Lorsque la fatigue vous emporte... [~ PV Mail Dreams]

- Momo ! Réveilles-toi tu vas être en retard !

Sa mère lui cria ces paroles mais elles n’eurent aucun effet, sa fille dormait toujours à poings fermés, tentant comme elle pouvait de rattraper sa nuit blanche.

- Momo ! cria à nouveau sa mère, dix minutes plus tard, en ouvrant en grand la porte de la chambre de sa fille. Allez, lèves-toi, tu vas vraiment être en retard !

L’adolescente grogna tel un ours dans sa grotte. Ouvrant péniblement les yeux, elle tenta de se lever. La lumière qui passait au travers de sa fenêtre la fit grimacer. Une fois debout, elle eut beaucoup de mal à ne pas résister à l’appel de son lit qu’elle avait laissé grand ouvert. C’est donc difficilement qu’elle se dirigea d’une démarche de zombie, rasant les murs pour ne pas tomber, à l’étage inférieur.

- Dépêche-toi Momo ! la pressa encore sa mère, commençant à s’énerver.

La pauvre jeune femme qu’on avait tirée de son sommeil failli se rendormir devant son bol de céréales mais, elle fut brusquement secouée par les épaules par son père.

- Ce n’est plus le moment de dormir ma chérie…

Elle grogna à nouveau puis profita qu’elle ait les yeux ouverts pour terminer son bol. Elle se rendit dans sa chambre où elle s’habilla avec les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main à savoir un short en jean, un t-shirt gris clair et un gros gilet en laine beige, vêtements pas vraiment adaptés au ciel gris. Elle se prépara rapidement, essayant de camoufler ses cernes avec du maquillage, se faisant des yeux charbonneux, se brossant comme elle le pouvait. Elle se dépêcha finalement, attrapa la cause de sa nuit blanche pour la mettre dans son sac puis fila vers le lycée.
Tout le long du chemin, elle ne fit que de cligner des yeux, pas encore réveillée de ses trois heures de sommeil. Sa nuit blanche l’avait complètement épuisée. Elle avait dû terminer un dessin pour un cours d’anglais qu’elle devra présenter devant sa classe pour l’après-midi. Elle avait terminé les premières lignes de son dessin mais, tête en l’air comme elle l’était, elle avait oublié de le colorier. Elle a donc passé toute sa nuit à faire la coloration de son dessin qu’elle n’avait pas réussi à terminer à cause du manque de sommeil. Elle avait failli s’endormir sur son dessin mais s’était couché dans les alentours de trois heures du matin. Elle était très fatiguée de n’avoir pu dormir que trois petites heures, elle qui en dormait au moins huit d’habitude.
Sa démarche de zombie qu’elle avait plus tôt s’était accélérée pour atteindre le lycée dans les temps. Elle réalisa même qu’il lui restait plus de dix minutes avant la sonnerie. Autant terminer son dessin tranquillement.
Elle n’alla par voir ses amies, comme elle le faisait habituellement tous les matins, mais se dirigea vers les jardins. Elle trouva un arbre entouré d’arbustes par loin du mur limitant le lycée. Elle alla s’adosser à l’arbre, face au mur, puis sortit son dessin dans le but de finir les détails restants.
Son dessin est quasi-fini mais les paupières de la jeune femme se faisaient de plus en plus lourdes. N’arrivant plus à rester éveillée, elle bascula sur le côté, son dessin contre elle, emportée dans les bras de Morphée.
C’est étendue là, sur l’herbe verte du jardin, qu’elle entendit la sonnerie du premier cours qui lui parut être un bruit lointain mais, elle ne s’en occupa pas, préférant rattraper son sommeil perdu.

Une main fine mais forte s’écrasa avec force sur le réveil ce qui fit taire la chanson sur le chant, puis un grognement voulant traduire la flemme de Mail retentit, il tourna dos au réveil essayant de ce rendormir ce ne fut que quand le sommeil le reprenait que le réveil sonna une seconde fois il râla et fit le même geste qu’il y a dix minutes, sauf que cette fois-ci, il ce leva. Il descendit les escaliers pour rejoindre la cuisine, heureusement qu’il était seul, parce que Matt le matin faisait peur, il avait les cheveux en bataille, les yeux à demi-clos, et bien entendu il était habillé que très peu.

Arriver –enfin – à la cuisine, Mail prit un petit déjeuner rapide, c’est-à-dire, un jus de fruit et une tartine de nutella, puis il remonta pour ce doucher, quand il eu fini cette douche, il s’habilla, d’un jeans simple, un sweet-shirt à rayures rouges et noires, et ce coiffa rapidement. Dés que le rouquin eu fini toute cette préparation il prit son sac retourna dans la cuisine pour un second verre de jus de fruit, c’est à ce moment qu’il vu le mot sur la table : « Mail, fais attention à toi, passe une bonne journée et ne fais pas de bêtises ! Maman » il ne pu ce retenir de dire :

- Je m’en doute que c’est toi pauvre gourde, on est juste deux à vivre dans cette maison…

Il partit après avoir jeté le mot, sa marche accompagnée de la musique, les mains plongées dans les poches de son jeans, téléphone dans l’une d’elle. Arriver au lycée, il soupira puis bailla, sa nuit courte le rattraper très vite… En effet Mail n’avait pas beaucoup dormit, pas qu’il étudié, et puis quoi encore ? Mais il avait joué à sa console assez longtemps pour l’empêcher de dormir toute une nuit. Le rouquin ce dirigea doucement vers le jardin, un lieu qu’il aimait pour le fait que c’était tranquille et reposant, il avait prévue de dormir, ou de jouer, au choix.

Ce fut quand il fut arrivé qu’il fût étonné, une fille était déjà là, elle dormait ce qui arrangea Mail qui pu la détailler, elle avait des cheveux roses, comme l’une de ses amies, assez mignonne, et très peu habillé pour le temps qu’il faisait. Il s’approcha et ce descendit pour s’accroupir, l’observa encore, elle avait les traits du visage détendu, il avait remarqué de ses yeux vert qu’elle avait des cernes. « Tien il n’y a pas que moi qui n’a pas beaucoup dormis… Mais je ne pense pas que c’est pour la même raison… » Pensa Mail qu’il laissa ses yeux ce baladé sur la silhouette de la jeune demoiselle. Il avait entreprit de ce relever quand il aperçu une chose qu’elle avait contre elle, Matt étant curieux le prit avec douceur et l’observa, un dessin… Et il manquait, à priori quelques finitions. Il sortit sa trousse pour prendre de quoi finir cette œuvre, l’âme de l’artiste ressortait… Alors de quelques coups de crayon il finit le dessin, laissant la sonnerie retentir, annonçant le début du premier cours, il soupira et esquissa un sourire, le dessin était fini, avec délicatesse il remit l’œuvre où il l’avait trouvé. Puis il essaya de réveillée la belle au bois dormant, pensant une main sur son épaule et la secouant doucement…

- Tu devrais te réveiller, tu vas être en retard.

C’est une voix assez douce que Mail avait choisit pour réveiller la jeune fille. Il c’était retenu de crier « ALLER BOUGE TOI », et heureusement pour elle.

Pendant son sommeil, la jolie demoiselle endormie entendit un soupir. Elle crut rêver mais elle sentit une main se poser sur son épaule, la secouant doucement, accompagnée d’une voix très douce :

- Tu devrais te réveiller, tu vas être en retard.

Ces paroles lui rappelèrent ce que sa mère lui avait dit plus tôt, qu’elle allait être en retard au lycée. Lycée ?! Momo avait complètement oublié qu’elle était au lycée ! Elle ouvrit brusquement les yeux tout en se relevant, découvrant ainsi la personne qui avait tenté de la réveiller. Elle allait se frotter les yeux mais se ravisa, se rappelant s’être maquillée. Elle cligna des yeux puis observa le jeune homme qui la regardait aussi. Il était grand, même assise elle était sûre qu’il était plus grand qu’elle, il avait les cheveux roux foncé, presque rouge. Elle baissa ensuite son regard vers son dessin qu’elle n’avait pas terminé mais vit avec surprise qu’il l’était. Elle l’inspecta rapidement et trouva que c’était parfait. Elle se demanda comment avait-il pu être terminé lorsque son regard se posa sur le jeune homme en question :

- C’est toi qui… ?

Elle regarda à nouveau son dessin, heureuse, un sourire s’étirant sur ses lèvres. Il était enfin terminé. Elle soupira soulagée toujours en souriant puis reporta, encore une fois, son regard sur le roux, se doutant qu’il n’y était pas pour rien :

- Merci beaucoup !

Momo se décida à se lever, soudainement pleine d’énergie bien que cela ne durera pas longtemps, rangeant le dessin dans son sac. Elle se mit ensuite face au jeune homme puis s’inclina, toujours le sourire aux lèvres, en signe de remerciement. Elle allait le laisser seul lorsqu’elle se stoppa :

- Toi aussi tu vas être en retard, tu devrais te dépêcher, dit-elle en riant légèrement.

Elle le quitta en courant, ne voulant pas allonger le retard qu’elle avait déjà mais, elle ne s’aperçut pas qu’elle avait complètement oublié le crayon qu’elle avait utilisé pour fignoler son dessin, le laissant là où elle s’était endormie. Elle rentra rapidement dans le bâtiment, montant les marches quatre à quatre, se fatigant de plus en plus, lorsqu’elle arriva enfin à sa salle de classe. Et, jour de chance pour elle, son prof était lui aussi en retard. Elle s’installa essoufflée à son bureau puis posa la tête sur ses bras croisés avant de pousser un long soupir de fatigue.

