureux, qui découvre légèrement ses dents, plisser ses yeux d'ambre et ressortir ses pommettes. Il tendit une grande main calleuse ; une main de casse-cou.

< Nathan, enchanté. >

J'avais du le déconcentrer dans son étrange figure car il tomba au sol. Quel étrange numéro.

« J'fais l'poirier. Enfin, là, je te réponds, mais quand t'as posé la question, ben j'faisais l'poirier. Et puis j'suis loin d'être nouveau, c'est juste ce lycée qui est immense. Mais j'suis là depuis 2 ans d'jà. »

C'est sérieux ? Il était pas nouveau ? C'était la première fois que je le voyais pourtant. Et je connaissais presque tout le monde à Sweet Amoris. A moins que... Oui ! J'avais sans doute déjà aperçu cette tignasse couleur vermeil dans les couloirs. Une jolie teinte de rouge flamboyante. Il était bizarre.

« Alyce ? Non, connais pas. Attends voir. »

« C'est vrai ? Tu ne me connais pas ? »

Je n'avais pas la prétention de dire que tout le monde me connaissait, mais c'était relativement vexant pour quelqu'un comme moi qu'on ne me connaisse pas.

« Ah si, je crois que je t'ai déjà aperçue... t'es cheerleadeuse, j'ai dû te voir à un match de ma cousine. Elle est grande avec des cheveux blancs, comme les tiens, et c'est une sportive. »

Je secouai la tête, faisait tombé une mèche blanche sur mon visage. Je l'écartai avec un geste un peu rageur. Un match de sa cousine ? Une fille avec les même cheveux que moi ? Ça ne me disais vraiment rien.

Et puis, je ne sais pourquoi il me sourit. Un sourire laissant découvrir ses dents blanches, un sourire chaleureux qui incite les gens à vous le rendre. Puis il me tendit sa main en disant :

« Nathan, enchanté »

En lui rendant son sourire, et prenant la main qu'il me tendait :

« Alyce, enchantée également »

Il y a des jours où on a envie de sourire et des gens qui vous donne envie de sourire. Ce Nathan faisait parti de ses personnes. Je ne le connaissais pas certes, mais sa façon de tenir, sa voix, son visage. Il me donnait envie de sourire.

« Pourquoi tu restes là dans le couloir ? Tu attends quelqu'un ? »

Je le regardai pour mieux le détailler. Des yeux couleurs ambre, des cheveux écarlate. Il n'était pas debout, mais à vue de nez, il semblait grand. De toute façon par rapport à moi, tout le monde semblait grand.
J'avais une envie irrésistible de tirer des cheveux, mais je me retins. Je ne tenais pas à passer pour une folle.

« Au faite, tu m'as parlé de ta cousine à l'instant. Comment s’appelle t-elle? »

HRP:

Nathan serra la main d'Alyce. C'était une petite main par rapport à la sienne. Une main lisse et douce, dont les ongles étaient impeccablement vernis. Oui, c'était bien l'idée qu'on pouvait se faire de la main d'une populaire. Le garçon planta ses yeux dans ceux de son interlocutrice. Il sentait son envie de sourire. Lui, il avait encore mal, mais la douleur refoulait lentement ; au moins, il ne voyait plus trouble. Ne plus avoir mal... ça lui donnait envie de rire.

Ketchup-man se rendit soudain compte qu'il tenait la petite main dans la sienne depuis trop longtemps, et il la lâcha à regrets. Pour un autre, tenir aussi longtemps la main d'une fille serait plein de sous-entendus, mais Nathan... bah, c'est Nathan quoi. Au lieu de voir la fille à laquelle elle est rattachée, il ne voit dans cette main qu'un contact chaud et agréable, rendu doux par la peau lisse de la jeune fille. Sa main à lui, la calleuse, celle qui a connu les expériences ratées (et même les réussies), les chasses en forêt, les escalades d'arbres et de rochers, rejoignit le sol froid tandis qu'il se relevait.

Lorsqu'il fut debout, le monde se mit à danser sur un air languissant. Nathan fronça les sourcils. Plutôt que de faire une valse, il voudrait pas se mettre au rock, le monde ? ou même au métal ! C'est déjà plus entraînant ! Protestation de son estomac : non, déjà l'air languissant, c'est difficile à supporter, alors si on y rajoute des mecs aux cheveux longs qui se balancent convulsivement, éperdument accrochés à leurs guitares, il rendait son tablier (et accessoirement tout ce que le rougeaud avait mangé). Nathan se contenta donc de suivre la valse et de tituber un peu en attendant que sa vision soit nette à nouveau.

Ah, une voix. Quelqu'un parlait devant lui. Ah oui ! Alyce ! Avec ses pensées de musique et son dialogue passionné avec un organe de son propre corps, Nathan l'avait presque oublié. Il n'avait eu que vaguement conscience d'une présence. Il écouta le timbre de voix débiter les mots, laissant une partie de son esprit regarder l'enchaînement de syllabe comme s'il les entendait pour la première fois, sans leur voir de sens, tandis qu'une autre partie de son esprit se concentrait sur ce que la jeune fille lui disait. Lorsqu'elle eût finit, il hocha doucement la tête.

