« Ne me remercie pas voyons, c’est normal de dire la vérité entre amis non ? Ce que j’ai dit ? Ce n’es pas important, ne t’en fais pas, je te le promets même, si tu le souhait bien évidemment. Tu viens de te souvenir de ? » Mail était vraiment quelqu'un d'admirable, selon Addle. Il était gentil, quoiqu'au début, il avait l'air un peu méchant. Mais bon, finalement, Addle l'aime beaucoup. C'est son premier ami ici, donc bon. Et puis, il n'avait pas besoin de le promettre, Addle s'en doutait fortement, elle ne le connaissait certes que depuis quelques heures, mais le peu qu'elle connaissait de lui lui indiquait qu'elle n'avait pas à s'en faire pour cela. Mail regardait Addle avec un air curieux, avant qu'elle ne continue sa phrase, puis une fois sa question posée, il leva la tête au ciel, et avec un sourire taquin « Tu veux savoir ? Sois patiente et peut-être que je te le montrerais. » Addle ne pu s'empêcher de soupirer fortement, elle fit la même tête qu'un enfant fait quand il n'a pas ce qu'il veut. Elle lui tira donc la manche, et avec un regard mignon, essayant de le convaincre « Je ne le dirais à personne, promis ! Je suis trop curieuse pour ne pas le savoir ! S'il te plait ! »

« Non, elle à fais ça pour elle, Addle, je le sais. Et après elle s’imagine que je vais lui dire « je t’aime ma petite maman. » Ts, elle peut toujours mourir la bouche ouverte. » Addle baissa les yeux. Mail ne se rendait sans doute pas compte de la chance qu'il avait d'avoir une mère, selon Addle. Même si celle-ci avait abandonné le lieux sacré aux yeux de Mail. « Mais quand même, je t'envie d'avoir une mère. Moi, elle m'a laissé, d'après ce que j'ai compris, pour mon frère. » Addle dit ça en baissant la tête, mais elle la remonta vite et afficha un grand sourire, et continua en réponse aux paroles de Mail, disant qu'elle devait demander un peu de temps père fille à son ... père « Ne t'inquiète pas Mail ! Son travail est important ! Je le comprend parfaitement, je ne suis qu'une chose en plus des fois. Et puis, il est là quand j'ai besoin de lui, quand je veux des câlins, des bisous, ou même le soir, même si il rentre tard, je l'attend souvent. Alors, je ne suis pas SI négligée que ça ! »

« Ts, tu as peur de quoi, que je me mette à pleurer suite à cette petite chute, et puis j’ai le réflexe de me retenir, donc logiquement je ne tomberais pas et toi non plus puisque tu seras accrocher à moi. Alors tu as tout intérêt de te retenir, sinon la prochaine fois je t’étrangle. Et bien, oui j’aime les yaourts. » Addle sentit le début de sa phrase comme de la réprimande, comme une reproche, mais la fin de la phrase, le 'je t'étrangle' l'avait fait lâcher un gloussement. Addle fit un 'V' avec ses doigts, et un grand sourire, et dit : « Oui monsieur ! »

« Je t’avais dis que si tu n’aimais pas ce genre de chose il fallait me le dire. Maintenant voila la conséquence de ton entêtement. » Addle se retourna, ses deux mains sur son ventre, elle fit un sourire 'faux', avec un peu de sueur qui perlait, et elle sortit : « Regarde, je suis toujours en vie ! J'ai juste envie de vomir, beeeeeeeeeeuh. » Addle, tu souris toujours, même en cas de problème. Tu es vraiment débile ! Mais bref, après l'intervention du petit bout d'choux qu'Addle avait ramené à son frère et sa soeur, et son invitation cachée, Mail répondit : « Oui bien-sûr, ce sera avec plaisir. » Addle souriait, et elle se retourna puis se plia en deux, son ventre lui faisait encore un peu mal, pendant ce temps, Mail appela sa mère. Addle n'écoutait pas, du moins elle essayait, car c'était bien trop indiscret. Une fois qu'il eût finis, Addle se retourna et lui saisit la main, puis elle se mit à courir pour l'emmener jusqu'à chez elle. Bien qu'elle avait mal au ventre, elle pouvait toujours courir, quelle gamine.

Bref, une fois devant le paillasson, Addle lâcha la main de Mail, et elle saisit un paquet de clef. Elle les regardait avec attention, une, deux, trois, quatre, et la cinquième était la bonne ! Elle souriait, la montrant victorieusement à la porte, et elle ouvrit la porte. Elle enleva ses chaussures, et laissa Mail entrer, et elle ferma la porte derrière lui. Elle lui montre la canapé, sur lequel il pouvait se poser. Puis elle se dirigea vers la cuisine, chercha deux verre, les posa sur la table basse. « Tu veux une boisson en particulier ? dit-elle en cherchant dans un petit meuble en bois, elle y sortit une bouteille de jus d'orange, une bouteille d'eau, une de pepsi, une de lait et une d'alcool. L'alcool, c'était pour quand son père allait rentrer. Elle les posa sur la table, et sourit à Mail « Choisis celle que tu veux ! Je vais chercher mes chaussons, moi. Tu en veux une paire aussi ? Celles de mon père devraient t'aller, il en a deux paires, donc bon ! » Toujours tout sourire, elle alla dans sa chambre et enfila une père de chausson roses avec des petits dragons verts dessus. Elle revint dans le salon, alluma la télévision et s'assit à côté de Mail, elle fixa en face d'elle, mettant un doigt sur sa bouche et dit, d'un air inquiet : « Les seules personnes que l'on reçoit ici, ce sont les collègues de papa. Et je n'invite pas d'amis ici, normalement. Donc je ne sais pas quoi faire. Tu veux regarder la télé ? Ou jouer à un jeu ? J'ai un DS, je crois, et mon père doit bien avoir une console débile qu'il a piqué à mon frère lors du déménagement, pour lui faire regretter d'être rester avec maman ! Elle posa la télécommande entre elle est Mail, puis elle se servit un verre de lait, qu'elle engloutit. Et comme tout bon enfant de son âge mental, elle avait une moustache de lait sur le haut de la bouche, qu'elle essuya avec sa manche.

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