- Momo ! Tu étais passée où ?
- Quelque part… répondit-elle à une de ses amies.
- On dirait que tu t’es endormie, ça va ?
- Oui oui, vous inquiétez pas, leur sourit-elle, ne voulant pas les alarmer.
- Si tu le dit…

Ses amies la lâchèrent pour son plus grand bonheur, Momo n’avait pas très envie de parler. Pour la première heure, elle avait été suffisamment réveillée grâce au jeune homme dans les jardins, d’ailleurs elle n’arrivait pas à s’empêcher de sourire en repensant à lui, c’était vraiment gentil de sa part d’avoir finit son dessin, en plus, il avait fait exactement ce qu’elle voulait.
Le premier cours se passa plutôt bien mais le second s’était gâté. Momo somnolait à moitié à présent, ce qui n’échappa pas à son professeur qui, alors qu’il faisait le tour de la classe, passa à côté d’elle en lui chuchotant : « Il faut dormir la nuit Mlle Stevens ». Celle-ci n’eut d’autre choix que d’aller s’excuser à la fin du cours.

- Mlle Stevens, vous avez conscience qui si je vous reprends vous serez collée, n’est-ce pas ?
- Excusez-moi monsieur, je ne recommencerai plus et je…
- Je passe l’éponge pour cette fois, la coupa-t-il. Heureusement que vous n’êtes pas du genre à flâner pendant mes cours habituellement, j’aurais été contraint d’être plus sévère sinon. Vous pouvez y aller…
- Merci beaucoup, le remercia-t-elle en s’inclinant sans s’en rendre compte avant de sortir par la porte grande ouverte.

Une fois sortie, elle se rendit compte que n’importe quel élève qui passait dans le couloir aurait pu entendre leur conversation. Cette pensée la fis rougir de honte en pensant que certains élèves s’en feraient un film, déformant la vérité. C’est alors qu’elle s’aperçut que le jeune homme qui l’avait réveillé était en face d’elle. Elle ne put s’empêcher de lui sourire avant de tourner les talons en se massant les tempes, la journée n’était pas encore terminée qu’elle était déjà fatiguée.

Spoiler:

Mail vu enfin la jeune fille ce réveiller, elle avait l’air d’un enfant qu’on venait de tirait des bras de ses rêves, mais cette pensait ne le fit pas sourire Mail, loin de là, puisque de toute façon il ne connaissait pas la jeune fille. Il l’observa de ses yeux vert prairie, elle fut surprise que son œuvre sois fini, d’ailleurs elle lui demanda, enfin elle n’avait pas fini sa phrase mais le roux avait très bien comprit, pour lui faire comprendre il hocha la tête en réponse positive.

Elle avait l’air d'appréciait les finitions du geek, puisqu’elle regarda à nouveau son dessin, elle ce releva, Mail suivit ce geste, il remarqua alors qu’il était plus grand que la jeune fille. Elle était plus dynamique due le fumeur aurait pensé mais il ne dit rien. Elle le remercia, en effet cela lui faisait plaisir.

- De rien.

C’est simple mots dit avec sincérité, il avait prit beaucoup de plaisir à finir ce dessin, il avait été assez content du résultat, elle s’inclina pour une nouvelle fois la remerciait, Mail lui fit un geste pour qu’elle ce redresse, il était loin d’être un sauveur. Puis elle partit, le rouquin aller suivre le même chemin quand il remarqua à l’ancien emplacement de la jeune fille aux cheveux roses qu’il y avait un crayon. Il esquissa un sourire, s’abaissa et le ramassa, puis d’un pas assez lent il ce dirigea vers son cours. Par miracle le professeur n’était pas arrivé, il ce plaça au fond de la classe et attendit. Il avait beau être intelligent ce n’était pas une raison pour être au premier rang et hochait la tête tel un chien à chaque paroles de la leçon. Il coucha sa tête sur ses bras croisés posé sur la table, et attendit. Le professeur arriva enfin, cassant tout désir, aux autres, de son absence, Mail écouta attentivement, s’empêchant de dormir.

Ce cours ce passa sans problème, ce fut seulement en histoire qu’il s’endormit, laissant le professeur expliqué le pourquoi du comment. Par chance Matt ne ronflé pas et ne bougé pas, et heureusement. Ce ne fut qu’à la fin du cours que le professeur ce rendit compte que le jeune Dreams c’était endormi. Furax il hurla :

- MONSIEUR DREAMS, CE N’ES PAS LE MOMENT DE DORMIR !!

Le geek ce réveilla en sursaut ne comprenant pas pourquoi le professeur avait hurlé ceci en plus milieu du cours. Après la sonnerie, il comprit qu’il devait, comme toujours quand il recevait un nouveau jeu, s’excuser, et surtout : trouver une excuse.

- Je suis désolé, Monsieur…
- Dites-moi la raison de cet assoupissement.
- Ma mère à fait beaucoup de bruit cette nuit en travaillant, elle était au téléphone avec un client et, je suppose, il était sourd…
- Bien. Je vous épargne mais ne recommencer plus.

Comme à chaque fois, il avait prit sa mère comme excuse, ce n’était pas si grave. Il partit, dans pas rapide, il devait rattraper la jeune fille qui avait perdue son crayon. En passant devant une salle il entendit sans le vouloir :

- Mlle Stevens, vous avez conscience qui si je vous reprends vous serez collée, n’est-ce pas ?
- Excusez-moi monsieur, je ne recommencerai plus et je…
- Je passe l’éponge pour cette fois, la coupa-t-il. Heureusement que vous n’êtes pas du genre à flâner pendant mes cours habituellement, j’aurais été contraint d’être plus sévère sinon. Vous pouvez y aller…
- Merci beaucoup, le remercia-t-elle en s’inclinant sans s’en rendre compte avant de sortir par la porte grande ouverte.

Espérant que cette la fille qu’il cherchait il attendit, par miracle il tomba sur la jeune fille qui lui adressa un sourire, surement en guise de salut. Mais Mail la rattrapa par le bras.

- Tu as oublié quelque chose ce matin.

Il chercha dans sa poche et sortit le crayon, il lui tendit.

- Tien.

Curieux de savoir son nom il la regarda gentiment.

- Au faite. Tu t’appelle comment ?

À peine eut-elle fait un pas que le garçon lui attrapa le bras, la stoppant dans son action.

- Tu as oublié quelque chose ce matin.

Ces mots éveillèrent la curiosité de Momo. Elle ne se souvenait pas avoir oublié quoi que se soit pourtant, lorsqu’elle se retourna vers lui, elle vit qu’il lui tendait un crayon, celui qu’elle utilisait depuis un bon moment pour dessiner.

- Tiens.
- Oh merci ! s’exclama-t-elle en souriant.

Elle prit le crayon, tranquillement. C’était très gentil de sa part de lui avoir ramené, ne la connaissant pas, il aurait très bien pu laisser le crayon où il l’avait trouvé. La jeune femme l’observa de ses prunelles azurées aussi souriantes que l’étaient ses lèvres. En fait, elle ne pouvait pas s’empêcher de le regarder de cette façon, douce et souriante à la fois. Momo lui était reconnaissante de l’avoir réveillée dans les jardins et, maintenant, de lui avoir rendu son crayon alors qu’il aurait très bien pu ne pas le faire du tout. Les yeux verts clairs du jeune la regardèrent d’une manière douce, gentille, lorsqu’il lui dit :

- Au fait. Tu t’appelles comment ?
- Momo, tout simplement, répondit-elle toujours souriante.

Certaines personnes pensaient, quand Momo leur disait son prénom, que c’était un surnom. Peu de personnes portaient ce genre de prénoms, deux syllabes identiques à la suite, souvent considérés comme des surnoms. Mais après tout, c’était sa mère qui l’avait choisi, parce qu’elle aimait ce prénom ainsi que sa signification en japonais. Tout comme Momo.
La jeune femme ajouta quelques instants plus tard :

- Et toi ?

C’est alors que son professeur sortit à son tour de la salle de classe, pour la fermer, avant de retrouver la salle des professeurs. Ce professeur, d’habitude un peu plus souriant, n’accorda même pas un regard à la jeune femme qui s’en étonna. Il avait du être plutôt refroidi par le fait que Momo s’était retrouvée à somnoler pendant son cours, peut-être pensait-il qu’elle s’était ennuyée, que son cours n’était pas intéressant ? Elle secoua machinalement la tête, pour ne pas penser à ça lorsqu’un second prof passa près d’elle, regardant, cette fois-ci, sans gentillesse apparente, le jeune homme qui lui tenait toujours le bras. Avait-il fait quelque chose pour recevoir un tel regard ? Curieuse comme elle l’était, elle l’interrogea de son regard bleuté, espérant qu’il comprenne sa question silencieuse, et surtout, qu’il lui réponde.
Le professeur s’éloigna, les laissant seuls ou presque. Les quelques élèves restant dans le couloir commençait à partir pour rejoindre la cour, lieu où ils se sentaient plus en liberté que dans l’atmosphère enfermée de certaines classes…

Mail ne put s’empêchait de voir a quelle point la jeune fille était heureuse de retrouver son crayon, il devait avoir un souvenir avec celui-ci, ou peut-être que non, elle était simplement heureuse parce que ce crayon était celui qu’elle utilisait souvent, très souvent. Le rouquin ne ce posa pas plus de questions et regarda la jeune fille, elle avait les yeux bleus azures, il ne pu s’empêchait de voir qu’elle aussi avait les cheveux roses. « C’est la mode, ou ce lycée aime les filles aux couleurs de cheveux peu commun. » Pensa le fumeur.