< Ouaip, j'attends ma cousine, justement. Son nom, c'est Anna. Dis, Alyce, t'aurais pas tendance à être imaginative, ou créative ? Les Alyces ont souvent de l'imagination. Et ça leur vas bien au teint. >

Puis il se rendit compte de quelque chose, ou plutôt de l'absence de quelque chose. Sa douleur. Voilà, c'était partit. Enfin, pas tout à fait, il serais sensible à l'endroit où sa tête avait heurté le sol, mais c'est tout. Les vagues diffuses de douleur avaient cessées. Il n'avait mal nul part, il était dans un endroit chaud, avec son sac préféré et pas tout seul. La vie est belle. Il ne trouvait pas de défauts à cet instant précis. Oh, il faudrait affronter le froid pour rentrer, mais ça, c'est déjà le futur. L'instant présent est bien. Alors, parce qu'il le voulait, parce qu'il le pouvait aussi, Nathan se mit à rire. Un rire léger, sincère, n'exprimant que la joie et une profonde satisfaction de son existence.

Ce fameux Nathan serra ma main pendant un long moment avant de la lâcher. Des mains qui servaient beaucoup apparemment. Relativement calleuse, c'étaient une main d'une personne habile manuellement parlant.

« Ouaip, j'attends ma cousine, justement. Son nom, c'est Anna. Dis, Alyce, t'aurais pas tendance à être imaginative, ou créative ? Les Alyces ont souvent de l'imagination. Et ça leur vas bien au teint. »

Je lui lançai un regard interrogateur. Il venait réellement de me demander si j'étais imaginative ou créative ? En faite, je ne l'étais pas vraiment en réalité. Quoique, c'est moi qui créait la majeur partie des chorégraphie des cheerleadeuses. Ça faisait de moi quelqu'un de créatif ? Question imagination, je ne l'étais pas du tout. Vraiment pas.

« Euh.. Non, je ne crois pas.. Enfin pas que je sache... Et toi tu l'es ? »

Pendant que je discutais avec cet étrange énergumène, je m'adossai au mur. Je soupirai longuement. Je ne savais même pas combien de temps il restait avant la fin des cours. En tout cas, les miens étaient finis. Je jetai un coup d’œil en coin à Nathan-cheveux-écarlates. Il attendait sa cousine. Je n'avais pas vraiment envie d'attendre avec lui, il était sympa mais je voulais rentré chez moi.

« Nathan, ça a été un plaisir de faire ta connaissance, mais j'ai plus cours alors je rentres chez moi. Salut ! »

Je lui adressai mon plus beau sourire avant de partir. Peut-être aurai-je l'occasion de le croiser à nouveau en train de faire le poirier dans les couloirs. Je lui tournai le dos et en m'éloignant de lui, je me mis à rire. Un petit rire léger. Cette tomate sur pattes avait en quelques minutes seulement ensoleillé ma journée.

Son rire se calma doucement pendant qu'Alyce parlait. Il l'écoutait, savourant chaque mot sortant de la petite bouche, parce que ces mots appartenaient au présent, et qu'ils lui rappelait qu'il n'était pas seul dans ce couloir. Cette portion de présent savoureux touchait à sa fin, mais ketchup-man (ce surnom restera !) s'en fichait. Chaque seconde gravait dans son être une note de bonheur, et il se réfugierait dans ce bonheur passé lorsque l'instant parfait serait mort. Il s'en ferait une cape d'invisibilité, qui le cacherait de sa réalité.

Il eût un dernier gloussement puis regarda la jeune fille tourner les talons et partir. Il agita un peu la main pour lui dire aurevoir, mais elle ne se retourna pas. Il suivit ses cheveux blancs des yeux, puis se tourna vers la fenêtre. Il posa ses mains sur le radiateur, laissant la chaleur irradier dans ses bras. C'était agréable, mais il eût milles fois préféré de la compagnie. Il se retrouva seul à nouveau, en tête à tête avec son sac rapiécé qu'il aimait tant. Nathan ne quitta la fenêtre que lorsqu'il eût vu Alyce passer dans la cours, facilement reconnaissable avec ses cheveux blancs. Elle emportait avec elle les dernières odeurs de ce bonheur simple d'être avec quelqu'un.

La cloche sonna enfin. Nathan releva la tête. Il sentait une présence. Youpi ! Plus tout seul ! Des cheveux de neige formaient un halo autour d'un visage doux. Deux yeux d'or y brillaient, symbole de la famille O'mallion. Anna observait son "grand frère", qui, recroquevillé autour de son sac de mailles, le dos contre le radiateur, s'était profondément endormit. Nathan se leva, s'étira paisiblement, mis son sac sur son épaule et passa un bras autour des épaules de sa cousine. Il allait affronter le froid, la neige, la pluie, un long chemin, mais tout allait bien. Il n'était pas seul.

Nathan éclata de rire.

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