Maintenant qu’elle avait prit l’objet de leur conversation, le geek ce demanda pourquoi il avait prit le crayon, il n’y était pas obliger, mais a croire qu’il voulait rendre service, il ne pu s’empêchait de désespérer pour lui-même, était-il à ce point en manque de contacte humain ? Oh surement ! Après tout il passer ses journées libres à jouer à des jeux aux mondes remplit de pixels, mais il c’était fais des amies, tout de même, Addle et Ayuko n’était pas son monde pixélisé, alors en faite il n’était pas si associable et froid que cela, enfin Mail passa une de ses mains fines dans ses cheveux roux pour chassé sa réflexion qui devenait de plus en plus compliquée.

Il montra de la surprise à l’annonce du prénom de la jeune fille. « Momo », ce n’était pas un surnom, puisqu’elle avait dit « simplement », donc c’était son prénom d’origine, il ne fit aucune remarque, comprenant qu’elle c’était fais assez charriée durant ces quelques années, lui aussi n’avait pas un prénom très commun, « Mail », d’ailleurs il avait été l’objet de quelques moqueries concernant l’informatique bien évidemment.

- Enchanté, ton prénom est original, moi c’est Mail.

Il avait dis cela pour montrer que même avec un prénom différent, on pouvait être l’objet d’une amitié, et puis il était mal placé pour ce moquer de la façon qu’elle ce nommée. Mail entendit du bruit dans son dos il ce retourna vivement, et vit un professeur, qui s’emblait ennuyait, puis il redonna son attention à Momo, elle avait l’air perturbée par l’adulte, puis elle secoua vivement la tête comme pour chasser de mauvaises pensées. Puis son prof passa, lui laissant un regard pleins de méchanceté, il détourna les yeux et croisa ceux bleus de Momo, ils étaient pleins de curiosité.

- Je me suis endormis à son cours, il n’est pas très heureux de ça c’est tout. Mais j’ai beau lui dire que c’est nullement ma faute il me lance des regards ainsi.

Il lâcha enfin le bras de la jeune fille.

Mail… C’était un beau prénom que Momo ne connaissait pas…
Il répondit ensuite à sa question silencieuse, lui disant qu’il s’était endormi en plein cours, puis lâcha son bras.

- Oh, toi non plus tu n’as pas dormi cette nuit ? Le dessin que tu as finalisé pour moi en est la preuve pour ma part et… Tu as vu mon prof me reprocher mon manque de sommeil après tout, sourit-elle un peu gênée que Mail ait entendu la conversation qu’elle avait eue avec son prof.

Elle regarda ensuite rapidement l’horloge accrochée au bout du couloir pour lire l’heure qu’il restait avant la fin de la pause. Momo voulait rester un peu avec Mail, où du moins le connaître un peu plus. Et puis, il avait l’air gentil, il n’avait pas l’air d’attendre quelque de chose en particulier de la jeune femme...
Momo se mit alors à bâiller, elle mit sa main devant sa bouche pour le masquer, par habitude, puis s’excusa auprès de Mail. Le bâillement pouvait provenir d’un ennui, or, ce n’était pas le cas, Momo ne voulait pas qu’il pense cela. C’était simplement dû à sa fatigue.
C’est alors qu’elle repensa à son dessin, vu qu’il avait su faire les finitions, il sembla évident à la demoiselle qu’il dessinait et qu’il aimait ça.

- Dis-moi, comment as-tu su exactement ce que je voulais faire sur mon dessin ? Je veux dire que, quelqu’un peu expérimenté n’aurait pas su faire ce que tu as fait donc… J’en déduis que tu dessines, n’est-ce pas ? En tout cas je ne te remercierai jamais assez, tu m’as permis de dormir un peu, dit-elle en souriant.

Momo souriait souvent, Mail avait surement dû le remarquer, vu qu’elle lui avait toujours offert un sourire. Certains pensaient que c’était un masque, ce qui n’était pas du tout le cas. Momo communiquait facilement ses émotions avec les personnes qui l’entouraient. Si elle est heureuse, elle va sourire, si elle l’est moins ou pas du tout, son sourire sera peu voyant et sa tristesse se lira surtout dans ses yeux. Mais après tout, elle s’était promis de sourire quand elle le pouvait, elle l’avait promis à son cousin…
L’heure tournait petit à petit, il ne restait que quelques minutes avant la sonnerie pour reprendre les cours. Les élèves les plus assidus au travail commençaient même à retourner en classe. Comment pouvait-on être aussi acharné sur le travail à ce point ? Momo se le demandait souvent puisque ce n’était pas vraiment son cas.
Le moment fatidique arriva pourtant, la sonnerie retentit, claire et nette, dans tout le couloir. La jeune femme se retourna pour voir un troupeau d’élèves arriver au ralenti, peu pressés de reprendre les cours. Elle soupira, elle aussi devait retourner en classe…
Elle reporta néanmoins son regard sur Mail avant de lui dire d’une voix douce un « à plus tard » suivi d’un geste de la main. Elle fit à peine un pas qu’un grand blond aux allures de sportif vint entourer ses épaules de son bras. L’expression de la jeune femme se transforma en surprise puis en incompréhension totale lorsqu’il lui chuchota vouloir se mettre à côté d’elle en cours avant de l’entraîner dans la classe.
Christopher, souvent appelé Chris par tout le monde le connaissant, basketteur dans l’équipe du lycée et dragueur à ses heures perdues. Soit quasiment tout le temps puisqu’il ne daignait pas faire un minimum d’efforts en classe. Mais Momo ne semblait pas remarquer qu’il tentait de la draguer. Il tentait mais, elle ne répondait jamais à ses attentes. Naïve, elle le trouvait gentil parfois serviable, mais ce n’était pas suffisant pour devenir son ami ou même plus. Elle avait l’impression qu’il ne l’approchait que lorsqu’elle parlait avec un autre garçon que lui. Parfois il lui demandait de faire partie de l’équipe de cheerleaders mais elle refusait à chaque fois. Elle les trouvait presque inutiles, à quoi servait de s’entraîner pour encourager une équipe ?
Momo ne comprenait pas Chris, encore moins ses intentions. Même ses amies lui disaient de se méfier de lui mais elle n’y arrivait pas vraiment.
Comme on pourrait s’en douter, Chris était très attiré par le physique de la jeune femme. Bien loin d’être désavantageux, il séduisait. Évidement, Momo ne le savait pas. Elle qui n’aimait pas totalement son corps ne pouvais pas deviner ce à quoi pensait Chris en l’observant. Elle lui accordait sa confiance à ses risques et périls…
Le cours commença et déjà Chris se montrait plutôt envahissant. Il était presque collé à Momo, glissant parfois sa main sur sa cuisse. Elle ne répliquait pourtant pas, elle lui faisait seulement un regard désapprobateur mais c’était tout. Elle ne savait pas que ce manque de réaction pouvait, au contraire, inciter son voisin à continuer…

Il écouta les paroles de la jeune fille aux cheveux roses, et non, il n’avait pas dormit, sa PSP munie de son nouveau jeu l’en avait empêché, mais il avait prit beaucoup de plaisir à gravir les niveaux sans problèmes, et quand il y avait un problème il trouvé toujours un moyen. Tien elle c’était les cours qui l’avait empêchée de faire sa nuit de sommeil, chose qui n’arriverait jamais à Mail puisque celui-ci faisait toujours ses devoirs le jour qu’il était donné, sauf bien entendu les rédactions, là il attendait deux à trois avant de les rendre pour les faire, comme simple excuse il disait que l’inspiration lui venait seulement quand on le brusqué.

- Et bien moi, c’est une grande amie qui m’a empêché de dormir. Il fouilla rapidement dans son sac et sortit sa console. C’est elle ! Ma raison… ou ma mère pour les profs…

Il adressa un clin d’œil à Momo et rangea sa PSP. Puis la jeune fille baillât, Mail aurait pu ce vexer si il ne savait pas que la fille aux cheveux bonbons n’avait pas dormit, et puis elle c’était excuser, comme si elle avait lu dans ses pensées, alors lui fit comprendre d’un signe de main que ce n’était rien, elle était juste fatiguée. Il sortit son téléphone et regarda l’heure, il pouvait rester encore un peu auprès de cette demoiselle pour apprendre à la connaître. Puis elle posa une question, piège, pour lui bien sur, elle avait déduit son secret, que très peu de personnes savait, en faite actuellement, il n’y avait qu’une seule personne qui avait vu ses œuvres.

- Oh, ce n’es rien, il suffisait d’ajouter les ombres, faire quelques traits par-ci par-là, par logique j’en ai déduis que tu voulais qu’il soit comme cela, enfin c’est ce que moi j’aurais fais. Et puis oui, tu m’as démasqué, je dessine un peu, mais ce n’es pas des œuvres d’arts non plus, deux ou trois croquis…

Deux ou trois croquis qui représentait bien souvent des personnes, des paysages, quelques fois lui-même, il y en avait un ou deux de ses deux amies Ayuko et Addle, bien entendu elles ne le savaient pas, il y avais aussi personnages de mangas qu’il avait bien aimé, et bien évidemment, les pochettes des jeux qu’il aimait. Ce n’était rien, enfin il avait surtout dit cela pour ne pas à avoir à lui montrer son jardin secret, il serrait aussi, que la prochaine personne qui allait finir sur papier était Momo. D’ailleurs il essaya d’analyser, discrètement les traits de son visage, bien entendu il n’allait pas sortir son carnet de dessin et dessiné devant elle, car oui, ses dessins étaient dans son sac, pas forcément caché.

Puis à son grand malheur la sonnerie retentit, il soupira décourageait de retourné en cours, surtout que maintenant qu’il avait fait connaissance avec une gentille fille, c’était vrai con de partir sous prétexte qu’il avait un de ses fichus cours de géographie… Rien de bien passionnant, et puis il ne pouvait pas dormir, sinon la colle était assurée surtout par ce prof là… Il répondit au salut de la mademoiselle. C’est alors qu’il remarqua un mec blond, grand, aux airs sportif, le type de mecs que Mail n’aimait pas du tout, d’ailleurs le mec en question passa le bras sur les épaules de Momo, indifférent il regarda le « couple » un sourcil levait, sa nouvelle connaissance semblait être surprise de ce geste, ils ne sortaient pas ensemble de tout évidence. « Il faudrait la mettre en garde contre ce mec, je le ferais mais plus tard… » Pensa Mail songeur. Puis il alla en cours où, comme il fallait son douté le rouquin n’écouter pas le tiers des mots du cours, non, il s’occuper à taguer… Même si il n’aimait pas tant que ça. Puis il pensa alors à Momo, il espérait qu’elle ne ce laisse pas avoir par ce mec bizarre.

Cinq minutes, dix, vingt… Bientôt le cours de maths allait se terminer, laissant Momo fuir son voisin qui commençait de plus en plus à l’énerver. Après nombre de coups de coudes, de « stop » et de regards de plus en plus désapprobateurs, Chris continuait ses gestes. La jeune femme commençait à perdre patience, mais essayait de se contenir pour suivre le cours.
C’est alors que son voisin fit le geste de trop ; il voulait la prendre par la taille. Dans un excès d’énervement, Momo le gifla en se levant d’un bon.

- Arrête ! ordonna-t-elle.

Les choses se passèrent alors très vite. Momo regretta rapidement son geste en voyant l’expression de Chris qui, après avoir montré sa surprise, montrait désormais un début de colère ; personne n’avait osé le frapper de la sorte, encore moins une gifle venue d’une fille. Il la menaça du regard tandis qu’elle se mordillait la lèvre.
Malheureusement, la gifle de la jeune femme n’était pas du tout passée inaperçue : toutes les personnes de la classe l’avaient vue faire. La professeur fut scandalisée, alors que ses élèves chuchotaient.

- Taisez-vous ! Stevens, chez la directrice ! ordonna-t-elle d’une voix forte tout en montrant la porte.

La fautive se leva prestement, ramassant comme elle le pouvait ses affaires avant de sortir comme une flèche de la salle. N’entendant plus les murmures, la jeune femme inspira profondément. Elle fixa ensuite sa main avant de soupirer et de se diriger vers le bureau de la directrice d’un pas lent.
Elle arriva quelques minutes plus tard puis c’est sans conviction qu’elle frappa à la porte avant que la directrice ne vienne ouvrir la porte.
Momo ne fit pas prier pour s’asseoir en face du bureau derrière lequel la directrice s’était à nouveau installée.

- Que faites-vous ici, mademoiselle Stevens ?
- Je… Ma prof de maths m’a envoyée vous voir car je… J’ai frappé mon voisin… répondit la jeune femme d’une vois qu’elle essayait d’avoir calme.
- Pourquoi cet acte de violence ?
- Il me… commença-t-elle.

Mais elle s’arrêta net, devenant de plus en plus nerveuse en se souvenant du regard de Chris. Elle ne voulait pas subir de représailles de sa part si elle le dénonçait. Ses mains serrèrent de plus en plus ses cuisses tandis qu’elle cherchait quoi répondre.

- Je… Je ne sais pas madame…
- Vraiment ? J’aurais pensé qu’il faudrait une raison pour frapper son voisin en plein cours…
- Je n’en ai pas…
- Eh bien, je n’ai jamais vu une élève faire ce genre de chose. Vous allez bien ? Peut-être que quelque chose ne va pas pour que vous frappiez votre voisin.
- Je l’ai juste giflé, et je vais très bien. Je ne sais pas ce qui m’a prise.
- Je vois. Le mieux serait de vous excuser auprès de votre voisin et de votre professeur d’avoir perturbé son cours. Je pense tout de même appeler vos parents.
- Non ! Je veux dire, vous n’avez pas besoin de faire ça, ils s’inquièteraient pour moi…
- Très bien, je laisse passer pour cette fois, mais si vous recommencez, vous pouvez être sûre que je les appellerais. Sortez maintenant.
- Merci madame.

La jeune femme se leva soulagée. Mais avant qu’elle n’ait pus sortir de la pièce la directrice lui dit d’une voix douce, comme si elle pensait que Momo était perturbée mentalement :

- Je vous laisse réfléchir à tout cela en vous autorisant à ne pas retourner à votre cours. Mais réfléchissez, c’est tout ce que je vous demande.

Sur ces mots, l’adolescente sortit en poussant un long soupir de soulagement. Elle avait menti mais, elle était contente que ça n’ai pas pris trop d’ampleur. Elle remerciait intérieurement la directrice d’être compréhensive. Momo soupira à nouveau, chamboulée par ce qui s’était passé, avant de se déplacer lentement vers sa classe. Mais elle se rappela les paroles du chef de l’établissement, elle se baissa pour passer devant la porte sans être vue à travers la petite fenêtre encastrée dans celle-ci. Elle se dirigea alors vers l’étage supérieur où peu de cours se déroulaient à cette heure de la journée, notamment les cours de musique. Toutes les classes restant toujours ouvertes, Momo put aisément entrer dans la salle de musique. Elle oublia juste de refermer la porte.
Elle posa ses affaires dans un coin avant de frôler l’instrument qu’elle appréciait le plus du bout des doigts. Elle pianota quelques notes, hésitante. Elle inspira alors une grande bouffée d’air puis s’assit devant le piano qui trônait au milieu de la pièce, entouré de quelques tables, chaises, et d’autres instruments. Les doigts de la jeune femme caressèrent l’ivoire puis pianotèrent une mélodie avant de jouer le morceau, une musique que Momo aimait jouer parce qu’elle était douce à l’oreille. Une berceuse qu’elle avait souvent entendue en jouant à un certain jeu avec son cousin, celui où il fallait sauver la princesse Zelda. C’était d’ailleurs la berceuse de cette princesse que la jeune femme jouait encore, encore et encore. Puis au bout d’un moment, elle changea de musique, quelque chose de plus mélancolique, les lamentations d’une autre princesse du crépuscule, Midna. La jeune femme jouait relativement fort, comme elle l’avait appris pour faire une mélodie plus belle mais qui s’entend aussi beaucoup mieux. Elle ne se doutait pourtant pas que les élèves des autres classes pouvaient entendre ce qu’elle jouait. Sa mélodie devait surement ressembler à un son lointain pour les élèves de l’étage inférieur mais si quelqu’un la connaissait, il pourra surement se douter d’où provenait cette mélodie.
La jeune femme se laissa peu à peu bercer par ce qu’elle jouait, passant des musiques de films à celles des chansons qu’elle aimait et même à celles de jeux vidéos ou de dessins animés. Elle ne jouait que ce qu’elle aimait mais si on lui faisait découvrir une musique qu’elle aimerait, peut-être qu’elle l’apprendrait, pour faire plaisir à la personne qui lui a suggérer la musique. Elle n’entendit pas la sonnerie mais elle s’en fichait, elle n’avait pas cours de toutes manières. Elle préférait passer le temps à jouer jusqu’à s’en faire mal aux mains, comme elle le faisait souvent.
Cependant, bien qu’elle était concentrée à jouer, son esprit n’arrêtait pas de penser à Chris et à son regard qu’elle n’aurait jamais soupçonné chez lui. Peut-être se faisait-elle du souci pour rien ? Ou peut-être qu’il n’en valait pas la peine ? Momo ferma les yeux, tout en essayant de continuer ce qu’elle jouait, pour évaporer l’image de Chris qu’elle avait en tête. Elle ne voulait pas penser à lui, ni à rien, juste jouer, pour elle, et accessoirement pour les gens qui passaient ou qui regardait par la porte qui jouait.
Elle joua tranquillement puis, lorsqu’elle ouvrit les yeux, ayant terminé ce qu’elle jouait, elle sursauta. Elle était surprise de trouver Mail dans l’encadrement de la porte qui était pile en face d’elle.

Mail continuait de taguer son cahier de géographie, ce contrefichant du cours qui s’y dérouler, il s’était par ailleurs endormit la tête dans le creux de sa main ce repassant la scène de Momo partant au d’un jeune homme qu’il n’aimait pas forcément, il pensait que l’acte du garçon ce voulait narguant, alors dans sa conscience il explosa de rire, rien ne le narguer, il connaissait à peine la jeune fille en question. A ce moment là il espérait juste que la jeune fille ne ce laisser pas faire par ce triple idiot qui ne chercher, surement, que une relation sexuelle, il chose répugnante, par ailleurs.

A son étonnement il pensa ensuite à Ayuko, à leur journée à la plage, à leur soirée au restaurant. Puis il repensa à Momo, elle ne semblait pas être heureuse d’avoir un pot de colle aussi bête près d’elle. Plusieurs fois le professeur râla sur les bavardages, incessant, il donna un coup de coude à son voisin, ledit voisin ce tût, les bavardages lui donner la migraine. Alors il s’amusa à dessiner une fleur, absolument affreuse, s’efforçant de mal dessiné, il ne fallait pas que les gens sachent pour son secret.

A la fin de sa son dessin ressemblant à une tulipe il pût entendre une mélodie le bercer, il ferma les yeux et écouta attentivement la mélodie mélancolique, il s’eut mettre le nom dessus : la mélodie de la princesse du crépuscule Midna, alors doucement il rejoué dans sa tête ce qui ce passait à ce moment, ce qu’il fallait faire, il ce laissa bercer par les différentes musiques interpréter avec brio.

La fin du cours sonna, à son bonheur, par miracle son professeur était absent aujourd’hui, alors il ce laissa transporter par la mélodie merveilleuse, monta les escaliers avec mollesse mais aussi tel un zombi, qui jouer avec autant de finesse ? Arrivait à la porte de la salle de musique il fut étonné de voir Momo, jouer comme si sa vie en dépendait. D’un geste nonchalant il ce mit dans l’encadrement de la porte et laissa son regard vert observait la jeune musicienne. Quand elle ouvrit les yeux, le rouquin ce mit à applaudir.

- Tu joue très bien.

Puis il ce rappela que la musique avait commencé avant la sonnerie, elle avait quittée le cours avant ? Lui aussi voulait bien des profs qui le laisse quitté plutôt, à moins qu’elle c’était fait virée.

- Comment ce fait-il que tu te trouve entrain de jouer avant la sonnerie ?

- Tu joues très bien.
- Merci… dit-elle d’une voix basse, juste assez forte pour être entendue.

Il l’observa, comme s’il réfléchissait, puis demanda :

- Comment se fait-il que tu te trouves en train de jouer avant la sonnerie ?
- Euh…

Elle hésita. Elle ne connaissait pas Mail depuis très longtemps, ce n’était peut-être pas une bonne idée de lui dire ce qu’il lui était arrivé… Mais là, elle avait besoin de parler, qu’on la réconforte, de faire sortir ce qu’elle avait en tête. Elle le faisait avec ses amies, pourquoi pas avec Mail ? Parfois c’était mieux d’exposer ses problèmes à quelqu’un qu’on ne connaissait pas très bien, cela permettait d’avoir un autre point de vue extérieur à ce lui de son entourage.

- Disons que c’est… compliqué… commença-t-elle. Je veux bien te le dire mais promets-moi de ne pas me juger et de garder ça pour toi, ajouta-t-elle un peu plus sûre d’elle.

Elle prit une grande inspiration avant de se lever, de passer derrière Mail pour le faire entrer dans la pièce et fermer la porte. Elle s’adossa au mur et croisa les bras. Elle se donna intérieurement le courage pour s’ouvrir et raconter sa mésaventure :

- Je me suis fait virée de cours… Parce que j’ai… giflé mon voisin, débuta-t-elle en guettant une réaction de Mail. La prof m’a envoyée chez la directrice qui m’a réprimandée. Elle m’a permis de ne pas retourner en cours après… Je n’aurais pas été capable de regarder Chris en face, termina-t-elle dans un soupir.

En se remémorant les gestes de Chris, elle frissonna. Elle serra un peu plus ses bras autour d’elle pour se calmer un peu mais cela n’avait aucun effet. La jeune femme fixa le sol comme si elle regardait dans le vide.

- Je n’arrive pas à comprendre. Il est devenu envahissant tout d’un coup. Jamais il n’avait fait ça… J-je… Ça va être trop difficile de le voir maintenant… Il va… Je ne vais pas y arriver…

Elle se laissa glisser sur le sol, puis regarda Mail, le laissant voir la peur dans ses yeux. Elle avait peur, peur des représailles. Elle ne savait pas ce que Chris pouvait faire, elle ne pouvait donc pas se trouver un visage quand elle le verrait. Elle ne saurait pas si elle devrait être triste, désolée ou d’autre chose encore. Le regard de Chris lui hantait l’esprit, elle n’arrivait à l’effacer de sa mémoire.
Il y eut un très long silence. Ce silence fit réfléchir la jeune femme. Elle devait essayer de ne pas se focaliser sur Chris, au fond, ce n’est pas vraiment un ami.

- Je dois t’embêter avec cette histoire stupide… pensa-t-elle tout haut.

Elle inspira profondément puis se releva, un peu plus motivée qu’avant. Elle alla s’asseoir à nouveau devant le piano et commença à jouer. Une musique un peu joyeuse pour faire disparaître sa peur, une musique qui venait d’un film qu’elle avait vu avec son cousin, c’était pour lui faire plaisir qu’elle avait appris à la jouer ; « Concerning Hobbit ». Elle espérait que Mail apprécie ce qu’elle jouait, elle n’avait pas vraiment l’habitude d’avoir un public, mis à part son professeur, sa famille et ses amies.
Elle termina son morceau puis porta son attention sur Mail avant de lui dire :

- Mais en fait, qu’est-que tu fais là ?

Mail l’observait, la détaillait encore plus qu’auparavant, il fallait avouer qu’elle était assez mignonne, mais en aucun cas il ce mettrait à la draguer, parce qu’en faite, une chose est certaine c’est qu’il avait eu comme un coup de cœur pour Ayuko. Certes Momo était jolie mais il n’était pas l’un de ces ordures qui faisait tombés chaque fille qui passait devant leurs yeux, à condition qu’elle soit affublée d’une poitrine généreuse, d’une paire de fesses parfaite et d’un visage sans défaut, le rouquin trouvé cela réellement bête… Suite à sa question la fille aux cheveux rose ce mit à réfléchir, enfin elle semblait hésite à ce qu’elle devait dire.

- Ne te sens pas obliger de me le dire, c’est une question de curiosité.

Sa vois ce voulait rassurante mais il était incapable de dire lui-même si elle était bien ou non, ne sachant pas spécialement quel ton prendre durant ces moments. Il fut étonné des paroles de la jeune fille, ne pas la juger ? Elle c’était faite une idée comme celle-ci sur lui ? Il ne juger pas les gens, loin de là. Garder ça pour lui, ca c’est sans problème, avec le peu de personne à qui il parle.

- Je ne suis pas du genre à juger les gens, si je commençais et bien je débuterais déjà par moi-même. Ne t’en fais pas, et par ailleurs si je peux t’aider je le ferais. Le répéter ? A qui ? Je pourrais le dire à ma PSP, mais je doute qu’elle m’écoute réellement, ou a mon carnet, lui non plus n’es pas très attentif à l’écoute. Alors je te fais la promesse que cela restera entre nous et puis de ne pas juger tes actes.

Pendant sa dernière phrase Mail avait levait sa main gauche vers le plafond, sa main droite fut placé sur son cœur et il s’inclina comme pour saluer une princesse, quitte à faire le clown pour redonner le sourire, il fallait le faire jusqu’au bout ! Il ce vu entré dans la salle de musique, elle semblait désemparée, alors comme une âme de bon enfant il se posta en face de la jeune demoiselle souffrante du cœur et l’observa sans arrière pensait, elle commença son récit, lui écoutait avec beaucoup d’attention. « Elle à frappée son voisin ? Sa doit être le mec en question. Je lui dis bravo ! » Pensa-t-il la regardant, elle semblait s’inquiétait de sa réaction, lui affichait un visage attentif, après tout il buvait les paroles de Momo avec beaucoup d’attention.

- Je vois, je suis sur que tu as le courage de lui faire face. Annonça t-il d’une voix calme et posée.

Mail capta un frisson de la part de la jeune fille, elle semblait vraiment sous le choc, en tant qu’adolescent ayant du cœur il offrit une étreinte à Momo, ce voulant rassurante et chaude. Elle parlait toujours, le roux l’écouter sans broncher, cherchant quelle était la raison de cet acte de « violence ». A la fin de son récit, le fumeur annonça d’une voix douce mais cassée, pour cause : la cigarette, sans pour autant la lâchée :

- Dis-moi, je sais que c’est dur, mais quel est la raison de cette claque ? Il est devenu envahissant c’est bien ça, mais qu’appelles-tu envahissant ?

L’accro à la nicotine fut presque énervé de voir de la peur dans les yeux de Momo, elle ne cachait pas sa peur c’est qu’elle aller vraiment mal, enfin c’est ce qu’il comprenait, bien qu’il n’était pas fort en communication, elle avait comprit qu’elle était en détresse, Mail lui adressa un regard gentil, presque amical, mais ne la connaissant pratiquement pas il opta pour la douceur. Puis il s’accroupi et saisi le menton de Momo à l’aide de son index et de son pouce droit et releva la tête de la jeune fille.

- Tu ne m’embête pas, après tout ça fais souvent du bien de parler non ? Et puis ce n’es pas une histoire stupide en partant du fait que te semble réellement mal.

Il fut surprit de la voir reprendre un peu de joie et partir vers le piano où elle joua quelque chose de plus joyeux, le rouquin aux yeux émeraudes connaissait cette musique mais il était incapable de mettre le nom dessus, pourtant il l’avait sur le bout de la langue. Cherchant dans les méandres la mémoire, il écouter avec attention le morceau, essayant de le nommé, mais cette tentative fut vaine. Mail tourna son visage vers la jeune fille et la regarda après sa question.

- Et bien j’ai étais en quelque sorte hypnotisé par sa musique et je suis monté voir qui jouer avec brio toutes ces musiques que j’aime beaucoup par ailleurs. Je me suis permis de venir, ayant une heure de permanence.

Il s’approcha de la jeune demoiselle aux cheveux roses bonbons cherchant toujours le titre de cette musique, puis soudain…

- Concerning Hobbit !

Il ce surprit de l’avoir dit à voix haute.

- Désolé je cherchais le titre de la musique que tu viens de joué.

La réponse de Mail à la question de la jeune femme lui redonna le sourire. Cela lui fit plaisir de savoir que ce qu’elle jouait plaisait, elle se sentit presque flattée lorsqu’il dit que les morceaux qu’elle avait joués avaient été joués avec brio. Mail s’approcha de Momo lorsqu’il prononça le titre d ce qu’elle venait de jouer à voix haute, pour la plus grande surprise de la jeune femme.

- Désolé, je cherchais le titre de la musique que tu viens de jouer.
- Tu la connais ? demanda-t-elle, presque heureuse que quelqu’un connaisse ce qu’elle jouait. Tu as reconnu d’autres morceaux dans ceux que j’ai joué tout à l’heure ? fit-elle un sourire aux lèvres.

Elle espérait que ce soit le cas. Cela lui permettrait de penser à autre chose qu’à Chris. Elle pianota une mélodie très courte, « Minuet of Woods », pour voir si Mail la connaissait. Momo jouait souvent des musiques de jeux, n’importe lesquelles du moment qu’elles étaient belles. Elle était pourtant loin d’être une geek mais, ses cousins lui avaient fait découvert quelques jeux vidéos quand elle était plus petite.

- Tu veux que je t’apprenne à jouer une petite mélodie ? proposa-t-elle quand elle vit que Mail s’intéressait à ce qu’elle faisait. Même si tu ne sais pas jouer, ça fera passer le temps, ajouta-t-elle. Personnellement, je n’ai pas vraiment envie de travailler maintenant.

Elle lui fit signe de venir s’asseoir à côté d’elle, sur la banquette située juste devant le piano, tandis qu’elle se décalait vers une des extrémités pour que Mail ait la place de s’asseoir. Elle lui proposa de jouer quelques notes en clé de Fa.

- Une fois que tu auras mémorisé ça, j’essaierai de jouer en même temps que toi, lui dit-elle avec un grand sourire.

Plusieurs minutes plus tard, après maintes erreurs de la part de Mail, il arriva finalement à jouer les quelques notes qui s’avéraient assez simples à jouer en plus d’appuyer sur la pédale.

- Tu as l’air d’y arriver. Prêt pour un petit quatre mains ? demanda-t-elle. Je te dirais quand t’arrêter, sinon tu continues de jouer les mêmes notes en boucle. Tu commences dès que tu le sens, je te suis.

Mail commença à jouer quelques instants après les instructions de l’adolescente. Au bout d’une série de notes, celle-ci commença à jouer dans l’aigu ce qui, accompagné de ce que jouait Mail, ressemblait de loin à une musique de film, le thème d’Avatar. La mélodie continua encore jusqu’à ce que Momo fasse signe au jeune homme de s’arrêter doucement tandis qu’elle terminait le morceau. Après avoir joué les dernières notes, elle regarda Mail avec un grand sourire.

- Alors, tu as reconnu quelque chose ?

Lorsque la fatigue vous emporte... [~ PV Mail Dreams] Fond10

Mail ne souriait pas, de toute façon il avait sourit que rarement ici, et lui plus étrange c’est que c’était en compagnie d’une jeune demoiselle qu’il ne connaissait pas tellement. De ses yeux vert, il observa la demoiselle aux cheveux roses étant presque heureux que celle-ci lui demande cela, oui il connaissait quelques petites choses, bon en même temps elle jouait des musiques de jeux vidéos, il avait l’excuse de passé généralement la nuit dessus, alors les musiques il les connaissait presque par cœur, qui plus es, les thèmes était aussi connu pour un geek comme lui.

- Eh bien oui… J’ai reconnu quelques uns comme la mélodie de la Princesse du crépuscule Midna, et bien d’autres. C’est assez facile de reconnaître quand on un accro aux jeux tel que moi. Il y a eu aussi la douce berceuse la princesse Zelda, au moment où il faut la sauvée, bien entendu.

Sa voix était calme presque suave, il scruté la demoiselle gentiment, elle semblait être heureuse que Mail connaisse ses musiques, en même temps, Momo recommença à jouait, cette fois le fumeur la reconnu sans problème, il ce dirigea vers elle et ce plaça derrière elle.

- Minuet of Woods. Très belle mais très courte, j’aime beaucoup Ocarina of Time, je crois que c’est celui que je préfère dans la série Zelda bien entendu.

Il parlait sur un ton d’expert, après tout il avait l’habitude des musiques qu’il connaissait, bon certes il était incollable niveau jeux, mais comme il n’allait pratiquement jamais devant la télévision ou au cinéma, et bien coter films, dessins-animés, et tout ce qui n’avait aucuns rapports avec les jeux-vidéos c’était juste la catastrophe, sauf si le film était connu et qu’il avait entendu, par miracle, la musique. Le rouquin fut étonné que Momo lui propose de lui apprendre une mélodie, bien qu’il était intéressait, alors il s’installa au coté de la jeune fille et annonça :

- Je suis tout ouïe à ton cours.

Sa voix était à la fois sérieuse et enjoué, il taquinait un peu, Mail s’emblait appréciait cette délicate pianiste. Il joua les quelques clé de Fa, que la demoiselle lui montrait, certes il fit beaucoup d’erreurs, mais il fut pardonné parce qu’il était débutant au piano. Au bout de maintes erreurs, il réussit à faire sans problèmes les notes qu’elle lui avait montrées.

- Allons y, faisons rêver les petits et grands.

Sur le ton de la plaisanterie, il commença avec beaucoup de concentration, jouant tranquillement, il fut suivi par Momo, qui elle faisait quelque chose de beaucoup plus complexe, par hasard il avait reconnu la mélodie, enfin plutôt par miracle, alors il s’arrêta de jouait quand la jeune fille lui ordonna d’un coup de main, la regardant finir la mélodie dans les tons des aigus.

- Ouais, c’est, si je ne me trompe pas, le Thème d’Avatar.

Il ce lève de la banquette et ce retourna, regardant bien si personne ne les regardait, il fit un courbette, donnant l’impression qu’il saluait un publique, il s’exclama :

- Merci, d’être venu ce soir, merci !

Il ce retourna et son étonnement il souriait, c’était un sourire discret, maladroit, mais il était bien présent.

- Ouais, c’est, si je ne me trompe pas, le Thème d’Avatar.

Mail se leva alors de la banquette, se retourna puis fit une courbette dans le vide puis s’exclama comme s’il parlait à un public imaginaire :

- Merci d’être venus ce soir, merci !

La jeune femme trouva cela amusant et laissa échapper un léger rire tandis qu’il se retournait vers elle, un sourire discret aux lèvres.
Momo jeta un coup d’œil à la pendule de la salle et remarqua qu’il allait bientôt être midi.

- Oh, le temps passe vite quand on joue, il est presque midi. Je commence à avoir faim d’ailleurs… On mange ensemble ? proposa-t-elle tout naturellement.

Elle faisait cette proposition spontanément. Loin d’elle l’idée de se forcer à demander, vu qu’elle appréciait Mail, elle voulait passer un peu plus de temps avec lui, tout simplement.
Il n’eut pas le temps de répondre que des bruits se firent entendre, dans le couloir. Momo reconnu immédiatement les voix qu’elle entendait. Son sourire disparut pour laisser place à l’inquiétude. Elle se précipita vers la porte avant de glisser sa tête dans son encadrement et de voir, à l’autre bout du couloir, Chris et deux de ses amis. Voyant qu’ils approchaient, elle commença à paniquer. Elle prit alors son sac puis dit rapidement à Mail :

- Rejoins-moi en bas.

Elle quitta précipitamment la pièce et se dirigea en marchant très vite vers les escaliers, juste à côté de la salle. Elle descendit à toute vitesse les marches puis courut à son casier y déposer son sac.

- Ah Momo, tu es là ! fit une voix alors que la jeune femme sursauta. On te cherchait.
- On t’a fait peur ?
- Oui… J’ai cru que c’était…
- Laisse, il finira par s’en remettre, la rassura Angel.
- C’est clair, il ne vaut pas la peine que tu te fasses du souci pour lui.
- Mais il … !
- Arrête ! la coupa Carlie. Fais-nous confiance et oublie.
- D’accord…
- Ça va bien se passer, ne t’inquiète pas.
- Merci les filles.
- Allons manger maintenant !
- Euh attendez…

Les deux amies de Momo lui prirent chacune un bras et l’entraînèrent dans le bâtiment où elles tombèrent nez à nez avec Mail. Voyant que Momo et lui se regardait, Angel demanda :

- Vous vous connaissez ?
- Oui, je vous présente Mail. Mail, voici Angel et Carlie, mes amies, présenta-t-elle. Je lui ai proposé de manger avec nous, vous voulez bien ?
- Oh mais oui, tes amis sont nos amis ma petite Momo, fit Carlie avant de s’approcher de Mail. Allons faire connaissance !

La brune prit se le bras du jeune homme et l’entraîna dans le réfectoire, suivie de Momo et Angel. Ils se servirent tous puis s’installèrent à une table. Carlie fit évidemment exprès de se mettre à côté du rouquin. Et à peine se furent-ils assis qu’elle entama la conversation :

- Alors Mail… D’où connais-tu Momo ?
- On se connait depuis ce matin Carlie, ne fais pas un interrogatoire ! lui reprocha la demoiselle aux cheveux roses.
- Chut, laisse-le répondre.

Momo soupira d’exaspération tandis qu’Angel lâcha un léger rire, amusée par la situation.

- Calme-toi Carlie, tu vois bien qu’il n’est pas comme « lui ».
- Je vérifie, c’est tout.

Lui ? Mais qui était-ce ? C’est tout simplement Chris. Angel et Carlie ne veulent pas que Momo se fasse des amis comme lui, alors elles se méfient de chaque garçon à qui elle parle.

Mail fut heureux d’entendre un petit rire discret de la part de sa nouvelle amie, il ce remercia tout de même d’avoir pensé à faire le clown, Momo eut le droit, même, un à sourire très discret. Puis surprit par sa proposition il ne répondu pas de suite, de toute façon il n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche pour accepté puisque Momo ce précipita vers la porte puis prit son sac et parti, déclarant rapidement qu’il devait la rejoindre en bas. Le roux ne comprit pas vraiment, mais il prit son sac dans le but de lui écouté, c’est ainsi qu’il tomba nez à nez avec Chris.

- Oh toi ! Tu n’aurais pas vu Momo ?! Demanda le sportif

Mail resta silencieux et les poussa un peu, lui et ses deux amis pour passé, mais ces derniers ne semblaient pas d’accord avec l’acte du fumeur et lui barrèrent la route.

- Je t’ai parlé idiot ! Déclara Chris sur un ton autoritaire.
- Je t’ai entendu merci, je ne suis pas encore sourd. Je ne vois juste pas l’intérêt de te répondre, parce qu’il n’y a que les idiots comme toi qui dénoncerais ses amis. Comprend-tu ou tu veux un dessin ?! soupire Mail en regardant les trois sportifs.
- Je te demande pardon ? S’énerva Chris.
- Tu commence à me souler, ça ne fais que depuis ce matin, soit quatre heures que je te connais et tu m’énerve, tu fais pleuré les filles, après les avoir dragué d’une manière minable. Lâche-moi, et laisse tranquille Momo, tu ne seras jamais assez bien pour une fille aussi fragile. Il soupira à nouveau. Sur ce.

Mail poussa les brutes épaisses et passa, un sourire victorieux sur les lèvres, il sorti son portable et regarda l’heure, en cinq minutes il avait régler un problème de taille. Puis il gagna l’étage du dessous et tomba enfin nez à nez avec Momo… et deux autres filles. Ses yeux émeraude fixèrent sa nouvelle amie, essayant de voir si l’invitation était toujours valable.

- Enchanté mes demoiselles. Déclara Mail d’une voix ce voulant pas trop cassée.

Carlie le tira jusqu’au réfectoire, le jeune rouquin n’eut d’autres choix que de la suivre, alors d’un pas assez maladroit et pressés, ils débarquèrent en ce lieu bruyant. Ils ce servirent tous, et la brune ce mit, évidemment à ses cotés, dans un but inconnu aux yeux de Mail.

- En effet, comme Momo vient de le dire, nous nous sommes connus ce matin, dans le jardin, elle dormait et je l’ai réveillée à la sonnerie, rien de plus normal bien sur. Puis je lui ai courus après pour lui rendre un crayon qu’elle avait égaré.

Mail regarda les filles sans vraiment comprendre de quoi elles parlaient, puis un « lui » intervient dans la conversation, le fumeur essaya de comprendre, serait-il possible que « lui » soit l’abruti à qui il avait réglé ses comptes tout à l’heure ? Ou un autre idiot ? le jeune garçon parti dans ses réflexions, après un certain temps il prit à nouveau la parole.

- Excusez-moi… Mais qui est « lui » ? Enfin si c’est celui qui t’a fais pleurer… J’ai été un peu, beaucoup agressif avec lui…

Il passa sa main derrière la tête et afficha un air gêné, avec un petit sourire voulant dire « Je n’aurais pas dû ? »

- Enfin, je veux dire, il m’a énervé sous ses airs de « Je suis le plus fort, le plus beau, tu dois m’obéir. », alors bah… Voilà quoi…

Spoiler:

Après qu’Angel ait parlé à Carlie, Mail prit la parole :

- Excusez-moi… Mais qui est « lui » ? Enfin si c’est celui qui t’a fait pleurer… J’ai été un peu, beaucoup agressif avec lui…

Les trois jeunes femmes le regardèrent bouche bée. Carlie regarda Momo en fronçant les sourcils mais, celle-ci lui fit un geste l’air de dire « Je n’ai pas pleuré ! ». Son amie leva les yeux vers le plafond avant de reporter son attention sur Mail qui se passa la main derrière la tête en affichant un air gêné, avec un sourire hébété.

- Enfin, je veux dire, il m’a énervé sous ses airs de « Je suis le plus fort, le plus beau, tu dois m’obéir. », alors bah… Voilà quoi…
- Tu as fait ça ? demanda Angel.
- Vois-tu, Chris fait partie des basketteurs du lycée. Qui dit basketteurs, dit populaires. Et comme tu l’as si bien fait remarquer, il prend son rôle de basketteur populaire un peu trop au sérieux à mon goût, lui expliqua Carlie. Notre Momo a eu le malheur de lui avoir tapé dans l’œil, d’une certaine manière.
- Il se croit aussi supérieur aux autres et que tous doivent lui obéir, renchérit Angel.
- Mais il n’a jamais rien fait contre moi, même si je ne faisais pas ce qu’il me disait de faire, dit Momo en pleine réflexion.
- Ça c’est ce que tu crois.
- Enfin bref, Mail a dit que tu t’étais endormie, lança Angel pour changer de sujet. Qu’est-ce que tu as fait pour que ça arrive, hein ?
- J’ai terminé un dessin pour le cours d’anglais, j’ai passé la nuit à le finir.
- Va falloir rattraper ta nuit, parce qu’on va bientôt avoir des devoirs à réviser, la prévint son amie.
- Oui, je sais, sourit Momo.

Ils continuèrent de discuter en mangeant tous les quatre dans la bonne humeur. Le problème qu’était Chris s’était envolé de l’esprit de Momo.
Lorsqu’ils eurent terminé, Angel et Carlie laissèrent leur amie avec le roux.

- Ah, ces deux-là, toujours bavardes, pensa-t-elle à haute voix tout en se dirigeant vers les jardins. Dis-moi, tu dessines depuis combien de temps ? Et, je pourrais voir tes dessins un jour ?

Elle bailla et s’étira, faisant craquer quelques-unes de ses articulations.

- Wow, j’en avais bien besoin, constata-t-elle en entendant les craquements, étonnée. Vivement que les cours se terminent.

Elle s’adossa contre un arbre. À peine eut-elle posé son dos contre l’écorce qu’elle entendit des voix juste derrière :

- Alors comme ça on se fait gifler ?
- La ferme.
- J’aurais pas cru ça de sa part, elle cache des surprises ta miss, se mit à rire le premier jeune homme.
- J’ai dit la ferme !
- T’as pris un coup dans ta fierté mon pauvre… C’est bon, j’arrête ! ajouta-t-il au bout d’un moment.

Petit à petit, ils s’éloignèrent mais Momo avait clairement reconnu la voix de Chris. Il n’avait pas eu l’air furieux mais plutôt ennuyé par cette conversation. Si elle trouvait une occasion de lui parler, elle essayerait de la prendre.
Elle reporta de nouveau son attention sur Mail.

- Tu m’as dit que ta « grande amie » était ta console, à quoi tu jouais pour passer la nuit dessus ? demanda la jeune femme curieuse, faisant en sorte que ce qu’elle venait d’entendre ne l’avait pas intéressée.

Mail les regardes avec sérieux, suite à la question d’Angel, oui il avait fait cela, oui il avait juste envoyé boulet ce foutu sportif qui ne servait à rien, surtout dans sa vie. Puis le roux écouta la description faite pour ce fameux sportif à la grosse tête, avec attention évidemment, pour bien retenir ce qui concerne ce gars, qu’il n’aimait pas.

- Un homme comme ça il faut juste sans méfier, le plus possible d’ailleurs. Même si pour l’instant il ne t’a rien fait, je pense qu’il est tout de même capable de te faire du mal. J’entends par là te torturer l’esprit, et surement sans le regretter après. Dit-il d’une voix sérieuse et un peu cassée par la cigarette.

Le fumeur participa à la conversation un léger sourire aux lèvres, pourtant presque inexistant en tout cas à la vue des personnes l’entourant. Donnant parfois son avis ou acquisse les paroles des filles. Puis fini par ce retrouver seul avec Momo, il l’a regardé sans rien dire, écoutant simplement ses paroles, tout en marchant à ses cotés, puis il ce senti gêné par cette demande, elle voulait voir son art, mais aussi son secret.

- Oui mais elles sont tout de même sympathique ! Il souriait tranquillement. Depuis combien de temps… Et bien depuis mes… En fait je ne sais pas, je n’ai pas le souvenir de ne pas avoir tenu un crayon, alors disons depuis que je suis gosse. Il soupira. Hum… Pas tout… Il y en a que je garde secret, évoquant mon passé, dont je n’aime pas parler.

Ses yeux regardaient toujours la jeune fille aux cheveux rose tout en écoutant la conversation de l’imbécile sportif et pensa rapidement : « Et bien quel sociabilité, ça deviendrais pire que moi. »

- Oui en effet, ma fidèle amie. Eh bien j’ai passé ma nuit à jouer à Assassin’s Creed 3, je voulais absolument le finir pour me faire le 4 rapidement, mais pas ce soir, sinon je m’écroule demain. Il afficha un micro sourire.

Puis d’un geste rapide mais léger il prit sa pochette remplit de dessins, sortant les moins personnels et les plus récents, il en sortit trois. Le premier représenter simplement un immense paysage, il l’avait dessiné près du lac. Le deuxième représenter un groupe d’élèves du lycée, il c’était simplement assit et dessiner ce qu’il voyait, dans le couloir. Le troisième il avait simplement changé de décor, étant dans la cours, il avait dessiné un autre groupe d’élèves et parmi eux ce trouver Momo.

Il lui avait dit qu’il jouait à Assassin’s Creed. Ce jeu disait fortement quelque chose à la jeune femme. Maintenant qu’elle y pensait, son cousin lui avait demandé de jouer le thème du jeu au piano.
Dès qu’il eut fini de parler, il sortit une pochette de son sac. Mail en sortit trois dessins. Momo les regarda attentivement après s’être assise en tailleur sur l’herbe. Le premier représentait le paysage que l’on pouvait voir près du lac. Le second avait été dessiné dans un des couloirs du lycée dans lequel se trouvait un groupe d’élèves. Elle écarquilla les yeux en se reconnaissant sur le troisième dessin. Elle était parmi un groupe d’élèves dans la cour. Elle souriait tout en parlant à la personne à côté d’elle, ses cheveux étaient attachés en une queue de cheval basse sur le côté et elle tenait des livres dans sas bras. Elle se souvenait vaguement de ce jour mais pas du fait d’avoir été observée pour figurer sur un dessin pareil.

- C’est… commença-t-elle. C’est troublant de se voir en dessin ! Mais tu as du talent, ce serait inutile de le nier. Pourquoi est-ce que tu gardes tout ça caché ? Je ne sais pas vraiment comment le dire mais je n’aimerais pas être dessinée à mon insu sans que je ne le sache, c’est pour ça que je montre souvent ce que je dessine à mon modèle et ça me permet d’avoir son avis sur tel ou tel détail, expliqua-t-elle. C’est mieux d’avoir l’avis d’autres personnes qu’uniquement le sien, non ? ajouta-t-elle en regardant toujours les dessins de Mail.

Elle n’arrivait pas vraiment à comprendre pourquoi il essayait de cacher ses capacités. C’est alors qu’elle se remémora ses paroles et ne put s’empêcher de les redire :

- Deux ou trois croquis, hein ? fit-elle sarcastique. Permets-moi d’en douter un peu. C’est loin d’être des croquis là, ajouta-t-elle en souriant.

Ils parlèrent encore, de tout et de rien, de musique, de dessins, jusqu’à ce que la sonnerie retentisse. Momo avait presque oublié qu’elle était encore au lycée. Elle se leva en soupirant ; elle n’avait pas du tout envie d’aller en cours.

- Bon, je crois qu’il faut y aller… À plus tard alors !

Elle lui sourit une dernière fois avant de s’éclipser pour aller à son casier chercher son sac. Et là, elle tomba sur Chris qui semblait l’attendre.

- Chris ?
- Tiens, j’ai cru que tu ne viendrais jamais.
- Qu’est-ce que tu veux ? demanda-t-elle un peu méfiante tout en ouvrant son casier.
- Je voulais simplement m’excuser de ce qui s’est passé ce matin, répondit-il simplement en haussant les épaules.
- Ah euh… Moi aussi je suis désolée… pour la gifle…
- Maintenant tout le monde en parle dans le lycée, tu devrais être fière de toi.
- À quoi ça servirait, hein ? Je ne t’ai pas giflé parce que j’en avais envie !
- Oh mais j’espère bien, fit-il en se rapprochant d’elle.
- Bon, allons en cours maintenant, dit-elle pour changer de sujet en prenant son sac.

Elle ferma son casier et partit en direction de sa classe aussi rapide que l’éclair. Chris dut lui courir après pour arriver à sa hauteur.

- Tu pourrais m’attendre !
- N’importe quoi, fit-elle en soupirant, amusée. Tu n’as même pas besoin que je t’attende.
- Bon t’as peut-être pas tort, concéda-t-il.

Ils marchèrent ensemble jusqu’à leur salle de classe. Tous les regards se posèrent sur Momo lorsqu’elle entra. Chris posa sa main dans le dos de la jeune femme pour la faire avancer. Elle alla donc retrouver ses amies.

- Vous avez parlé ?
- Oh, deux, trois mots, c’est tout.
- Et il n’a rien f…
- Il n’a rien essayé, Carlie, la coupa son amie.
- C’est bon je te crois, dit-elle en riant. Il ne t’aurait pas poussé vers nous dans le cas contraire.
- C’est compréhensible, elle lui a donné une gifle.
- Bonjour à tous, maintenant prenez place, salua le prof en arrivant.

Et c’était parti pour un cours d’histoire plus intéressant que ceux de d’habitude, ce qui surprit toute la classe. Ils apprenaient sous la forme d’un jeu. Toute la classe faisait pas mal de bruit même si le professeur faisait des rappels à l’ordre par moment. À la fin du cours, tout le monde papotait encore de cette leçon pas comme les autres.
C’était avec plaisir que les élèves accueillir leur professeur d’anglais pour leur contrôle oral.
Quand le tour de Momo arriva, elle prit son dessin et le montra à toute la classe qui sembla beaucoup l’apprécier. Elle expliqua ce qu’était le rêve pour elle et ce qu’elle avait voulu faire parvenir dans son dessin. Son prof sembla aimer sa description puis la renvoya à sa place.
Contente de ce qu’elle avait fait, elle remercia intérieurement Mail d’avoir terminé son dessin.
La sonnerie de la dernière pause de la journée retentit ensuite. Momo et ses amies sortirent dans la cours puis, au bout de cinq minutes, il se mit à pleuvoir. Elles coururent pour s’abriter mais elles furent néanmoins trempées.

- Ah mais comment je vais faire pour rentrer, j’ai pas pris de parapluie !
- C’est ça de pas dormir assez, on a pas toute sa tête au réveil, rit Carlie.
- En plus tu n’as pas vraiment mis les vêtements adéquats…
- Ça me servira de leçon, je sais.

Elles restèrent sous le préau à regarder la pluie tomber tout en papotant.

Mail était un peu gêné de montré ses esquisse à la demoiselle mais il resta tranquillement à observer ses réactions voulant voir ce qu’elle pensait de ses dessins, enfin surtout voir si il devait détruire la reproduction qu’il avait fait d’elle. D’ailleurs il réprima un sourire aux yeux pleins de surprise qu’il avait. D’ailleurs il s’autorisa un coup d’œil aux dessins qu’il avait fais, ce n’était pas les meilleurs, mais ceux qu’il transporter généralement n’était pas finis, les finis était simplement dans sa chambre planqués sous son ordinateur portable.

- Oui certes c’est… C’est troublant mais j’ai trouvé que c’était un très beau modèle, il faut dire que je ne connais pas grand monde ici, alors je ne vais généralement pas déranger la personne en lui sortant que je l’ai dessiné. C’est bien sûr mieux de s’avoir l’avis d’une autre personne… Mais je n’aime pas montrer aux autres choses que le geek fumeur.

Le rouquin la regardait, elle n’avait pas tord ce n’était pas des croquis mais de l’art, il afficha un petit sourire discret à suite à paroles.

- Bah… Pour moi ce sont des croquis simple. Rien de plus, parce que je l’ai fais rapidement aussi…

Ils parlèrent d’un peu tout quand venu le temps de ce quitter, il partit directement à sa classe, suppliant mentalement le professeur de le laisser dormir ou jouer. Il entra dans la salle et s’installa, comme à son habitude vers le fond de la classe et laissa le sommeil l’emporter.

Puis la sonnerie marquant la fin du cours il s’étira et se leva doucement, par miracle aucune interrogation ne se fit à son silence imperturbable qu’il avait fais preuve en cours. Il sortit et soupira en regardant la pluie tombée, regardant ça tenu, Mail alla simplement sous la pluie pour traversée les mains dans les poches la cours et se réfugié sous le préau, il s’installa dans un coin reculer et regarda le monde courir se mettre à l’abri, il entendit aussi quelques filles bronchaient pour leurs coiffures qui allait frisées ou encore leurs mascara qui allait couler. Le roux soupira et resta en retrait, la sonnerie se fit entendre il partit rapidement dans sa classe et commença une partie de Mario Cart, se retenant de sourire.

Enfin la fin des cours se fit marqué par la sonnette habituelle, il rassembla ses affaires et sortit son parapluie. Arriver aux portes il vu Momo regardait le ciel, surement dans l’espoir qu’il arrête de pleuvoir.

- Je t’accompagne ?

» Mail Dreams ou le petit geek.
» ♫ La musique emporte ma vie, mais dans la vie on a besoin d'ami !
» « I want see a smile on your face ! » [PV: Dreams.]
» Montre un peu ? ▬ PV Mail.
» Un RP, s'il vous plait...

Lorsque la fatigue vous emporte... [~ PV Mail Dreams]

Lorsque la fatigue vous emporte... [~ PV Mail Dreams]

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